Droit des personnes
Qu’est ce que le droit ?
Jean-Pierre Monnier est le grand civiliste du 20ème siècle. Pour lui, il y a plusieurs définitions dans la maison du droit. Néanmoins, une certaine définition du droit est majoritairement retenue : le droit objectif, dit-on, « c’est l’ensemble des règles qui régissent la vie des hommes en société » sanctionné par les autorités publiques.
Cette définition du droit traduit une certaine conception du droit : la conception positiviste ou encore formaliste du droit.
Le droit c’est les lois, les décrets, les ordonnances, les arrêtés, les décisions de justice. Le droit est, donc, partout. Il existe une autre conception du droit, qui ne se focalise pas sur l’aspect extérieur, formel du droit mais sur l’objet et la finalité de ces règles de droit. Quelle est la finalité du droit ? Aristote, un philosophe, a beaucoup réfléchit. Dans son ouvrage, il essaye de déterminer le comportement vertueux, les bons comportements dans différents domaines. Pour lui, le bon comportement est un juste milieu. Il consacre un chapitre au droit. Le droit est un des « bon comportement ». Pour Aristote, la justice, le droit a pour finalité d’attribuer à chacun sa juste part de bien et de mal, de profit et de perte.
Les juristes Romains (à la base du droit civil) on repris cette définition. En effet, on retrouve dans les Institutes (équivalent d’un manuel de droit) la définition du droit : « Jus sest suum cuique tribuere » (le droit s’est attribué à chacun le sien). Cette définition doit être détaillé. Trois éléments se dégagent de cette définition :
-Un objet : « le sien ». Ce sont les biens extérieurs qui s’opposent aux biens internes de l’homme (son honneur, sa vie privée, son respect). Les biens extérieurs sont la richesse, les biens matériels.
-Les sujets : « chacun » Le droit s’occupe des personnes.
-Une finalité : « attribué » Les relations entre les biens et les personnes et, plus précisément, déterminer les causes et les