Berenice Moliere

Corneille l'envie d'écrire à nouveau pour le théâtre. En 1659, Corneille revient au théâtre avec Œdipe, une tragédie écrite à la demande de Fouquet, le surintendant des Finances. Les liens entre Corneille et Molière étaient si peu étroits que, loin de proposer sa nouvelle pièce à la troupe de Molière qui venait à peine de s'installer à Paris et qui aurait pu profiter de cette formidable publicité constituée par le retour de Corneille au théâtre, c'est à la plus célèbre troupe parisienne, celle de l'Hôtel

utilisé pour dénoncer le pouvoir de l’argent. En regardant de plus près les grandes périodes comiques, on se rend compte qu’elles concordent bien avec les périodes tragiques. À l’époque de Sophocle oeuvrait Aristophane, à celle de Racine oeuvrait Molière. Ce n’est pas étonnant qu’il n’y ait pas de tragique sans comique puisque qu’il n’y a qu’un pas à franchir pour passer de l’un à l’autre, des pleurs aux rires. De plus, autre caractéristique, elle a aussi un effet cathartique dans un certain sens

Les grand genes du classicisme : • L’épopée qui met en scène l’héroïsme (le Moïse sauve? de Saint-Amant).  • La tragédie, genre par excellence du classicisme français (Pierre Corneille, Jean Racine).  • La comédie fait appel au jugement moral (Molière).  • La poésie officielle, composée pour fêter les grands événements du royaume (Malherbe), la poésie burlesque (Scarron), la poésie mondaine (Boileau), le portrait (La Bruyère), les maximes (La Rochefoucauld), la fable (La Fontaine), le roman (Mme

Certes, on peut s'identifier au personnage de théâtre
Des héros dans des situations universelles dans la tragédie
Les héros de tragédie ont beau être des personnages historiques ou mythologiques, ils vivent des conflits universels : amour ou devoir (Bérénice de Racine). Ce sont des questions auxquelles les spectateurs de toutes les époques peuvent être confrontés.
 Des héros séduisants dans les drames. Le drame met en scène des héros parfaits. Le public aimerait être capable des mêmes gestes de bravoures

principale source d'inspiration. C'est grâce à Molière, alors directeur du théâtre du Palais-Royal que sa première pièce 'La Thébaïde ou les frères ennemis' est montée à Paris. A 27 ans, l'auteur triomphe avec 'Andromaque'(1667), un modèle de rigueur classique et de poésie tragique bientôt égalé par 'Phèdre' en 1677. Successeur et surtout rival de Corneille, Racine s'attaque aux sujets romains qui font la renommée du maître : 'Britannicus' en 1669 et 'Bérénice' en 1670 consacrent le nouveau favori des

partir de 1658, Racine fréquente les milieux littéraires et mondains (il rencontre La Fontaine vers 1660, Molière en 1663 et Nicolas Boileau) et devient dramaturge: après La Thébaïde (représentée en 1664 par la troupe de Molière) et Alexandre le Grand à la fin de l’année suivante, il connaît son premier grand succès avec Andromaque en 1667. Les années suivantes, les succès s’enchaînent avec Bérénice en 1670, Bajazet en 1672, Mithridate en 1673 et Iphigénie en 1674. Il est reçu à l’Académie française

des salles permanentes accueillent les spectateurs : la salle de l’Hôtel de Bourgogne, celle du Palais-Royal où joue Molière, celle du théâtre du Marais notamment. Les troupes ont leur théâtre attitré. Cela peut entraîner des querelles ou aussi aboutir à des fusions. C’est ainsi que s’est constituée la Comédie-Française, par l’association de plusieurs troupes dont celle de Molière. Il existe également beaucoup de salles privées au XVIIème siècle. Les gens aisés et raffinés soutiennent le théâtre

finalement refusée par les comédiens de l'hotel de Bourgogne.L'année suivante, »Alexandre le Grand » fut d'abord confié à la troupe de Molière;mais au mépris des usages et de l'amitié de Molière,Racine,mécontent des acteurs,offrit en secret sa pièce à la troupe rivale de l'Hotel de Bourgogne,qu'il jugeait supérieure à celle de Molière. Succès brillant,mais rupture avec Molière. Il écrivit successivement Andromaque,en 1667,une tragédie grecque, »Les Plaideurs » en 1668,sa première et dernière comédie,imitée

mort, ruine… 8/ Entre 1630 et 1680 la tragédie devient l’un des genres majeur capable de passionner des publics très divers, les noble de la Cour, les bourgeois de la ville comme les érudits qu’on appel les doctes. Les créations de Corneille, de Molière, de Racine qui vont apparaître comme des réussites exemplaires partageant les exigences d’une même esthétique : le classicisme. Si la vraisemblance, principe essentiel du classicisme apparaît nécessaire pour émouvoir le spectateur, sa définition

l’Académie royale des sciences et en 1667 l’Observatoire royal. La médecine, quant à elle, applique la théorie des quatre humeurs qui expliquent les « tempéraments » : bile jaune et bile noire, sang et *flegme. Les purges et les saignées dont se moque Molière, servent à évacuer l’une de ces humeurs excédentaire ou malsaine. Toutefois, la médecine progresse grâce à la découverte de la circulation du sang par l’Anglais Harvey. En 1665, l’invention du microscope permettra d’appréhender des mondes infiniment