Bioéthique

personne humaine potentielle Le tribunal administratif d’Amiens a rendu une décision le 9 mars 2004 : l’embryon et le fœtus sont des choses humaines Cela n’empêche pas le droit d’organiser la protection de ces embryons et ces fœtus. Les lois bioéthiques sont là pour règlementer tout ce que l’on peut faire au niveau médical et dire ce qui est acceptable ou non en France. Les premières datent de 1994, elles avaient déjà réglementé la question de la fécondation in vitro, des embryons congelés. Une

composé de 33 membres pour la plupart médecins ou chercheurs mais également juristes, philosophes ou théologiens. En 1990, chiffre record: 2 500 enfants sur 800 000 naissances sont nés par fécondation In vitro. En 1994, les premières lois sur la Bioéthique sont adoptées par les citoyens français. Elles précisent dans quel cas les couples français sont autorisés à avoir recours à des méthodes de PMA. De plus, elles fixent les conditions du don, de l'utilisation et de la conservation des éléments du

corps humain et l’animal. A- Le corps humain C’est l’enveloppe charnelle de la personne. Il est, donc, indissociable de la personne. Le corps humain fait indéniablement partie des choses sacrées. La loi du 29 juillet 1994 (la loi dite de bioéthique) a introduit, dans le code civil, un nouveau chapitre : Du respect du corps humain. a- Les principes Article 16-1, alinéa 1 : « Chacun a droit au respect de son corps ». Ce principe est décliné en deux sous-principes : - Le principe d’inviolabilité

noyau de cellules embryonnaires  1984 : Clonage d'un mouton par séparation des cellules d'un embryon 1994 : - Quatre veaux clonés par séparation des cellules d'un embryon, Nouvel essai chez l'homme sur des embryons non viables, Premières lois de bioéthique 1996 : Naissance de Dolly, la brebis clonée à partir d'une cellule de glande mammaire 1997 : - Naissance de Polly, brebis clonée et transgénique , Naissance de deux singes rhésus clonés. 1998 : Naissance de Marguerite, première vache française

Ethik DIE ZEITUNG A propos d’un ouvrage publié par l’UNESCO Défis éthiques autour des nanotechnologies Jean Martin* * Le Dr Martin, privat-docent, est membre du Comité international de bioéthique de l’UNESCO et de la Commission nationale suisse d’éthique. Les développements scientifiques actuels offrent des perspectives dont l’auteur de ces lignes, au terme d’une carrière de santé publique où il s’est beaucoup intéressé à l’éthique, constate qu’elles ont des côtés bousculants, décoiffants

Dons d’organe  Les règles juridiques qui encadrent le don, le prélèvement et la greffe d’organes viennent de la loi de 2004 relative à la bioéthique (Bioéthique vient de « bio », qui veut dire « vivant », et d’« éthique », qui signifie « ce qui est bon et utile pour l’homme », La bioéthique s’intéresse aux activités médicales et de recherche qui utilisent des éléments du corps humain. Par exemple : greffe d’organes, l’assistance médicale à la procréation, le dépistage de maladies faisant appel

légalisation de l’avortement en 1975 et la procréation médicale assistée (PMA) en 1978. Des lors, l’embryon est un sujet sensible dont le droit français a énormément de difficulté à gérer. En effet, le statut de l’embryon est relégué à la loi de bioéthique du 29 juillet 1994 qui le classe comme un « produit du corps humain » ce qui est équivalent à un animal de compagnie. Cette loi autorise la recherche sur l’embryon mais n’a pas pour but de soigner un embryon malade. Le prélèvement des cellules d’un

de cellules par des règles éthiques et juridiques rigoureuses. Dans le domaine de la bioéthique et des greffes, deux lois sont à connaître : elles fondent le système français, qui répond à quatre grands principes. • Bioéthique : deux lois à connaître • Greffes : quatre grands principes bioéthiques BIOETHIQUE : DEUX LOIS A CONNAITRE Après plusieurs années de débat, les deux lois de bioéthique du 29 juillet 1994 fixent des règles au don et à l'utilisation des produits humains :

cet effet, dans cette, réflexion il s’agira de s’interroger sur :  Qu’est ce que le bien ? Pourquoi s’interroger sur la bioéthique ? Comment instaurer un ordre social fondé uniquement sur le bien  ELUCIDATION CONCEPTUELLE D’emblée pour la clarté de notre exposé, nous distinguons Morale, éthique et bioéthique Selon Philippe Mérieux dans son ouvrage Choix d’éduquer, la morale est entendue comme « un ensemble de normes sociales concernant

analyses, très clair et complet. J. FIALAIRE et E. MONDIELLI, Droits fondamentaux et libertés publiques, coll. Universités Droit, éd. Ellipses, 2005. Points forts : développements importants sur la protection du statut du corps humain et de la santé (bioéthique etc.), droits des étrangers, et sur les dimensions relatives à la liberté individuelle et à la sûreté (dimension pénale et de procédure pénale). Développements sur les aspects européens et internationaux (textes et jurisprudence). J. MORANGE, Manuel