Boris Vian Le Langage

dépassement Idées principales à développer : I. La poésie comme moyen privilégié de l’expression des sentiments 1. La poésie romantique La poésie est avant tout un langage. De là à y voir une façon d’y exprimer ses sentiments profonds, il n’y a qu’un pas. D’ailleurs, pour les classiques et les romantiques, le langage poétique est le véhicule d’un sentiment ou d’une pensée, et il prend la forme de l’effusion ou du discours. Rousseau s’est par exemple imposé comme un excellent précurseur

La littérature engagée est un phénomène qui n’appartient pas exclusivement à notre temps. Mais la prise de conscience, à la fin du XIXe siècle, de la spécificité de la littérature, en opposition avec le langage utilitaire, va conduire le siècle suivant à des attitudes extrêmes. Ecrivains et critiques oscillent entre une conception de l’œuvre comme fin en soi et un rêve d’efficacité, de prise directe sur le monde. L’œuvre devient, dans le second cas, une

dissertation: de nos jours, que peut encore nous apporter la poésie. La poésie est un art du langage, un jeu sur les images et les sonorités. Elle demande de l'imagination. Elle sert au divertissement, à dénoncer, à faire redécouvrir le monde, à exprimer ces sentiments. Les poésies sont souvent élégiaques. Dans ce grand genre littéraire, il existe de nombreux poètes tels que Arthur Rimbaud, Victor Hugo, Guillaume Apollinaire, Verlaine... Nous pouvons nous demander, ce que peut nous apporter la

toujours en train de les reprendre alors que nous jugeons leur langage irrespectueux ou voire grossier Que tout au long de la pièce l’auteur se permet d’inventer des mots et des expressions il ne respecte pas les règles du théâtre classique de par ma chandelle verte etc. ont-ils besoin de cela alors que nous sommes confrontés à un appauvrissement de la langue française dans sa pratique orale nos enfants ne communiquent plus qu’en langage texto ou par ordinateur interposé avec des abréviations ou des

Paris. (Photomaton - Photo collection Jean-Marie Queneau - Diffusion Editions Gallimard) 1929 Rupture avec Breton. 1930 Désœuvrement. Il commence à s'intéresser aux fous littéraires. 1931 Il écrit dans la La Critique sociale, revue communiste de Boris Souvarine. Autre petit job : place des nappes publicitaires. 1932 Il commence à suivre les cours publics d'Alexandre Kojève, d'Alexandre Koyré et Charles-Henri Puech (philosophie, histoire des religions). Il commence aussi plusieurs années de psychanalyse

Perse. Hugo, dans « La Fonction du poète », explique pourquoi il est désigné pour critiquer la société : mage, sa mission est de « faire flamboyer l’avenir ». Comme il est maître des mots, il sait « dire » mieux que le commun des mortels qui n’a du langage qu’une utilisation quotidienne, utilitaire ; il peut donc et doit prêter sa voix à ceux à qui on a confisqué la parole : enfants, peuples opprimés… Pour dénoncer les conditions inhumaines du travail des jeunes enfants au xixe siècle, Hugo « donne »

>la perte de la raison ou son triomphe: le fantastique, le merveilleux, la fantaisie nous font sortir hors du monde rationnel en y introduisant de l'irrationnel («La Horla» de Maupassant, «Alice au pays des merveilles», «L'Ecume des jours» de Boris Vian) : enrichissent une vie quotidienne trop plate ou reculent les limites de la condition humaine Cf les romans policiers construisant une intrigue sophistiquée où l'enchaînement des faits est trop parfait pour être vrai; ils nous distraient d'une

»  « Arts, techniques, expressions »  « Arts, ruptures, continuités »  « Arts, créations, cultures »  « Arts, espace, temps »  « Arts, Etats et pouvoir »  La liste doit compter 3 types d'œuvres parmi les suivants :  arts du son  arts du langage  arts visuels  arts du quotidien  arts de l'espace  arts du spectacle vivant  La liste PEUT compter une ou deux œuvres appartenant à une autre période historique (programme de sixième, cinquième ou quatrième) III – Corpus indicatif : Voici

masse absurde. : « Tandis qu’une folie épouvantable broie/ Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ». D’autre part, il est révolté par l’indifférence de Dieu face aux malheurs des hommes : « Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées ». Boris Vian milite contre la guerre, surtout celle dont les décideurs tirent profit, et plaide pour le pacifisme, rendant hommage aux enfants innocents victimes de la guerre : « À tous les enfants/ Qui sont partis le sac au dos/ Par un brumeux matin d’avril/

d’une étoile » : « Et je porte avec moi cette ardente souffrance ». Cependant la souffrance est-elle nécessaire aux poètes pour écrire ? Nous verrons que la souffrance est au cœur de la création poétique mais que la poésie reste cependant un art du langage et de l'expression. Pour parler juste de la souffrance, il est surement nécessaire d'avoir vécu ce dont on parle, les éléments douloureux que le poète a subit pendant sa vie peuvent lui permette d'écrire un chef-d'œuvre, ce qui est le cas dans