Bergson Derrière Les Souvenirs Qui Viennent

psychologique) de façon volontaire et systématique (toute idée en moi est fausse). - Enjeu : sortir du doute. - tradition des sceptiques (Pyrrhon d’Elée : on ne peut avoir aucune certitude : abstention de jugement). - Les idées sont en nous. D’où viennent-elles ? des sens ; de la raison. - Je doute de mes idées. Il m’arrive de me tromper en raisonnant, faisons comme si elle me trompait toujours. => plus accès au monde. - Le monde n’est plus qu’une idée, une représentation. Cette idée ne veut

Henri BERGSON (1888) Essai sur les données immédiates de la conscience Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, Professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web pédagogique : http://www191.pair.com/sociojmt/ dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" fondée dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index

conscience. Ces actes ne sont pas seulement les actes manqués, les rêves chez l’homme sain, et tout ce que l’on appelle phénomènes compulsionnels chez le malade ; notre expérience quotidienne la plus personnelle nous met en présence d’idées qui nous viennent sans que nous en connaissions l’origine et de résultats de pensée dont l’élaboration nous demeure cachée Tous ces actes conscients demeurent incohérents et incompréhensibles si nous nous obstinons à prétendre qu’il faut bien percevoir par la conscience

l'exception des noms propres) désignent tous des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins qui ont créé le mot lui-même. Et ce ne sont pas seulement les objets extérieurs, ce sont aussi nos propres états d'âme qui se dérobent à nous dans ce qu'ils ont d'intime, de personnel, d'originalement vécu. Quand nous éprouvons de l'amour

Etre soi, c'est se souvenir : il va de soi que la mémoire est la faculté qui permet d'introduire une continuité dans ce que chacun vit. Sans cela, la vie serait une suite d'instants détachés les uns des autres, sans unité et sans cohérence. L'identité personnelle repose sur le travail de la mémoire qui lie entre elles les expériences vécues et qui me permet de savoir. Être soi-même, c'est faire des choix et les assumer. Se montrer comme l'on est, sans chercher à se cacher derrière un aspect superficiel

subjectivité assaillie par un foisonnement de sensations, d'impressions et de perceptions qui fondent son objet. Plus particulièrement, le monologue remémoratif, illustrant la vie psychique et la durée intime par le biais des réminiscences et du souvenir, permet de mieux appréhender les métamorphoses du sujet dans ses manières de dire et de percevoir le monde et ce, en fonction de son expérience vécue. La question du monologue intérieur a intéressé bon nombre de chercheurs et a fait l'objet

décrie la vie telle qu’elle se manifeste, telle qu’on la voit et qu’on l’observe. Quand il dit qu’on va expliquer la vie sur la vie c’est la vie telle qu’elle se caractérise. Du point de vue substantialiste ; c’est quand on s’intéresse à ce qui est derrière les choses. Jean Rostand dit que l’on ne trouverait rien d’autre que de la matière pour expliquer la vie. En un sens on peut dire que la biologie moderne a caractérisé le programme et la postérité de Descartes. 3°) Vitalisme et mécanisme : leurs

des auto-portrait. - il a fait 2 grands ouvrages : son enjeu est de trouver la vérité. Sa méthode : douter, analyser les vérités et voir si elles résistent au doute, il va douter de tous les préjugés qu’il avait eu avant. Il doute des vérité qui viennent des sens et des vérités qui résultent de raisonnements (2+2=4 vérités mathématiques). - pour Descartes, le doute est radical, mais ce qui reste indubitable est le fait que l’on pense, on ne peut pas douter d’être en train de douter.“Cogito ergo sum”

Thèse soutenue  : Henri Bergson pour l'une des figures majeures du courant des « philosophies de la vie » [footnoteRef:1] . L'évolution créatrice publié en 1907 associera définitivement à la philosophie bergsonienne l’image de « l'élan vital » . [1: Aux côtés de Nietzsche, de Dilthey et de Simmel.] La réflexion de Bergson entamée dans ses précédents ouvrages ( Essai sur les

Henri Bergson : la notion de duréeEssai sur les données immédiates de la conscienceINTRODUCTIONEn publiant en 1889 l'Essai sur les données immédiates de la conscience, Bergson jette les bases d'une philosophie profondément originale et novatrice, en total décalage avec les courants de pensée de son époque. Contre l'intellectualisme qui pose le primat des opérations de l'intelligence, il affirme l'immédiateté de l'intuition ; contre l'associationnisme qui explique la vie psychique par la seule juxtaposition