Bourdieu De La Haute Couture à La Haute Culture

de mode, personne ne contestera la place considérable qu’elle a prise de nos jours dans le fonctionnement même de nos sociétés. À un niveau économique, à l’évidence, puisque, malgré ses difficultés, l’industrie textile reste un pôle stratégique de l’économie mondiale et de bien des pays développés comme en développement, et que l’industrie de la mode est une industrie qui génère de très nombreux emplois et des capitaux très importants. À un niveau psychologique, social ou esthétique dans la mesure

tous une notion commune de ce qu’est le luxe, sans réellement pouvoir le définir. D’abord, on pense principalement à l’industrie de luxe : la haute couture, la mode, les parfums, l’art. Ensuite nous pensons au faste, à l’abondance, l’excès même, la débauche et la luxure. Tous ces mots se réfèrent à la consommation excessive de biens non nécessaires, de plaisirs matériels infinis, à la jouissance permanente. Cependant, on parle aussi de « s’offrir le luxe de » quelque chose, de se faire un grand

soixante, le sociologue Pierre Bourdieu a proposé ses premières études sur le champ littéraire intellectuel1. Par la notion de champ il entendait se différencier d’études qui interprétaient les prises de positions intellectuelles ou littéraires sous forme d’oeuvres comme le produit immédiat d’une classe sociale, ou encore plus sommairement comme le produit de la société. Il prenait en même temps ses distances par rapport à une analyse interne qui partait, conformément à l’idéologie des écrivains

de la mode. C’est-à-dire qu’il y a une norme dans la société qui est établie, que la mode est imposée par une classe sociale donnée et qu’on doit s’y conformer. On en arrive à porter des vêtements qui ne nous mettent pas à l’aise pour plaire à autrui et à cause de cette éthique. Ce que Veblen appelle le vêtement transcendant et spirituel. Cependant, cette morale vestimentaire dépend du contexte, c’est-à-dire l’époque, la société ou encore la classe sociale. Les vêtements à la mode sont définis

BOURDIEU P. "Les structures sociales de l'économie" LES FICHES DE LECTURE de la Chaire D.S.O. JURADO Hervé, NICOL Marjolaine Mastère GIN 00 / Economie Industrielle Pierre BOURDIEU "LES STRUCTURES SOCIALES DE L’ECONOMIE" (Seuil, Paris, 2000) Sommaire : Biographie Questions posées par l’auteur Postulats Hypothèses Réponses apportées Résumé Commentaire critique BIOGRAPHIE Sociologue et ethnologue Français contemporain né en 1930 à Denguin, il est le continuateur de la méthode

conclut, satisfait, C’est ethnique, ça va plaire. L’interprétation de cet échange prête à confusion dans la mesure où ce grand magasin joue un rôle majeur dans la sélection des créateurs à la mode. Convient-il d’entendre que la griffe du créateur profite de la vague « ethnique » ? Que les objets repérés répondent à un marché « ethnique » ? Ou encore qu’il s’agit de la quête d’une marchandise de luxe destinée à un public parisien friand d’altérité idéalisée [Amselle, 2005, p. 53] ? Cette dernière position

DEVOIR MAISON DE CULTURE DE COMMUNICATION : Les communications de luxe. PREMIERE PARTIE : Voici quelques publicités (accompagné qu’un rapide descriptif) choisit pour mon analyse : Nuit de l’homme Yves Saint Laurent : En tant qu'égérie officielle, c'est bien entendu lui qui campe cet homme moderne, libre et séducteur. A noter que le film reprend de nombreux endroits connus et fréquentés de Paris, l'incontournable pont Alexandre III, le Show Case, le parvis de l'église Saint Gervais dans le

classification sociale. A. L'objet du débat. C'est surtout l'étude des différenciations sociales. Il y a des différences par : sexe ou genre par exemple dans certaines civilisations les enfants sont considérés comme des femmes avant la cérémonie d'initiation. Il y a une différenciation par âge, dans certaines civilisations les femmes sont considérées comme mineur toute leur vie. Il y a un différence par statut social : esclaves/hommes libres ; nobles/roturiers. Il y a une différenciation entre

l'individu. Selon le libéralisme économique, les besoins ou les désirs sont d'une infinie diversité. L'individu doit donc faire des choix. Les solutions qu'il envisage l'amènent à substituer entre eux les différents biens et services marchands. C'est une approche dite microéconomique du consommateur, lequel arbitre de façon à ce que son approvisionnement maximise la satisfaction qu'il tire de sa consommation. Dans une telle conception, le consommateur est réputé connaître ce qui lui plait, connaître

Peut-on alors dire qu’aujourd’hui en France, l’origine sociale ; c’est à dire le positionnement d’un individu au regard du découpage de la société (stratification sociale) à sa naissance ; est un déterminant important de la destinée sociale ; c'est-à-dire la place que l’individu occupera dans la société influencée par différents critères ? Autrement dit, est-ce que le statut social des parents détermine celui de leur enfant à l’âge adulte ? Nous verrons donc dans un premier temps que l’origine sociale