Benjoin

se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. = le poète est celui qui exprime les synesthésies, la rencontre de plusieurs sens simultanés, comme ici, « les parfums, les couleurs et les sons » qui « se répondent », par la

corps, les maisons, les vêtements. Les premières expéditions vers le Nouveau Monde ramènent en Europe la vanille, les baumes de Pérou, de Tolu, le cacao et le tabac. Des Indes proviennent les épices, cannelle, gingembre, poivre et girofle, le benjoin et l’encens. La parfumerie de la Renaissance se développe en Espagne grâce à l’influence des connaissances des Arabes, tandis qu’en Italie, les premiers parfumeurs tirent profit des richesses de l’aristocratie. De nombreux parfumeurs italiens viennent

Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. = le poète est celui qui exprime les synesthésies, la rencontre de plusieurs sens simultanés, comme ici, « les parfums, les couleurs et les sons »

les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme des hautbois, verts comme des prairies, -Et d'autre corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. J'aime le souvenir... J'aime le souvenir de ces époques nues, Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l'homme et la femme en leur agilité Jouissaient

 hautbois,  verts  comme  les  prairies,   -­‐  Et  d'autres,  corrompus,  riches  et  triomphants,     Ayant  l'expansion  des  choses  infinies,   Comme  l'ambre,  le  musc,  le  benjoin  et  l'encens,   Qui  chantent  les  transports  de  l'esprit  et  des  sens.                       Une charogne Basé  sur  la  découverte  d'un

religions et langage » . I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages. A- la voyante Lalla Kanza. Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller

coussins,Ecoute pleurer les bassins ;C'est la chambre de Dorothée.- La brise et l'eau chantent au loinLeur chanson de sanglots heurtéePour bercer cette enfant gâtée.Du haut en bas, avec grand soin,Sa peau délicate est frottéeD'huile odorante et de benjoin.- Des fleurs se pâment dans un coin. Arthur Rimbaud - SensationPar les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.Je laisserai le vent baigner ma tête nue

descriptive mais son antéposition lui offre une importance. Cela met en lumière l’amour de Baudelaire pour le parfum, dont il dit d’ailleurs qu’il permet de « secouer des souvenirs dans l’air », habituellement exotiques dans ses poèmes, avec le musc, le benjoin, l’ambre…Ici le parfum n’est pas du tout agréable, il est même « sale », ce terme ne correspond pas habituellement à la description d’un parfum mais ici insiste bien sur le coté « mauvais » du parfum, il nous est alors plus facile de rapprocher

........................................................ ............................28 Belladone............................................................................................................................. ....................29 Benjoin............................................................................................................................................. ........30 Bétoine.......................................................................................

et les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal,1857 Baudelaire était persuadé que seuls les artistes pouvaient comprendre les messages de la Nature, et arrivaient à passé d'un monde de perceptions