Bonheur Et Consommation

Sommes-nous responsables de notre bonheur ? Introduction : Dans son ouvrage La peau de chagrin, Honoré de Balzac nous propose de suivre les mésaventures du jeune Raphaël de Valentin qui, après un énième échec, tombe par hasard chez un antiquaire et devient le propriétaire d'une peau de chagrin. Il s'agit d'un talisman qui a le pouvoir d'exaucer les désirs et vœux de son propriétaire, mais dont la taille diminue à mesure que les vœux sont désirés et exaucés. Le roman fantastique de Balzac

Bentham (Introduction to the Principles of Morals, 1789) et John Stuart Mill (L’utilitarisme, 1863). Une société juste pour Mill permet la maximisation du plus grand bonheur pour le plus grand nombre. Ainsi dans cette optique la réalisation du bien-être est subordonnée à un «calcul des utilités» dont dépend la maximisation du bonheur global. Cette tradition réduit cependant le bien-être à un phénomène quantifiable et son calcul à une sommation des utilités. À première vue, le bien-être correspond

Christopher veux obstinément atteindre son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature. Son esprit se tourne vers l'idéalisme et le panthéisme. Rejetant la société moderne de consommation, il a un certain dégoût de l'être humain qui va le pousser à s'isoler. Jeune, il dévorait les livres de Henry David Thoreau, d'Emerson et de Jack London et partage les idées philosophiques de ces auteurs. Il obtient son diplôme d'université en

temps et la société américaine des années 1960. Les Etats-Unis, comme les pays développés d’Europe, ont connu dans les années 1960 la révolution de la consommation de masse lors des Trente Glorieuses. C'est une période de très forte croissance économique de 1948 à 1973 qui va bouleverser les modes de vie, les modes de production et de consommation. Avec l’apparition du supermarché, la ménagère achète tout ou presque au même endroit. Son panier a été remplacé par un caddie, le panier à roulettes

Les critères du bonheur sont difficiles à définir en cela qu'ils sont très subjectif. Une personne peut être heureuse dans une vie où une autre personne ne le serait pas. Néanmoins, dans ce travail, je vais tenter de dégager certains critères qui, d'abord par une réflexion personnelle, ensuite en me basant sur une étude empirique qui traite du bonheur en fonction du revenu et du support familial, contribuent au bonheur. En ce qui me concerne, je pense que pour être heureux, il faut pouvoir se

pour être heureux et cherche donc cet état de satisfaction stable et durable qu'est le bonheur. Ce dernier peut-être considéré comme la finalité de l'existence humaine tant la quête pour l'atteindre est universelle. Notre société est constituée d'injonctions au bonheur que ce soit dans le discours publicitaire, avec la consommation comme moyen de l'atteindre, ou politique. Les hommes vont donc poursuivre le bonheur à leur manière, de façon individuelle, et en faire un bien universelle: Aristote le définit

d’existence, autonome et heureux dans cette non dépendance: ils se suffisaient à eux mêmes. Tout le travail des cyniques grecs se trouve dans la volonté de se débarraser des carcans de la vie civilisée pour retourner à cet état animal premier, source de bonheur. L’Histoire et le recul nous montre que leur volonté à trouver son parfait accomplissement au cours du XX°s avec la libération des moeurs et la montée de l’individualisme. Et c’est précisément se que dénonce Houellebecq comme étant source de déshumanisation

commandent pas si facilement. En outre, le bonheur dépend de certaines conditions matérielles dont il ne dépend pas seulement de moi qu'elles soient réalisées. Mais, précisément, ne pourrais-je pas considérer qu'elles constituent un droit politique? C'est alors l'Etat qui aurait pour devoir d'assurer le bonheur des citoyens. 1. Aristote. Aux fonctions régaliennes de l'Etat, d'assurer la liberté et la sécurité, peut-on ajouter celle de garantir le bonheur aux citoyens? Aristote considère qu'en effet

vivons présentement dans une société de consommation où l’argent circule constamment, les cas de fraudes se multiplient, où les crises financières sont à notre porte. Industries, familles, se retrouvent sans ressources et démunis. Mais la richesse fait-elle le bonheur? Je parlerais du vouloir d’acquisition de l’homme, de ses besoins fondamentaux, ainsi que de la stabilité qui doit régner pour trouver le bonheur. À mon avis, la richesse amène le bonheur. La richesse est un état dans lequel une

associations bien pensantes qui se disent se préoccuper du sort de notre planète, en confectionnant des produits moins polluants. Mais cela reste une production donc une consommation donc une pollution. Pour aller plus loin dans cette réflexion, on peut constater que tout produit moins polluant entraîne une augmentation de la consommation de ce produit, qui annule tout effet positif sur la pollution. Prenons pour exemple l’emploi du mot "bio" sur certains produits : ce n'est qu'un argument afin d’augmenter