Bipédie

BIOMÉCANIQUE BIOMÉCANIQUE DE LA BIPÉDIE I. THÉORIE DE LA BIPÉDIE : On ne descend pas du singe --> bipédie initiale. L’homme a toujours été bipède et est cousin du singe. La bipédie n’est pas une forme d’évolution mais un trait commun à tous les hominidés. II. ÉVOLUTION DU BASSIN HUMAIN : Le bassin : 1) Organe clé de la locomotion. 2) Élément de transition des forces du tronc vers les membres et inversement. 3) Plages d’insertions musculaires. 4) Carrefour qui enregistre un grand nombre

Voici les critères d'appartenance à la lignée humaine : bipédie (troue occipital au milieu du crâne, bassin court et large), important capacité crânienne, face verticale (front droit, angle facial s’approchant des 90°), arcade dentaire parabolique, prémaxillaire redressé et culture. 3) Le caractère buissonnant de la lignée humaine Espèces | Datation | Innovation majeures | Autres caractéristiques | Australopithèque | -4 à -1 Ma | Bipédie | Localisé en Afrique | Homo Habilis | -2.5 à -1.5 Ma

1978, Mary Leakey découvre à Laetoli (Tanzanie) des empreintes de pas dans des cendres volcaniques datées de 3,6 millions d'années. Ces traces fossiles sont aujourd'hui considérées, par tous les spécialistes, comme celles d'Hominidés pratiquant la bipédie. À partir de la seule exploitation du document, montrez que les empreintes de Laetoli sont attribuables à un Hominidé bipède qui possède des caractéristiques de l'homme moderne et des caractéristiques du chimpanzé. Document : Les empreintes de

horizontale : il y a donc un renforcement caractéristique de cette ceinture pelvienne : les ilions s’allongent, les ischions viennent se réunir avec les ilions en formant une membrane osseuse qui les réunit. [pic] • Le pubis est modifié pour la bipédie : il ne se développe pas vers l’avant mais émet une apophyse vers l’arrière (le post-pubis). On a une « inversion » du pubis qui parfois, se soude sur l’ischion. Remarque : cette inversion a été retrouvée chez les dinosaures bipèdes. Elle résulte

caractères communs avec l’homme. Les figures 9, 10,11permettent de dégager les traits communs et de mettre en évidence les différences. Parmi les premiers, notons : grande taille, absence d’appendice caudal, présence de main, même formule dentaire, bipédie (occasionnelle) et marche plantigrade. Mais en opposition : face allongée par rapport au crâne (prognathisme), mâchoire puissante, sans menton, à arcade dentaire en U et fortes canines, membreantérieur très long(adapté à la progression dans les arbres)

l’appartenance d’un fossile à la lignée humaine. 1 Caractères liés à la bipédie exclusive Bien que les chimpanzés soient capables d’adopter une posture bipède, leur mode de déplacement privilégié est le knuckle-walking (marche à 4 pattes, en appui sur les phalanges des mains). Par contre, la bipédie est le mode de déplacement normal pour l’Homme. De nombreuses modifications du squelette ont été nécessaires pour réaliser cette bipédie. La principale adaptation concerne le bassin qui chez l’Homme est

ce clade). La présence du sinus frontal et la fusion prénatale des os du poignet sont deux innovations partagées par l’homme, le Chimpanzé et le gorille : ces deux innovations sont apparues donc avant l’ancêtre commun à ces trois espèces (N2). La bipédie permanente n’est acquise que pour la lignée humaine, donc situé après le nœud 3, après l’ancêtre commun à l’homme et au Chimpanzé, puisque le Chimpanzé n’est pas un bipède permanent. Les caractéristiques de l’ancêtre commun à l’homme, au Chimpanzé

un ensemble de caractères anatomiques révélés par l’analyse des squelettes. Il s’agit principalement de l’acquisition de la bipédie et de l’augmentation du volume cérébral. L’acquisition de ces caractéristiques anatomiques semble avoir conditionné l’évolution du psychisme qui peut être également suivie par l’étude de l’outillage lithique associé aux restes osseux.  La bipédie se traduit dans le squelette par une colonne vertébrale à 4 courbures, par un bassin comportant un os iliaque court et large

primates, la bipédie, quant à elle a jouée un rôle important dans le processus de distinction. Bien qu'il soit possible que certains primates puissent être bipède à courts termes, l'humain lui reste le seul hominidé à être bipède de façon permanente. Toujours dans le même texte, plusieurs chercheurs ont tenté de classer des fossiles sur la lignée évolutive humaine. Il cherche donc à retracer l'évolution d'attributs que sont devenue les humains actuels on peut voir dans cette liste, la bipédie comme facteur

un pouce opposable aux autres doigts de la main, des ongles plats et des orbites en façade (favorisant une vision binoculaire). Les grands singes dits « hominoïdes » se caractérisent par l'absence de queue et la pratique au moins partielle de la bipédie. Excepté l'homme qui a colonisé toute la planète, les primates vivent dans les régions intertropicales du globe (Australie exclue). « Un arbre phylogénétique traduit des liens de parenté entre des espèces. Pour chaque caractère on définit deux états