Bossuet Sermon Du Mauvais Serment

Compère Lapin et le Grand Diable » J. de la Fontaine, Fables, « Le Loup et l’Agneau » 2 D. Diderot, Ceci n’est pas un conte 3 Ovide, Les Métamorphoses, « Arachné » Prolongements 6 S O M M A I R E Séquence 7 Les pouvoirs du discours Bossuet, Sermon du mauvais riche V. Hugo, Discours sur la misère TEXTE 2 Voltaire, Candide D’UN TEXTE A L’AUTRE 2 A. Césaire, Discours sur le colonialisme ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE Voltaire, Candide TEXTE 3 Beccaria, Des délits et des peines D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 R

s'inscrit dans la lignée du 16ème : c'est Cardin Le Bret qui explique juridiquement ce qu'il faut entendre par absolutisme. Il y a une 2ème branche sur laquelle vont porter toutes les critiques : c'est Bossuet, qui a écrit fin 17ème « la politique tirée des propres paroles de l'écriture sainte ». Bossuet a lu l'ancien testament et a transposé cette monarchie des hébreux sur la France. Il va donc expliquer une monarchie absolue de nature religieuse. Cela veut dire qu'il y a sous la plume de Cardin Le

s'attroupe autour de la maison. Ce peuple est superstitieux et emporté; il regarde comme des monstres ses frères qui ne sont pas de la même religion que lui. C'est à Toulouse qu'on remercia Dieu solennellement de la mort de Henri III, et qu'on fit serment d'égorger le premier qui parlerait de reconnaître le grand, le bon Henri IV. Cette ville solennise encore tous les ans, par une procession et par des feux de joie, le jour où elle massacra quatre mille citoyens hérétiques, il y a deux siècles. En

de la Terre). Selon ce principe, selon cette balance, le lieux d'application d'une justice géométrique. Or, le droit n'est que le résultat de la société qu'il régit, et le droit est un miroir, un reflet de la société qui l'ordonne. Si le droit est mauvais, c'est que la société connaît des crises. Ici, pour montrer ces successions, cet état de la société que reflète le droit, il faut regarder l'Histoire et se méfier de certaines lectures historiques qui donnent un vision fausse de l'Histoire. Celle

exactement de transcrire de mémoire, n'hésite jamais à inventer pour combler une lacune, rajouter ou retrancher une partie du texte, l'adapter à un nouvel état de langue ou aux goûts d'un public particulier, corriger un passage qu'il trouve obscur ou mauvais, relier entre elles des œuvres différentes pour les organiser en un ensemble plus vaste, lorsqu'au XIIIe siècle les cycles sont à la mode. Enfin le jongleur, homme de spectacle qui récite, chante, mime ou met en scène, parfois compose des vers qu'il

montrant quelque homme puissant de la ville, celui qui en est le maître et qui en peut disposer." De l'image d'un coquin Un coquin est celui à qui les choses les plus honteuses ne coûtent rien à dire ou à faire, qui jure volontiers et fait des serments en justice autant que l'on lui en demande, qui est perdu de réputation, que l'on outrage impunément, qui est un chicaneur de profession, un effronté, et qui se mêle de toutes sortes d'affaires. Un homme de ce caractère entre sans masque dans une

montrant quelque homme puissant de la ville, celui qui en est le maître et qui en peut disposer. » De l’image d’un coquin Un coquin est celui à qui les choses les plus honteuses ne coûtent rien à dire ou à faire, qui jure volontiers et fait des serments en justice autant que l’on lui en demande, qui est perdu de réputation, que l’on outrage impunément, qui est un chicaneur de profession, un effronté, et qui se mêle de toutes sortes d’affaires. Un homme de ce caractère entre sans masque dans

vaste palais et y installe son administration, son trésor ainsi qu'une bibliothèque. L’empire carolingien est découpé en comtés. A leur tête, les comtes représentent l’empereur, perçoivent les impôts, rendent la justice et lèvent l’armée. Ils prêtent serment de fidélité à l’empereur et sont contrôlés par les missi dominici, «envoyés du maître », qui vont toujours par deux (un comte et un évêque) et informent Charlemagne de l’état du royaume. Fin de l’unité de l’Empire Avant même la mort de Charlemagne

s'attroupe autour de la maison. Ce peuple est superstitieux et emporté; il regarde comme des monstres ses frères qui ne sont pas de la même religion que lui. C'est à Toulouse qu'on remercia Dieu solennellement de la mort de Henri III, et qu'on fit serment d'égorger le premier qui parlerait de reconnaître le grand, le bon Henri IV. Cette ville solennise encore tous les ans, par une procession et par des feux de joie, le jour où elle massacra quatre mille citoyens hérétiques, il y a deux siècles. En

s’attroupe autour de la maison. Ce peuple est superstitieux et emporté; il regarde comme des monstres ses frères qui ne sont pas de la même religion que lui. C’est à Toulouse qu’on remercia Dieu solennellement de la mort de Henri III, et qu’on fit serment d’égorger le premier qui parlerait de reconnaître le grand, le bon Henri IV. Cette ville solennise encore tous les ans, par une procession et par des feux de joie, le jour où elle massacra quatre mille citoyens hérétiques, il y a deux siècles. En