Bonheur Conscience Philosophie

innées. Avec quelques critères d’appartenances, on peut affirmer à la fois ses liens avec ses semblables et sa spécificité. On peut parler d’identités meurtrières lorsque nous généralisons. Nous devrions modifier nos habitudes d’expression et prendre conscience du fait que nos propos ne sont pas innocents et qu’ils contribuent à perpétuer des préjugés qui se sont avérés tout au long de l’Histoire pervers et meurtriers. Le postulat de base de l’universalité : considérer qu’il y a des droits indissolubles

lui-même ; plus grave encore, à mes yeux, apparaît ce deuxième constat : vous n’en avez cure. Le « bonheur » a donné lieu à des confusions avec le plaisir, la joie, l’entrain, la félicité, la satiété, la satisfaction et même la bonne humeur. La « pensée » eut l’infortune de se voir mélangée avec la réflexion, la conscience, le raisonnement, l’imagination, la mémoire, l’inventivité, l’esprit, et même la philosophie, qui n’en demandait pas tant. Heureusement, il existe des pensées non-philosophiques ! Sinon

SOMMAIRE Programme….. 1 Méthodologie de la dissertation…..151 La conscience ….4 Méthodologie de l’explication L’inconscient .. 11 de texte ---------------………….159 Le désir ……….18 Sujets avec corrigés……………….162 Autrui…………. 26 L’existence et le temps..35 La perception………..41 Le langage 46 Le travail et la technique 51 L’art……………..59 La religion……..65 L’histoire……..74 La vérité…………

l’indigence : « Or, quand on ne sait pas que l’on manque d’une chose, on ne la désire pas. » Eros connaît le manque, donc il désire. C’est la le sens de la phrase de Socrate, je sais que je ne sais rien, pour désirer savoir, il faut avoir conscience de son ignorance. Pour Platon, le désir est la trace nostalgique du Bien, du Beau, du Vrai, de ce monde intelligible contemplé par chaque âme avant de tomber dans un corps (théorie de la réminiscence, ressouvenir par l'âme de connaissances

La philosophie ou la promesse d’éternité ? En analysant le comportement du genre humain par rapport à celui du règne animal, on se rend compte très vite d’une chose, d’une différence fondamentale. Contrairement à l’animal, l’homme est conscient de sa mort future. L’animal est certes doué d’un instinct de survie mais il n’a pas réellement conscience qu’un jour il va mourir. L’homme oui. Dans la vie courante, beaucoup de nos actions, de nos agissements, de nos envies, de nos pulsions et de nos

partie rationnelle. La philosophie socratique est en effet une anthropologie. Il s'agit de connaître l'homme. On consultera le commentaire qu'en fait Platon dans l'Alcibiade majeur Le seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien. Cette phrase résume ce qu'on appelle l'ironie socratique. Celle-ci consiste à interroger en feignant l'ignorance. Elle est aussi révélatrice du refus du dogmatisme caractéristique de la philosophie socratique. Platon Il faudrait pour le bonheur des États que les philosophes

paraphrase. Donc je vais commencer par faire une analyse de l’intitulé, pour repréciser les règles, les enjeux, et les attendus de l’exercice. La doctrine de l’auteur n’est pas requise : cela veut dire que vous n’êtes pas obligés de connaître la philosophie d’Aristote. Je dirais même que dans une certaine mesure des connaissances extérieures (la dialectique maîtrise-servitude) sont gênantes, surtout lorsqu’elles arrivent comme un cheveu sur la soupe. Ceci dit cela n’empêche pas d’avoir une culture

exécution au fond d’un cachot. C’est dans ce cadre qu’il rédige De Consolatione Philosophiae. Il s’agit d’une réflexion qui s’accomplit sous l’apparence d’une maïeutique conduite par un personnage qui est l’allégorie de la philosophie. La science et la réflexion de Philosophie, devant l’ignorance ‘apparente’ de Boèce, donne une plus grande valeur à son argumentaire. Mais notre étude ne considérera pas ce jeux de maïeutique et regardera plutôt De Consolatione comme une œuvre qui reflète intégralement

pas au bonheur II agir par devoir produit le contentement de soi III le contentement moral est supérieur au contentement sensible Introduction : Dans ce texte, Kant examine une question classique de la philosophie morale qui est de savoir ce que peut m’apporter une action bonne. Autrement dit, une action morale peut-elle avoir comme conséquence le bonheur ? Dès le début du texte, Kant semble révoquer, par principe, toute relation de cause à effet entre l’action morale et le bonheur. En ce

l’épicurisme : une philosophie calomniée et déformée L’adjectif « épicurien » est passé dans le langage courant. Il qualifie les bons vivants, ceux qui aiment les plaisirs du ventre et de la chair. Certains ( le Dom Juan de Molière, le poète romain Horace – 1°s après JC - ) se présent ainsi comme des « pourceaux du troupeau d’Epicure », et un autre poète contemporain d’Epicure, Alexis, avait intitulé une comédie « le professeur de débauche ». La philosophie d’Epicure serait donc une « philosophie cochonne »