Bleu Rouge Noir

frustration de ne pas vivre à Paris, désigné ici par une périphrase banale mais valorisante « la capitale » => le héros rappelle les personnages romantiques (Rastignac dans Le Père Goriot, Rubempré dans Illusions Perdues, Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir) rêvant de quitter leur province pour Paris. - Enfin, l’expression « la route la plus longue » achève de peindre Frédéric comme un spectateur (cf. épilogue où il dit à son ami Deslauriers que ses projets ont échoué par « défaut de ligne droite »)

le mal. Son destin est donc nécessairement exceptionnel. Ou bien ce sont les passions vécues par le héros qui sont hors du commun et absolues, comme l’amour du chevalier Des Grieux dans Manon Lescaut de l’Abbé Prévost, ou Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir. Ce type de héros correspond finalement aux codes de la littérature dite « romanesque » : grandes passions, intrigues fleuves, souffle épique. Cette conception du héros a ses racines dans deux formes littéraires qui sont à la source du roman :

Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830. Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est un écrivain réaliste du XIXe s. pour qui "le roman est un miroir que l'on promène le long d'un chemin". Dans le passage précédent, correspondant au début du roman, le narrateur vient de présenter la ville de Verrières, théâtre des événements qui seront racontés par la suite. Il adopte le regard d'un voyageur qui découvre la ville, les différents bâtiments et les habitants. Si, en entrant à Verrières, le voyageur demande

existe pour montrer à chaque individu qu’il possède ses propres caractéristiques et que celles-ci l'aide à se différencier des autres. Mais, elle est la source de nombreux affrontements. Stendhal publie en 1830 l'un de ses plus grands romans « Le rouge et le noir » dans le lequel il écrit: « J'ai assez vécu pour voir que la différence engendre la haine». Même si je n'ai pas « assez vécu » et que j'ai encore tout à apprendre de la vie, je suis d'accord avec ce que dit l'auteur. Je vais affirmer cette

donnait d'éclat et délévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance". Puis pour finir, un héros peut nous faire rêver grâce a son destin, ses aventure. Contrairement aux héros mythologiques, le héros tel que Julien Sorel dans le Rouge et le Noir de Stendhal ou bien encore Zadig dans Zadig et la destinée de Voltaire nous fascinent car ils partent de presque rien et grâce à leurs histoires deviennent des gens prestigieux, des héros. C'est ainsi que Julien Sorel, fils de charpentier, passe

Chacun de ces texte s’avèrent être une scène de rencontre. Le premier texte étudié est extrait du roman La princesse de Clèves rédigé par Madame de Lafayette et est paru en 1678. Le deuxième extrait provient du roman Le rouge et le noir de Stendhal rédigé en 1830. Gustave Flaubert a écrit L’éducation sentimentale en 1869 dont se trouve être extrait le troisième texte de ce groupement et enfin nous trouvons ici un incipit d’Aurélien, récit écrit par Louis Aragon en 1944. Quelles

accomplissant des actes dignes d’admiration : • C’est le cas de tous ces personnages qui par la force de leur caractère parviennent au statut de héros, parviennent à se hisser dans la société : cf romans d’apprentissage (Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir : par sa fin tragique et l’amour de deux femmes, il acquiert, grâce à sa force de caractère…, le statut de héros). 2/ Cependant, on ne peut que constater la place de plus en plus importante que prennent les personnages ordinaires dans la production

séjourner le plus souvent possible. Il écrit une sorte de journal où il raconte l'Italie, pays de la beauté, du plaisir de vivre et de l'amour et commente les mœurs des habitants et fait sentir la richesse culturelle de ce pays. Dans l'oeuvre « Le rouge et le Noir » , il décrit la vie de Julien Sorel, qui devient précepteur des enfants de M. de Rênal, maire ultra-royaliste de la ville de Verrières. Il conquiert le cœur de Mme de Rênal, mais doit rivaliser de tartufferie pour que son époux ne s’en rende

Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique du XIXe siècle, deuxième sous-titré Chronique de 1830 est un roman écrit par Stendhal, publié pour la première fois à Paris chez Levasseur en novembre 1830, bien que l'édition originale1 mentionne la date de 1831. C'est le deuxième roman de Stendhal, après Armance. Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai : Ten Novels and Their Authors parmi les dix plus grands romans. Le roman est divisé en deux parties : la première partie retrace

accusé d'être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l'inspecteur des routes qui laisse l'eau croupir et le bourbier se former. » Stendhal, Le Rouge et le Noir , 1830 Exercice n°1 2. En quoi le projet réaliste est-il « scientifique » ? « Aujourd'hui que le Roman s'est imposé les études et les devoirs de la science, il peut en revendiquer les libertés et les franchises », écrivent les frères