Boileau Satire Vi

qu'il voulait ni ce qu'il ne voulait pas; il levait des troupes par arrêt, il les cassait; il menaçait, il demandait pardon; il mettait à prix la tête du cardinal Mazarin, et ensuite venait le complimenter en cérémonie. Nos guerres civiles sous Charles VI avaient été cruelles, celles de la Ligue furent abominables, celle de la Fronde fut ridicule. Ce qu'on reproche le plus en France aux Anglais, c'est le supplice de Charles 1er, qui fut traité par ses vainqueurs comme il les eût traités s'il eût été

information Learning and ideas Theatre Later lyric poetry Fifteenth-century ‘modernism’ Chartier Charles d’Orléans The anti-courtly reaction ‘Rhétoriqueurs’ Villon Conclusion xxii 1 1 2 2 3 4 6 7 10 12 17 17 18 19 22 23 25 26 27 27 28 29 29 30 vi 2 CONTENTS THE RENAISSANCE The Age of François I The restitution of letters and the renewal of faith The impact of Italy Philology Neoplatonism Neo-stoicism The new learning Erasmus The Evangelical movement Poetry The ‘rhétoriqueurs’ Marot Latin

collectivement les animaux : Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre (IV, 12). La caractérisation malades de la Peste a aussi son originalité en ce qu'elle suggère une situation de difficulté initiale, et très grave (plus que Le Chartier embourbé [VI, 18], Le Lion amoureux [IV, 1], L'Avare qui a perdu son trésor [IV,2], Le Lion devenu vieux [III, 14]). Le titre apparaît comme « dramatique », car la peste était, vu sa morbidité et sa contagiosité, la pire des calamités. Le Préambule Le préambule

voulait, ni ce qu'il ne voulait pas ; il levait des troupes par arrêt, il les cassait ; il menaçait, il demandait pardon ; il mettait à prix la tête du cardinal Mazarin, et ensuite venait le complimenter en cérémonie. Nos guerres civiles sous Charles VI avaient été cruelles, celles de la Ligue furent abominables, celle de la Fronde fut ridicule. Ce qu'on reproche le plus en France aux Anglais, c'est le supplice de Charles ler, qui fut traité par ses vainqueurs comme il les eût traités s'il eût été

l’ailleurs » : – Saint-Amant : « La solitude », p. 192 ; – Rimbaud : « Les Poètes de sept ans », p. 212 ; – Mallarmé : « Brise marine », p. 217 ; – Michaux : « La Cordillera de los Andes », p. 230. • Un groupement sur « l’inspiration poétique » : – Boileau : « Art poétique », p. 195 ; – Fourcade : « Cache-toi objet », p. 237. • Un groupement sur « la femme dans le poème » : – Malherbe : « Sonnet à Caliste », p. 194 ; – Baudelaire : « L’Invitation au voyage », p. 208 ; – Apollinaire : « Poèmes à Lou

dates de représentations des oeuvres : Le Lundi 12 mai 1664, avant-dernier jour des fêtes données à Versailles, Molière fait représenter les « trois actes du Tartuffe » ou « l’hypocrite » (7). La pièce eut un succès très favorable, ce qui, selon Boileau, suscita l’aigreur de La Compagnie du Saint-Sacrement qui fit pression sur le roi pour obtenir l’interdiction de représentation publique de la pièce, jugée « scandaleuse » (8). l’Historiographe de la Compagnie, René de Voyer de Paulmy d’Argenson,

Un journal publie des propos ironiques et injurieux envers un certain type de poésie jugée obscure ou incompréhensible, en | |- Rimbaud, « Alchimie du verbe », Une Saison en enfer |concluant par ce vers de Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ». Vous répondez à ces propos en faisant l’éloge de | |NATHAN Interro des lycées 2008 |l’« obscurité » en poésie. Votre texte sera adressé

inventif, il mêle, avec une étonnante inventivité verbale, tous les registres de langue, sans craindre d'emprunter les procédés des écrits populaires - alliance du merveilleux et du réalisme, recours à l'exagération comique et au grotesque, ton de la satire, scènes de farce et gauloiseries - pour aborder les grandes questions de son temps: l'éducation, la guerre, la liberté de pensée confrontée à l'obscurantisme religieux. La liberté de ton de Pantagruel (1532) et de Gargantua (1534 ou 1535), ses écrits

inventif, il mêle, avec une étonnante inventivité verbale, tous les registres de langue, sans craindre d'emprunter les procédés des écrits populaires - alliance du merveilleux et du réalisme, recours à l'exagération comique et au grotesque, ton de la satire, scènes de farce et gauloiseries - pour aborder les grandes questions de son temps: l'éducation, la guerre, la liberté de pensée confrontée à l'obscurantisme religieux. La liberté de ton de Pantagruel (1532) et de Gargantua (1534 ou 1535), ses écrits

l’embellisse, le roman est toujours en position d’accusé. « Boue de la littérature », le roman, ce parvenu de la République des Lettres, n’a pas ses lettres de noblesses : il n’est pris en compte ni par la poétique d’Aristote, ni par celle de Boileau. Le législateur du Parnasse considère le roman comme « nul et non avenu du fait de sa roture et de lʹinsuffisance de ses quartiers de noblesse ». (Pierre Chartier, Introduction aux grandes théories du Roman). Kibédi Varga, lui, ramène le « peu