Bobigny

juillet) : Création de l'association Choisir, par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, pour défendre les personnes accusées d'avortement (20 novembre) : plus de 4 000 femmes manifestent à Paris pour le droit à l'avortement 1972 (octobre) : procès de Bobigny, l'avocate Gisèle Halimi fait acquitter une jeune fille de 17 ans qui avait avorté. 1973 (5 février) : 331 médecins font savoir qu'ils ont pratiqué des avortements. 1974 (28 juin) : l'Assemblée nationale vote le projet de Simone Veil ministre de la

INTRO: -Gisèle Halimi= avocate ayant défendu une mère et sa fille ayant avorté → Procès de Bobigny -Participe et signe le traité des 343 salopes ( luttes pour la légalisation de l'avortement) -Fonde l'association « Choisi la cause des femmes » -Amie de Beauvoir, femme engagée -Extrait de La Femme enfermée: elle dit à quel point la femme est « enfermée », « bouclée au foyer »... Problématique: Quels moyens met-elle en œuvre pour convaincre ? Axes de lecture: I) Réflexion solide

féministe « Choisir la cause des femmes » et milite en faveur de la dépénalisation de l'avortement aux côtés de Simone de Beauvoir et de Jean Rostand. Elle prendra la présidence de cette association à la mort de Simone de Beauvoir. Au procès de Bobigny en 1972, qui eut une affaire très médiatisé, elle défend une mineure qui s'était fait avorter après un viol, en faisant une tribune contre la loi de 1920. Ce procès a contribué à l'évolution vers la loi Veil, votée en décembre 1974 et promulguée en

par de nouvelles pratiques, de nouvelles formes de mobilisation ( levée des derniers obstacles juridiques (égalité des sexes, IVG…). Après émancipation pol. & sociale, émancipation sexuelle : loi Neuwirth (1967), manifeste des 343 (1971), procès de Bobigny (1972)… Années 1980-90 : vers la parité en politique. 1980s : A partir des années 80, c'est autour de la notion de parité et de genre que se concentre l'action des féministes françaises. Comme les inégalités perdurent, en particulier dans le domaine

sévèrement réprimé depuis 1920. Le 5 avril 1971, le Nouvel Observateur fait paraître une pétition, « Le Manifeste des 343 », où 343 femmes déclarent avoir subi un avortement, s’exposant à des poursuites pénales (doc 3). En 1972, lors du procès de Bobigny, l’avocate et féministe Gisèle Halimi défend une jeune fille jugée pour avoir avorté clandestinement à la suite d’un viol. La campagne pour la dépénalisation de l’avortement aboutit à la loi Veil, votée en décembre 1974 et promulguée en janvier 1975

le «Manifeste des 53 salopes », qui contient une liste de 343 personnalités qui déclarent avoir avorté. Elles revendiquent, symboliquement ou non, avoir commis cet acte contraire à la loi et en demandent sa légalisation. En 1972 lors du procès de Bobigny concernant une femme ayant avorté suite à un viol, Gisèle Halimi, avocate, plaide, la désobéissance légitime. De nombreuses personnalités défendent la légitimité de l'avortement malgré son caractère illégal lors d'un procès très médiatisé. En 1973

la célèbre avocate Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir créent l'association Choisir pour défendre les personnes accusées d'avortement. Et la même année, plus de 4 000 femmes manifestent dans la rue pour défendre ce droit.  En 1972, le procès de Bobigny, où fut jugée une jeune fille de 17 ans qui avait avorté après un viol fut acquittée grâce à Gisèle Halimi. Le procès suscita de larges débats et devient un procès politique. En 1973, 331 médecins font savoir publiquement qu'ils ont pratiqué des

salopes. Le manifeste des 343 femmes qui déclarent avoir avorté est publié dans Le Nouvel Observateur. Parmi elles, Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Marguerite Duras, Jeanne Moreau, Yvette Roudy et Delphine Seyrig. 1972 : Au terme du procès de Bobigny, Marie-Claire, une jeune femme qui a avorté après un viol, défendue par Gisèle Halimi et soutenue par les mouvements de femmes, est relaxée. La relaxe est en droit pénal français une décision prononcée par un tribunal correctionnel lorsque la preuve

plusieurs personnalités de l'époque qui ont affirmé s'être fait avorter, s'exposant ainsi à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement. Cet appel pour la liberté des femmes de pouvoir avorter est suivi en 1972 par « le procès de Bobigny » où fut jugée une jeune fille mineure qui avait avorté après un viol, ainsi que sa mère et ses trois collègues pour complicité. Ce procès, dont la défense était assurée par l'avocate Gisèle Halimi ouvre un grand débat politique autour de l'avortement

pilule fait partie des consommations courantes à partir de 1970, mais la conception non souhaitée reste importante, le nombre d’avortement clandestin est estimé à plus de 300 000 par an (ce qui entraine un drame physique et psychologique) Le procès de Bobigny a eu lieu en Octobre et Novembre 1972, il a contribué à l’évolution vers la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse. Durant celui-ci cinq femmes ont été jugées : une jeune fille, Marie-Claire C qui avait avorté après un viol et quatre