Berceuse

ainsi que la virginité ? Dis-moi, ton coeur parfois s'envole-t-il, Agathe ? La mer, la vaste mer, console nos labeurs ! Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs, De cette fonction sublime de berceuse ? La mer, la vaste mer, console nos labeurs ! Emporte-moi wagon ! Enlève-moi, frégate ! Loin ! Loin ! Ici la boue est faite de nos pleurs ! Est-il vrai que parfois le triste coeur d'Agathe Dise: Loin des remords, des cris, des douleurs, Emporte-moi

exacte du champ de bataille de la Somme en 1916 ».  « Dans leur exil au vertex des terres de bauxites L’excalibur semtex explosif Alors que les exocet exterminent le thorax» ! ! Bêtise de la guerre Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, Berceuse du chaos où le néant oscille, Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons, Toute pleine du bruit furieux des clairons, Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie, Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie, Nuée où le destin se déforme, où Dieu

champs du roi. On remarque une solidarité d’abord entre les sujets du royaume, puis entre le peuple et son roi. II-B-2- Fonction ludique En général, tout conte égaie, amuse, recrée et divertit. Ici on peut noter la présence d’une berceuse destinée a calmer l’enfant qui pleure, le distraire de la cause de ses pleurs. II-B-3- Fonction didactique Les contes servent également à instruire l’auditoire, lui transmettre du savoir, de la sagesse. Ici la leçon de morale

la composition musicale et de la peinture impressionniste. Cette section reconstitue l’itinéraire du voyage de l’été 1872 qui conduit les deux poètes à travers la Belgique, jusqu’en Angleterre. Birds in the night est au départ le titre d’une berceuse de Sullivan. La section est constituée d’un seul long poème. Il se présente sous la forme d’un discours amoureux où la musicalité de l’écriture se confond avec l’expression lyrique sentimental. L’originalité de ce discours tient à sa constante ambiguïté

reliquaire sacré, par tous les signes de possession que, depuis trois cent ans, les tiens ont gravés dans ma chair!» (p.55 de l’anthologie) Extrait no.3 : Ringuet «Il ne se sentait plus chez lui. Quand il fumait naguère, assis dans sa berceuse près du poêle, une famille déjà l’entourait qui était celle de son fils et non plus la sienne. Mais s’il avait alors un refuge qui l’étable, la grange, tous les vieux bâtiments familiers dont il était le maître, rien maintenant ne se retrouvait à

glaive, Fume entre les pavés de la place de Grève, Qu'un juste assassiné dans la forêt des lois, Et dont l'âme a le droit d'aller dire à Dieu : Vois ! Victor HUGO   (1802-1885) Bêtise de la guerre Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, Berceuse du chaos où le néant oscille, Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons, Toute pleine du bruit furieux des clairons, Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie, Hideuse, entraîne l'homme en cette ivrognerie, Nuée où le destin se déforme

dans l'air. Il a pesté contre la rime, mais n'a pas écrit de vers non rimés ni au mètre irrégulier. Qu'est-ce que c'est que ce berceau soudain? Verlaine applique au berceau (à la berceuse) le caractère de soudaineté qui est en vérité celui de son brusque réveil, la véhémence de son questionnement. L’effet de la berceuse ne peut être soudain, puisqu’elle « dorlote » « lentement ». L’un des intérêts majeurs de ce texte est de constituer un « discours » de poète sur la musique et sur son pouvoir singulier

répétitions Les répétitions sont souvent d'apparentes maladresses mais ici elles produisent un effet d'envoûtement pour mieux nous faire pénétrer le charme de la parole. La conjonction et qui apparaît6 fois dans la première strophe crée l'effet d'une berceuse rythmique. La seconde répétition " elle seule " dans le second quatrain connote à la fois le soulagement et le regret, soulagement pour Verlaine d'avoir trouvé même si ce n'est qu'en rêve l'harmonie faite d'amour, de douceur et de compréhension,

notion de bulle prend une connotation de sécurité, d'abri, de cocon. Cela renvoie à l'image du fœtus dans le ventre de sa mère : « bulles, eau, bruits extérieurs ». La femme passe au statut de mère renforcée par le terme « chante », qui évoque les berceuses. Parallèlement, le terme « hymne » solennelise l'instant ; le registre devient à travers ce terme presque épique. Alors, la vision cosmique de la femme s'accentue. Elle associe le jour et la nuit, le calme et la tempête : « nocturne, arc-en-ciel

poète ce qui est montré par le rejet suivant : « et mon c' ur, transparent pour elle seule, hélas ! ».Par ailleurs, le groupe nominal « Elle seule » est repris anaphoriquement dans tout le second quatrain.Cela pourrait donc évoquer le chant d’une berceuse que le poète se chanterait à lui même. On retrouve ici le stéréotype de la femme-mère qui est soumise et pleine de compassion. Le statut de la femme reste néanmoins chargé de mystère et l’image qui en était a disparu avec le temps.Ainsi le