Blondeur

Fouillés des hydres et des lames ! Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs 86 Poèmes Ton quatrain plonge aux bois sanglants Et revient proposer aux Hommes Divers sujets de sucres blancs, De pectoraires et de gommes ! Sachons par Toi si les blondeurs Des Pics neigeux, vers les Tropiques, Sont ou des insectes pondeurs Ou des lichens microscopiques ! Trouve, à Chasseur, nous le voulons, Quelques garances parfumées Que la Nature en pantalons Fasse éclore ! - pour nos Armées ! Trouve, aux abords

de Venise avec des chants lambins. Ses cheveux, en des flots lumineux d’eaux de bains, Déferlent sur sa chair vierge de manteline ; Son pas, soupir lacté de fraîche mousseline, Simule un vespéral marcher de chérubins. Elle est comme de l’or d’une blondeur étrange. Vient-elle de l’Éden ? de l’Érèbe ? Est-ce un ange Que ce mystérieux chef-d’œuvre du limon ? La voilà se dressant, torse, comme un jeune arbre. Souple Anadyomène... Ah ! gare à ce démon ! C’est le Paros qui tue avec ses bras de marbre !

larmes. Ces moments où les personnages se voient pour la première fois sont autant de prétextes pour dessiner le portrait des chevaliers et des dames. Dire toutes les merveilles que Dieu a su mettre en une seule créature, l’éclat de ses yeux, la blondeur de ses cheveux, l’harmonie de ses traits, la grâce de sa silhouette relève d’un exercice d’école que connaissent tous les clercs médiévaux rompus aux arts de la rhétorique. Chrétien de Troyes joue sur les noms de ses héroïnes : Blanchefleur porte

maison. Tout le monde était dans le salon. Théa ne voulait pas déranger et chuchota alors à Hugo « Qu’est-ce que tu fais ? Je ne veux pas être présentée à tout le monde. » Il la regarda et lui fit un clin d’œil. Sa mère avait de beaux cheveux d’une blondeur naturelle, elle était jeune, elle ne devait pas avoir plus de trente-huit ans. Son père également était très jeune, il avait tout juste quarante ans. - Papa, maman, je vous présente Théa, une amie. Elle habite à Paris et a une maison de vacances

j'allais bien et pourquoi je partais, mais je ne lui répondais pas pour que le jeune homme ne reconnaisse pas ma voix. Je m'arrêtais à deux mètres de lui et le contemplais. Il n'avait pas changé, mis à part le fait que ses cheveux étaient entre la blondeur et leur couleur naturelle. Il dû sentir ma présence, car il se tendit et se retourna rapidement. Avant de revoir son visage, ma respiration était très forte et je serrais les poings sous l'énervement. J'étais dans une fureur folle et m'apprêtais

oriental, fier de tes fautes de français, follement fier de ton ignorance des grands usages. Un peu tardive, cette fierté. XI Un jour, à Genève, lui ayant donné rendez-vous à cinq heures dans le square de l’Université, je n’arrivai, retenu par une blondeur, qu’à huit heures du soir. Elle ne me vit pas venir. Je la considérai, la honte au cœur, qui m’attendait patiemment, assise sur un banc, toute seule, dans le jour tombé et l’air refroidi, avec son pauvre manteau trop étroit et son chapeau affaissé

reçues en présent de l’un de ses nombreux amis dothrak. La cité libre de Pentos avait beau prohiber l’esclavage, esclaves elles étaient. Aussi grise et menue qu’une souris, la vieille ne pipait mot. La jeune compensait amplement. Ses yeux bleus, sa blondeur gaillarde et ses seize ans lui valaient la faveur du maître et, tout en travaillant, elle jacassait sans arrêt. Après avoir empli la baignoire avec l’eau chaude montée de la cuisine, elles y versèrent des essences capiteuses et, une fois dévêtue

des parfums féminins Dior, au même titre que « Miss Dior », « Dune » (lancé en 1991) ou « Dolce Vita » (1995). Je crois deviner que la nécessité d’appartenir à une telle gamme peut être en partie à l’origine de thèmes visuels tels que l’or et la blondeur. Annonces pour « Miss Dior » (1993), « Dolce Vita » (1997), « Eau de Dolce Vita » (1998), « Dune » et « J’adore » (1999). Cette sélection permet de resituer le message visuel de « J’adore » parmi d’autres annonces presse des années 1990 pour

Assise dans un grand fauteuil de velours écarlate aux accoudoirs, dossier, en bois sculpté de feuilles d’acanthe dorées, sa robe est moulante et son décolleté profond. Elle se penche vers un client intimidé par sa nouvelle splendeur, sa jeunesse et sa blondeur. Elle tend ses lèvres maquillées vers le désespéré : ŕ Là, sur la bouche, avec la langue… Le client ose s’approcher. Marilyn déplie son grand carré de soie blanche le cadeau d’Alan dont elle recouvre la tête de l’homme et la sienne. Et sous le foulard

Assise dans un grand fauteuil de velours écarlate aux accoudoirs, dossier, en bois sculpté de feuilles d’acanthe dorées, sa robe est moulante et son décolleté profond. Elle se penche vers un client intimidé par sa nouvelle splendeur, sa jeunesse et sa blondeur. Elle tend ses lèvres maquillées vers le désespéré : — Là, sur la bouche, avec la langue… Le client ose s’approcher. Marilyn déplie son grand carré de soie blanche – le cadeau d’Alan – dont elle recouvre la tête de l’homme et la sienne. Et sous le