Biographie Jeanne Duval

III. LA FEMME BAUDELAIRIENNE Les poèmes XXII (parfum exotique) à XXXIX constituent le cycle de Jeanne Duval. Il y décrit entre autre son parfum comme une odeur chaude, sa chevelure comme une toison et sa beauté comme unique. Puis il commence par la comparer à un vampire, un chat qui lui griffe le coeur ou à une guèpe qui le pique avec son dard et écrit même qu'elle est maudite. Jeanne Duval est aussi une femme fantasmée, elle est la « Vénus noire ». Ensuite, les poèmes XL (Semper Eadem)

Les Fleurs du Mal est une œuvre écrite par Charles Baudelaire qui fut condamné à se publication en 1857. Très souvent ses Poèmes évoquent des figures féminines, dont Jeanne Duval, sa première amante. Dans « Le Vampire », poème se trouvant dans la première section « Spleen et Idéal », Baudelaire représente une déclaration de haine d’un homme plaintif à une femme qui le tient sous l’emprise de la passion. Nous allons voir que ce poème couvert d’un propos hostile qu’il est en réalité un témoignage amoureux

scandaleuse. Il y séjourne 45 jours : les paysages ensoleillés et les rêveries marines seront l'inspiration de quelques-uns de ses poèmes. A son retour, en 1844, il fut priver de sa fortune familiale et tente de se suicider un an plus tard. Il s'éprend à Jeanne Duval : la Vénus Noire qui traverse ses vers et sa vie de manière orageuse. Il participe à l'agitation politique et sociale de Paris et fonde un journal révolutionnaire. Il dénonce le coup d'état de 1851 et renonce par la suite à toutes activités

puits d'inspiration. C'est cette vie de plaisirs et de dépenses qui amènera son beau-père, Général, à l'envoyer en exil sur l'île de La Réunion. Mais contre toute attente, Baudelaire n'en revient que plus ivre d'exotisme. Il rencontre notament Jeanne Duval, somptueuse déesse métisse, qui deviendra sa maitresse et lui incitera de nombreux poèmes sur le plaisir charnel et l'envie d'ailleurs. Mais alors qu'il revient à Paris, le poète se voit contraint de quémmander de l'argent à son notaire (sous

Quartier Latin) et se fera virer ; baccalauréat, décide d'avoir une vie de bohème 1841:Sa famille le pousse à voyager vers les côtes africaine, il fera une escale à l'ile Bourbon : inspiration qui lui vaudra ses premiers écrits à son retour 1842:Jeanne Duval → maîtresse 1844 : Placé sous tutelle judiciaire par sa famille:devient journaliste, critique d'art et critique littéraire 1847:Edgar Poe → écrivain américain ; Marie d’Auburn → plusieurs poèmes 1857:Les fleurs du Mal, condamné pour immoralité :

titre annonce que le poète est capable de voir la beauté dans la réalité la plus misérable et la plus sordide mais aussi qu'il est fasciné par l'aspect maléfique qu'il peut y avoir dans la beauté. Le Serpent qui danse est un des poèmes dédié à Jeanne Duval, amour de Baudelaire et qui exerce sur lui une fascination sensuelle. Le poème peut être lu comme un voyage sur la mer du désir. Aussi cet texte est un des textes les plus sensuels du recueil (comparacio dona molt sensual !) Il appartient au

sensuelle et envoûtante, figure maternelle et aimante, mais aussi beauté inaccessible, allégorie de l'absolu. Les Fleurs du mal sont divisées en quatre cycles, dont les premiers s'inspirent de trois de ses maîtresses : on distingue ainsi le cycle de Jeanne Duval, le cycle d'Apollonie Sabatier, semi-mondaine présentée par Baudelaire comme une madone pure et inaccessible, le cycle de la comédienne Marie D'Aubrun, et un quatrième cycle consacré à des femmes diverses, réelles ou fictives. Le poète divise

Charles Baudelaire commenças à le détester peu après. En 1841 son beau-père le fit embarquer quasi de force sur le Paquebot-des-Mers-du-Sud, pour un long voyage à destination des Indes. Peu après son retour en France, en 1842, Baudelaire rencontra Jeanne Duval, dont il fit sa «Vénus noire» l'incarnation de la femme exotique. A sa majorité le jeune poète reçu l’héritage de son père, qu’il dilapida très vite ! C’est pour cela que sa mère et son beau-père décidèrent de le mettre sous tutelle, pousser par

à commencer par Jeanne Duval ont eu au moins épisodiquement, des « amitiés » féminines. Les femmes fantasmées De ces femmes réelles, en particulier de Jeanne Duval et de Mme Sabatier, Baudelaire accentuera les traits jusqu’à en faire de véritables icônes. Jeanne Duval devient la « Vénus noire », incarnation de l’amour sensuel. Plus que la volupté, Baudelaire voit dans cette femme une source d’évasion par l’exotisme ou par le plaisir esthétique. La beauté brune de Jeanne Duval, le parfum de sa chevelure

inspiré par Jeanne Duval, une créole qui fût sa compagne. Ces deux quatrains et ces deux tercets sont composés d’Alexandrin et l’ensemble relève du registre lyrique. Comment la femme aimée guide-t-elle l’auteur vers un Eden décrit de manière suggestive ? Dans un premier temps nous essaierons de montrer en quoi la femme joue un rôle de guide. Dans un second temps nous nous attacherons à la manière dont Charles Baudelaire décrit ce paysage Edénique. La femme, en l’occurrence Jeanne Duval n’est pas