Bohémond de Tarente

croisade des barons Quatre armées se constituent par des regroupements régionaux : les Lorrains, menés par Godefroy de Bouillon et Baudouin de Boulogne, qui traversent l’Allemagne et les Balkans ; les Normands d’Italie, conduits par Bohémond de Tarente et Tancrède de Hauteville, débarquant en Épire ; les Méridionaux autour de Raymond de Saint-Gilles, qui passent par l’Italie du Nord, la Serbie et la Macédoine ; les Français dont Hugues le Grand, Robert Courteheuse et Robert de Flandre

découverte de « l’autre », les musulmans), Godefroy de Bouillon, duc de Lotharingie, avait plus ou moins pris la tête de l’expédition avec Raymond de Saint Gilles, le puissant comte de Toulouse. A leur côté se trouvait Tancrède ainsi que Bohémond, prince de Tarente (et futur prince d’Antioche), des seigneurs normands venus tenter leur chance en Orient. Pour être bref, à cet instant, aucun baron n’avait manifesté son intention de prolonger son séjour en Terre Sainte hormis Raymond de Saint Gilles (uniquement

amitié de toujours. René Grousset — L’épopée des Croisades 4 Table I. Le pape défenseur de l’Europe : Urbain II II. La croisade populaire : Pierre l’Ermite III. La première croisade : Godefroi de Bouillon, Raymond de Saint-Gilles et Bohémond IV. Le fondateur du royaume de Jérusalem : Baudouin de Boulogne V. Consolidation de la conquête : Baudouin II VI. L’équilibre entre Francs et Musulmans : Foulque d’Anjou et Zengi VII. La deuxième croisade : Au temps de Mélisende et d’Aliénor VIII

avec le combat de Grettir contre Glamr. | | | | | | | |Bohémond de Tarente | | | |1050-1111 | |

Toulouse, Raymond IV de Saint-Gilles, âgé mais chargé de gloire et d'expérience pour avoir déjà combattu les musulmans en Espagne. * Enfin, une quatrième armée part de l'Italie méridionale commandée par le normand Bohémond de Tarente, le fils de Robert Guiscard, qui conquit la Sicile. Bohémond est un guerrier expérimenté, il a déjà combattu les musulmans. Il est accompagné de son neveu, Tancrède de Hauteville, « l'incarnation de l'idéal du chevalier chrétien. » Le gros de l'expédition croisée était

profitent de conditions favorables : les guerres de Byzance contre les Seldjûqides détournent les préoccupations des empereurs vers l’Orient. La Première croisade, enfin, offre aux Normands des possibilités d’expansion en Orient, où le fils de Guiscard, Bohémond, aspire à se tailler une principauté autour d’Antioche. L’impérialisme normand a en effet trois buts principaux et complémentaires : d’une part une installation sur les deux rives de l’Adriatique, ce qui permettrait de contrôler les routes menant

probablement pour cela qu’il demande à Godefroi de traverser le Bosphore au lendemain de l’accord, c'est-à-dire vers le 9 ou 10 avril 1097. Il le mène donc avec son armée sur la côte d’Asie, à Pélékan. Mais la crainte peut également venir de Bohémond de Tarente, le fils de Robert Guiscard, qui mène la quatrième armée de croisés, composée de Normands et dont l’arrivée coïnciderait avec la traversée de Godefroi. Il semblerait que ce soit l’hypothèse la plus probable. Transition : Cette politique d’Alexis

emmené les Flamands et Rhénans (France-Allemagne) fils d’Eustache de Boulogne q Baudouin de Boulogne son frère, qui fondera le comté d’Edesse. q Hugues de Vermandois, frère de Philippe 1er, pour les seigneurs d’Ile de France, de Champagne q Bohémond de Tarente (plus Tancrède )les Normands d’Italie du Sud. q q Miniature 3 : Le croisé : (cf. autrement p 70) extrait d’un psautier anglais du XIIIème siècle faire noter sous le document collé sur la page de gauche q Colorier en bleu ce qui dans son

plus politique de tous ces croisés, et peut-être le seul, fut Bohémond, fils de ce Robert Guiscard, conquérant de la Sicile. Toute cette famille de Normands, transplantée en Italie, cherchait à s'agrandir, tantôt aux dépens des papes, tantôt sur les ruines de l'empire grec. Ce Bohémond avait lui-même longtemps fait la guerre à l'empereur Alexis, en £pire et en Grèce ; et n'ayant pour tout héritage que la petite principauté de Tarente et son courage, il profita de l'enthousiasme épidémique de l'Europe

plus politique de tous ces croisés, et peut-être le seul, fut Bohémond, fils de ce Robert Guiscard, conquérant de la Sicile. Toute cette famille de Normands, trans­plan­tée en Italie, cherchait à s'agrandir, tantôt aux dépens des papes, tantôt sur les ruines de l'empire grec. Ce Bohémond avait lui-même longtemps fait la guerre à l'em­pe­reur Alexis, en £pire et en Grèce ; et n'ayant pour tout héritage que la petite princi­pauté de Tarente et son courage, il profita de l'enthousiasme épidémique de l'Europe