Bestombes

débarqué à New-York, invente à la grande satisfaction de l'administration de la Quarantaine. »[204][204] De même, l'onomastique symbolique du roman marquait une frontière infranchissable entre le monde de la fiction et celui de la réalité. Ainsi, Bestombes et le général des Entrayes, tous deux agents de la mort, selon l'adage "nomen omen", portaient un nom en accord avec leur fonction. Un toponyme tel que Noirceur-sur-Lys, ne pouvait. lui non plus, dans le contexte de la guerre, passer inaperçu. Il

peine débarqué à New-York, invente à la grande satisfaction de l'administration de la Quarantaine. »[204] De même, l'onomastique symbolique du roman marquait une frontière infranchissable entre le monde de la fiction et celui de la réalité. Ainsi, Bestombes et le général des Entrayes, tous deux agents de la mort, selon l'adage "nomen omen", portaient un nom en accord avec leur fonction. Un toponyme tel que Noirceur-sur-Lys, ne pouvait. lui non plus, dans le contexte de la guerre, passer inaperçu. Il

grande machine de la guerre ruine les comportements et paralyse toute réaction humaine (cf. Godard, 1991, p. 73). A l’arrière, la situation n’est cependant guère meilleure pour Bardamu. Les civils (Lola, Musyne, Puta, les commerçants, le docteur Bestombes…) pires que les militaires pour qui la guerre n’est finalement qu’un métier, veulent renvoyer Bardamu « daredare » au front « se faire casser la gueule »50 : que ce soit par inconscience, par mauvaise foi ou par cynisme, eux aussi collaborent tous