Bestombes

travers le parodique Professeur Bestombes, Céline s’attaque de façon polémique à Gustave Roussy et au « traitement moral des psychonévroses » par la persuasion et l’électricité. Médecin-chef du Centre Neuropsychiatrique de la Dixième Armée à sa création, en avril 1915, Roussy publie en 1917 Les Psychonévroses de guerre et en 1918 Traitement des psychonévroses de guerre. Il dirige l’hôpital Paul Brousse à Villejuif qui se travestit en Bicêtre dans le roman. Le savant Bestombes se réfère aussi à une autre

Céline se contente souvent d'en reproduire le discours en le parodiant pour mieux mettre à nu les mécanismes d'oppressions qui y sont à l'oeuvre : l'imitation moqueuse de la rhétorique patriotique et scientifique dans les tirades du professeur Bestombes p101/104 en offre un bel exemple. En permettant une mise à distance face aux événements et aux sentiments, le rire célinien est donc à la fois libérateur et dénonciateur : il vient sans cesse désamorcer le tragique des situations pour mieux en montrer

Chapitre 7, page 72 : l'Impasse des Bérésinas, Mme Hérote, la maquerelle, les amours avec Musyne ; page 84 : le Val-de-Grâce puis l'hôpital de Bicêtre, la comédie de la ferveur patriotique par le professeur Bestombes ; page 89 : le père Birouette ; page 90 : Brandelore ; page 92 : discours de Bestombes à Bardamu ; page 94 : les visites de la mère, la zone. Chapitre 8, page 98 : la sociétaire de la Comédie-Française. Chapitre 9, page 102 : les Puta ; page 105 : Jean Voireuse ; page 107 : visite à la

il est victime devant le Tir des Nations, qui lui permet de se réfugier dans la folie. Mais, comme les militaires des commissions de réforme, les médecins et infirmières, les civils qui jouent la comédie de la ferveur patriotique (le professeur Bestombes), n'ont qu'une hâte : renvoyer le militaire blessé au « casse-pipe » (titre d'un autre livre de Céline), il préférera partir en Afrique (page 114). LA COLONIE : Le tableau de la colonie est nourri du séjour que Louis-Ferdinand Destouches a fait

symbolique du roman marquait une frontière infranchissable entre le monde de la fiction et celui de la réalité. Le nom même du narrateur est soumis à une sélection de Céline, en effet il signifie « qui se meut avec son barda, son fardeau ». De même Bestombes et le général des Entrayes, tous deux agents de la mort, selon l'adage "nomen omen", portaient un nom en accord avec leur fonction. Un toponyme tel que Noirceur-sur-Lys, ne pouvait lui non plus, dans le contexte de la guerre, passer inaperçu. Il

moins, le père Birouette. Il avait entrevu la mort. Notre médecin-chef aux beaux yeux, le professeur Bestombes, avait fait installer pour nous redonner de l’âme, tout un appareillage très compliqué d’engins électriques étincelants dont nous subissions les décharges périodiques, effluves qu’il prétendait toniques et qu’il fallait accepter sous peine d expulsion. Il était fort riche, semblait-il, Bestombes, il fallait l’être pour acheter tout ce coûteux bazar électrocuteur. Son beaupère, grand politique

moins, le père Birouette. Il avait entrevu la mort. Notre médecin-chef aux beaux yeux, le professeur Bestombes, avait fait installer pour nous redonner de l’âme, tout un appareillage très compliqué d’engins électriques étincelants dont nous subissions les décharges périodiques, effluves qu’il prétendait toniques et qu’il fallait accepter sous peine d’expulsion. Il était fort riche, semblaitil, Bestombes, il fallait l’être pour acheter tout ce coûteux bazar électrocuteur. Son beau-père, grand politique

moins, le père Birouette. Il avait entrevu la mort. Notre médecin-chef aux beaux yeux, le professeur Bestombes, avait fait installer pour nous redonner de l’âme, tout un appareillage très compliqué d’engins électriques étincelants dont nous subissions les décharges périodiques, effluves qu’il prétendait toniques et qu’il fallait accepter sous peine d’expulsion. Il était fort riche, semblait-il, Bestombes, il fallait l’être pour acheter tout ce coûteux bazar électrocuteur. Son beau-père, grand politique

le père Birouette. Il avait entrevu la mort. Notre médecin-chef aux beaux yeux, le professeur Bestombes, avait fait installer pour nous redonner de l’âme, tout un appareillage très compliqué d’engins électriques étincelants dont nous subissions les décharges périodiques, effluves qu’il prétendait toniques et qu’il fallait accepter sous peine d expulsion. Il était fort riche, semblait-il, Bestombes, il fallait l’être pour acheter tout ce coûteux bazar électrocuteur. Son beau-père, grand politique

compagnons. Même s`il présente le type comédien parfait dans le récit, Branledor n`apparît comme un antagoniste, il est celui qui a compris qu`il fallait jouer la comédie dans ce marasme de guerre, il est avant tout un débrouillard. Le professeur Bestombes est le psychiatre chargé de traiter la peur des blessés-choqués. Sa démarche thérapéutique consiste à leur donner des doses généreuses de la parole patriotique accompagnées de chocs électriques. Amical et paternel il participe à la connivence de