Bobigny

et réclament l'avortement libre. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à descendre dans la rue et à manifester. Le procès de Bobigny La même année, l'avocate Gisèle Halimi fonde l'association "Choisir". Elle lutte pour l'abrogation de la loi de 1920 qui criminalise l'avortement. L'avocate défend également une jeune fille de 15 ans jugée par le tribunal de Bobigny pour avoir avorté illégalement.L'adolescente, sa mère et trois "complices" sont finalement relaxées.C'est un grand pas vers une future

Juge: Mesdames et messieurs, la cours, l’audience du 8 octobre est ouverte. Ceci est un procès à huit clos. Marie-Claire Chevalier ici présente est accusée d’avoir interrompu volontairement sa grossesse ce qui est illégal en France selon l’article 317 du code pénal. Juge : Faites entrer le témoin. (attends) Levez la main droite et répétez après moi « Je jure de dire la vérité et rien que la vérité » Le violeur : (lèves la main droite) Je jure de dire la vérité et rien que la vérité. Juge : Pouvez-vous

« Mouvement de libération des femmes », la légalisation de l’avortement n’était pas encore un droit acquis jusqu’en 1972 où aura lieu l’un des événements le plus marquants de l’histoire de l’avortement. En effet le 8 novembre 1972 a eu lieu le procès de Bobigny durant lequel l’avocate Gisèle Halimi, grande militante féministe, défendra une jeune fille prénommée Marie-Claire accusée d’avortement clandestin. Celle-ci, alors âgée de 16 ans, s’était faite avorter à la suite d’un viol. La jeune fille est relaxée

Messmer(juillet) : Création de l'association Choisir, par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, pour défendre les personnes accusées d'avortement (20 novembre) : plus de 4 000 femmes manifestent à Paris pour le droit à l'avortement 1972 (octobre) : procès de Bobigny, l'avocate Gisèle Halimi fait acquitter une jeune fille de 17 ans qui avait avorté. 1973 (5 février) : 331 médecins font savoir qu'ils ont pratiqué des avortements. 1974 (28 juin) : l'Assemblée nationale vote le projet de Simone Veil ministre

de Jean Rostand, elle fonde en 1971 le mouvement féministe « Choisir la cause des femmes » et milite en faveur de la dépénalisation de l'avortement. Elle prendra la présidence de cette association à la mort de Simone de Beauvoir. Au procès de Bobigny en 1972, qui eut un retentissement considérable, elle défend une mineure qui s'était fait avorter après un viol, en faisant une tribune contre la loi de 1920. Ce procès a contribué à l'évolution vers la loi Veil, votée en décembre 1974 et promulguée

voir la femme considérée uniquement comme une mère ou une épouse, elle n'a cessé de mener une lutte passionnée pour sa libération. Elle meurt à l'âge de 78 ans, et est enterrée dans la même tombe que Jean-Paul Sartre.  4) Le procès de Bobigny Le procès de Bobigny en octobre et novembre 1972 fut un procès pour un avortement en France. Y furent jugées une jeune fille, Marie-Claire, qui avait avorté après avoir été violée ; sa mère, Michelle, deux femmes l’ayant présentée à l’avorteuse et considérées

association à la disparition de Simone de Beauvoir. Au procès de Bobigny en 1972, qui eut un retentissement considérable, elle défend une mineure qui s'était fait avorter après un viol, en faisant une tribune contre la loi de 1920. Ce procès a contribué à l'évolution vers la loi Veil de 1975 sur l'interruption volontaire de grossesse. En mars et avril 2006, les chaines RTL, TSR1 et France 2 ont diffusé Le Procès de Bobigny, un téléfilm de François Luciani dans lequel Anouk Grinberg interprète

« la liste des 343 Françaises qui ont le courage de signer le manifeste « Je me suis fait avorter » », s'exposant ainsi à l'époque à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement. Le procès de Bobigny (1972), Le procès de Bobigny, en octobre et novembre 1972 à Bobigny (Seine-Saint-Denis), fut un procès pour avortement en France. Cinq femmes y furent jugées : une jeune fille qui avait avorté après un viol, et quatre majeures, dont sa mère, pour complicité ou pratique de l'avortement

L'avortement I/ Introduction « Le procès de Bobigny » est un téléfilm français, qui est un bon moyen d'aborder le sujet du droit à l'avortement et qui avait fait polémique dans le passé. L'avortement est une interruption de grossesse volontaire ou non d'une grossesse avant terme. L'avortement avant 1975 était interdit et sanctionné par la justice. Aujourd’hui, il est autorisé malgré quelques règles : il peut être effectué seulement pendant les 14 premières semaines et sous surveillance médicale

possible de prendre un exemple contemporain du projet de loi de Simone Veil : le procès dit de Bobigny dont on peut voir une illustration page du fascicule. Ce procès est l'histoire de Marie Claire Chevalier qui se fit avorter clandestinement en novembre 1971 à l'âge de 16ans. Elle fut dénoncé par le responsable de sa grossesse et jugée le 11 octobre 1972 devant le tribunal pour enfant de la ville de Bobigny. Elle fut défendue par l'avocate Gisèle Halimi, que l'on peut apercevoir à ses côtés sur la