Bonheur Accomplissement

..................................................................... 1 Poison nº 1 • Décider par avance d’une idée de bonheur pour soi .......................................................................... Poison n°2 • Ne pas s’aimer soi-même ............................................. Poison nº 3 • Nier qu’il puisse y avoir pour soi une possibilité de bonheur .................................................................... Poison nº 4 • Entretenir et alimenter les émotions douloureuses

Le Chemin Royal vers le Bonheur L’AMITIÉ Par Orison Swett Marden, M.D. “J’avais un ami” “Qu’est ce qu’un ami ? La première personne qui vient quand le monde entier disparaît.” “Aucun homme n’est inutile tant qu’il a un ami.” R. L. STEVENSON. “Les amis nous poussent à nous surpasser.” “QUEL EST LE SECRET de votre vie ?” demanda Elizabeth Barrett Browning, de Charles Kingsley “Dites-moi que je peux rendre la mienne plus merveilleuse aussi". “J’avais un ami” était

par la mort dans sa perfection, la mort fait office de passage vers l'immortalité. Pourtant, au début de la pièce, les deux amants préfèrent souffrir pour s'aimer, à une mort qui viendrait les unir. En effet Suréna déclare Et le moindre moment d'un bonheur souhaité Vaut mieux qu'une si froide et vaine éternité.» tandis qu'Eurydice lui répond qu'elle veut « sans que la mort ose me secourir, Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. » (I, 3, v. 265-268). C'est pourtant cette fin tragique qui

commence-t-elle à déteindre sur nous : un nouveau rapport au temps apparaît ; les objets ne survivent plus aux hommes, offrant grâce aux fouilles archéologiques une trace de leur passage mais ils ont eux-aussi un cycle de vie « naturel » : naissance-accomplissement-mort dont l'homme est témoin. Les notions de générations / civilisations sont donc bouleversées par la multiplication des objets. Bien que cette profusion crée une nouvelle faune, l'objet a été créé de main humaine et n'étant pas naturel, il obéit

faut maintenant considérer que, parmi les désirs, les uns sont naturels, les autres vains, et que, parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires et les autres naturels seulement. Parmi les désirs nécessaires, les uns sont nécessaires pour le bonheur, d'autres pour la santé du corps, les autres pour la vie elle-même. (128) // En effet une étude lucide de ces désirs permet de rapporter tout choix et tout refus à la santé du corps et à la sérénité de l'âme, puisque c'est là le principe de la vie

lecture de cette définition nous permet de comprendre en quoi il est si difficile de réaliser ce que l'on appelle la paix. En effet, nous avons tous expérimenté la triste réalité selon laquelle « Vie » et « Conflit » semblent aller de pair. Ainsi, les bonheurs que nous vivons sont souvent éphémères ; à tout moment, nous pouvons nous retrouver accabler par la peine ou la souffrance, tout simplement parce que la vie est par essence un 1 © SKRM Publications France 2006 Ce document est issu de www.sos.org/french

gens ont tous divers critères pour mesurer le bonheur. Certains pensent que l’argent fait le bonheur alors qu’ils gagnent probablement leur salaire en faisant quotidiennement un travail qui les déprime. Vous regardez peut être des personnes qui ont absolument tout et vous vous efforcer de les imiter. Cela peut être la richesse, les biens, le prestige ou encore la position qu’ils occupent dans leur entreprise. Ces choses ne créent pas le bonheur. Le bonheur est un choix. Il y a plein de gens riches,

l’homme serait, comme les dieux, à l’abri du besoin. Or, cet état de plénitude, étranger à la nécessité, tout homme peut le connaître, au moins temporairement : c’est le loisir. C’est pourquoi Aristote dit dans l’Ethique à Nicomaque (X, ch.7) “le bonheur consiste dans le loisir : on ne travaille que pour arriver au loisir, on ne fait la guerre que pour abtenir la paix”. Le loisir est donc pour le travail ce que la paix est à la guerre : sa fin dans le double sens d’un achèvement qui se traduit par

avancement que nous appelons l'action, n'est qu une lutte incessante, un continuel effort, nos vies sont aussi un effort incessant et non pas un courant d'action libre et spontanée. Je veux marquer la différence entre l'action et l'achèvement ou accomplissement. L'achèvement est une finalité, tandis que l'action, pour moi, est infinie. Vous comprendrez cette distinction dans la suite de ce que je dirai. Mais, d'abord, comprenons bien que ce qu'on appelle l'évolution est un continuel mouvement, engendré

nous inflige que nous trouvons une partie de notre bien-être, voire de notre bonheur, parce qu’il nous permet de dépasser les contraintes de notre condition humaine. Tout le paradoxe réside dans le fait qu’on peut malgré soi accroître notre propre souffrance au travail quand on cherche à trop augmenter son bien-être ou lorsque ce travail devient une fin en soi qui se finit, un achèvement qui se termine, un accomplissement et non un processus en perpétuelle construction. Volet 2 - Hypothèse 1