Bobigny

Paris, 1971). Le 8 novembre, a lieu le retentissant procès de Bobigny, durant lequel Gisèle Halimi défend une jeune fille, Marie-Claire, accusée d’avortement clandestin. Celle-ci, alors agée de 16 ans, s’était faite avorter à la suite d’un viol. Pour en savoir plus : * Lire Le Procès de Bobigny : désobéir pour le droit d’avorter, Gallimard, 2006. Avant-propos de Gisèle Halimi. * Voir le téléfilm Le procès de Bobigny, mars 2006. * Interview de Gisèle Halimi, dans Télérama, mars

les populations, c’est le procès de Marie-Claire Chevalier à Bobigny, en 1972. En effet, cette jeune étudiante de 16 ans a été contrainte d’avorter en secret avec la complicité de sa mère et de trois autres femmes suite à un viol provoqué par un de ses camarades de classe. Ce procès est d’ailleurs une référence à la loi de 1920 qui ‘’réprime la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle’’. Cependant, le procès de Bobigny eut un impact retentissant et contribua à l’évolution vers

été préparée par Simone Veil ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Le vote de cette loi est précédé par certains événements comme la légalisation de la contraception (1967), le manifeste de 334  (1971), le procès de Bobigny (1972) puis le Manifeste des 331 (1973). C'est  Simone Veil ministre de la Santé, qui a été chargée de préparer le projet de loi par Valéry Giscard d'Estaing, peu après son élection à la présidence de la République. La loi est adoptée grâce à la presque

(1) Promulgation = le 18 Janvier 1975 Entrée en vigueur = 19 Janvier 1975, initialement pour une période de5 ans mais depuis reconduite indéfiniment AVANT CETTE LOI La législation de la contraception (1967) Manifeste des 343 (1971) Le procès de Bobigny (1972) Le Manifeste des 331 (1973) VOTE Adopté par presque la totalité des votes des députés des partis de gauche et du centre (sauf petite opp. Droite) Cette loi complète la loi de Newirth qui légalise la contraception à partir de 1972 (Date des

la peine de mort. Ceci a conduit, en 1943, au guillotinage de Marie-Louise Giraud, reconnue comme avorteuse. Cependant, en 1955, l’avortement thérapeutique est autorisé, par le décret du 11 mai. En 1972, se tient le procès de Marie-Claire à Bobigny. Elle est jugée pour avoir avorté mais le jugement confirme que la loi de 1920 n’était plus applicable. En 1975, la loi Veil suspend en partie l’article 317 du Code Pénal pour une période de 5 ans : l’avortement est donc autorisé mais que dans

fondaient sur plusieurs arguments : le droit à l'avortement relevait du droit à disposer de son corps, les IVG clandestines se déroulaient dans des conditions sanitaires préoccupantes et l'accès à la contraception était insuffisant. En 1972, le procès de Bobigny, où fut jugée une jeune fille mineure qui avait avorté après un viol, devient un procès politique autour de l'avortement, qui suscita de larges débats et aboutit à l'acquittement de la prévenue. En 1971 est crée l’association Choisir par Gisèle Halimi

commun entre : (3 pts) - 1ère femme : major polytechnique élue à la cadémie françaiseprefet et Pdg d’une grande entreprise UAP Anne Chopinet -Marguerite Yourcenar -Yvette Chassagne 8) Racontez brièvement et datez l’histoire célèbre du procès de Bobigny ( 4 pts) De quoi est-il le symbole ? Une jeune fille de 16 ans est inculpée sous le coup de la loi de 1920 parce qu elle a avorté ( 1972). Défendue par Gisèle Halimi, ce procès est le symbole de la lutte des femmes pour disposer de leur corps. Elle

"pro-choix" et organise des voyages pour mes femmes voulant avorter dans des pays où l'avortement est autorisé. La même année, 331 médecins déclarent avoir pratiquer un ou plusieurs avortements. Un tournant dans la lutte se passe dans le procès de Bobigny , en octobre et novembre 1972 fut un procès politique de l'avortement en France. Cinq femmes y furent jugées : une jeune fille qui avait avorté après un viol, et quatre majeures, dont sa mère, pour complicité ou pratique de l'avortement. Ce procès

Jean Rostand, elle fonde en 1971 le mouvement féministe « Choisir la cause des femmes » et milite en faveur de la dépénalisation de l'avortement. Elle prendra la présidence de cette association à la disparition de Simone de Beauvoir. Au procès de Bobigny en 1972, qui eut un retentissement considérable, elle défend une mineure qui s'était fait avorter après un viol, en faisant une tribune contre la loi de 1920. Ce procès a contribué à l'évolution vers la loi Veil, votée en décembre 1974 et promulguée

alors utilisées. Ces dernières entraînent entre 50 000 et 100 000 décès dans les années 60. Gisèle Halimi, une avocate du XXeme siècle, estime que les femmes doivent avoir le droit de vouloir ou non un enfant. C’est ce qu’elle défend au procès de Bobigny en 1972. Cette avocate a permis à une jeune fille de 16 ans d’avorter d’un enfant dont le père était le violeur. La victoire de Madame Halimi est un grand pas pour la femme. Effectivement à partir de ce moment, les femmes peuvent se permettre d’espérer