Sociologie de mode
«Essai sur la sociologie du vêtement» de Quentin Bell
❖ Résumé de l’ouvrage :
L’ouvrage de Quentin Bell, Mode et société : essai sur la sociologie du vêtement[1], est une théorie sur la sociologie du vêtement et de la mode. L’auteur base principalement ses concepts sur la théorie de Thorstein Veblen dans Théories de la classe de loisirs. L’auteur montre tout d’abord que l’étude du vêtement est primordiale lorsque l’on s’intéresse au comportement humain, que ce soit d’un point de vue sociologique ou historique. En effet, cette étude permet de rendre compte des conduites sociales, puisqu’il existe une éthique vestimentaire et de la mode. C’est-à-dire qu’il y a une norme dans la société qui est établie, que la mode est imposée par une classe sociale donnée et qu’on doit s’y conformer. On en arrive à porter des vêtements qui ne nous mettent pas à l’aise pour plaire à autrui et à cause de cette éthique. Ce que Veblen appelle le vêtement transcendant et spirituel. Cependant, cette morale vestimentaire dépend du contexte, c’est-à-dire l’époque, la société ou encore la classe sociale. Les vêtements à la mode sont définis comme somptueux, mais Bell insiste sur le fait que les costumes des samouraïs ou des hallebardiers de la Tour de Londres sont aussi respectables et somptueux du fait qu’ils n’ont jamais été à la mode. L’auteur continue sa théorie en s’appuyant sur la théorie de Veblen et des « canons pécuniaires de goûts ». Tout d’abord, la consommation ostentatoire est ce qui représente tout le superflu comme les doublures de jupes, les dentelles, les perles, qui sont totalement inutiles mais représentent les critères de l’excellence, de la richesse. Le loisir ostentatoire est la forme la plus simple de la somptuosité, de montrer sa richesse, puisque plus un vêtement est beau et superflu, plus il indique l’élégance et donc l’oisiveté. Ensuite, le gaspillage