Bicentenaire Lyonel Trouillot

d’un livre nommé « La Ceinture » écrit par Ahmed Abodehman en 2000. Le troisième est extrait du livre écrit par Amadou Kourouma sous le nom de « Allah n’est pas obligé » parut en 2000. Le dernier est extrait du roman, intitulé « bicentenaire » écrit par lyonel trouillot en 2006. Ces quatre extraits racontent l’enfance d’un personnage par ses propres yeux quelques années plus tard. La problématique que nous allons traiter est : en quoi la vision de l’enfance dans ces quatre textes diffère-t-elle 

comme la plupart de ses| |textes non dramatiques depuis Ultravocal (1972) –, cette œuvre limite est aussi le récit des déchirures d'une société minée par une gangrène | |populiste autoritaire et obscurantiste qui a conduit, en l'année de son bicentenaire, le pays haïtien au fond d'un gouffre que préfiguraient | |déjà, jusqu'à un certain point, L'oiseau schizophone (1993) et la série picturale des « Têtes » (1999-2000). | |Accroché obstinément à son bout d'île

introduire le multiculturalisme et à y généraliser le principe d’identité plurielle et de citoyenneté multiculturelle. Un autre motif non moins intéressant justifie l’intérêt de l’Haïtien pour cette question d’identité. En 2004, Haïti célèbre le bicentenaire de son indépendance et beaucoup de citoyens s’accordent à dire que cet anniversaire doit être le prétexte d’une véritable réflexion sur l’Haïtien l’amenant à questionner l’haïtianité pour y dégager son essence et du même coup lui permettre de se

concourir à expliquer son possible empoisonnement que la version officielle réfute, en arguant la thèse du suicide. De toute façon, ce drame préfigure la manière dont le libéralisme politique sera bafoué durant les cinquante années à venir, jusqu’à ce bicentenaire de notre indépendance. De la théorie à la pratique Pourtant, le combat des parlementaires de l’après-formidable mouvement de 1946 n’a pas été vain. La Charte de 1950 pose des balises pour protéger la fortune publique. En particulier le trafic

––––––––––––––––––––––––––– 5. Chacun voit midi à sa porte. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6 Dans cette évocation de la ville de Port-au-Prince par l’écrivain haïtien Lyonel Trouillot, quel rôle jouent les répétitions de l’adjectif indéfini chaque et des pronoms indéfinis chacun et chacune ? Ces villes dans la ville… Il y a ce qui reste de ce Port-au-Prince1 où tout le monde connaissait plus ou moins tout le monde