Bourreau

Fiche de lecture : l’Anthropophagie rituelle des Tupinamba – Alfred Métraux La religion des Tupinamba et ses rapports aux autres tribus tupi-guarani, a été publié en 1928 par l’anthropologue américain d’origine suisse Alfred Métraux. Ce dernier a consacré de nombreux ouvrages aux populations autochtones d’Amérique du Sud. Ainsi, dans cet extrait, Métraux nous fait part de son étude sur le rituel religieux et social des Tupinamba qui consiste en la capture d’individus en vue de leur sacrifice

le chercher pour le conduire à l’échafaud à quatre heures. La vie intérieure du condamné - les dernières rencontres : relever des éléments de pathétique. Ces dernières rencontres sont dominées par la cruauté (la foule), l’indifférence (le bourreau) et comportent des éléments d’un pathétique violent : l’incapacité de toute communication avec sa fille et avec tout être humain, le contraste entre les souvenirs du « paradis dans le cœur » de l’enfance, l’espoir d’une vie riche (« Toute ma vie

supplice du fruit lors de sa dégustation), "sacrifice odorant", "bourreau" et "explosion". Ces expressions humanisent et personnifient le fruit. Le texte prend une dimension historique surtout Ponge évoque "l'oppression". En effet l'époque où le poème est écrit, la France est sous l'occupation du IIIème Reich et collaborait officiellement avec les nazis. La comparaison est implicite entre la France vaincue et l'orange à la merci de son "bourreau, une fois pressée. Tout comme celui qui savoure le goût du

demandé, comment peut-on mettre ensemble trois personnes sans jamais faire sortir l’une d’elles et les garder sur la scène jusqu’au bout comme pour l’éternité? C’est là que lui est venu l’idée de les mettre en enfer et de les faire chacun le bourreau des deux autres. Dans les années qui suivent la libération, Jean-Paul Sartre connaît un énrome succès. Il devient le chef de file du mouvement existentialiste et, un peu plus tard, en 1945, il fondera la revue “Les Temps Modernes”. En 1946

l’Eglise fait de l’homme et ce qu’elle prétend être sa morale. Nietzsche nous explique que le prêtre, qui est celui censé nous faire concilier avec Dieu et le Christianisme en effet n’est qu’un bourreau de l’homme, qui transmet une religion à sa foie bourreau, qui n’a que pour unique but de nous rendre bourreau. Le Christianisme prône la castration comme remède aux passions, ainsi qu’on peut le voir dans certains passages de la Bible, comme le Sermon sur la Montagne, dans le Nouveau Testament : « si

convictions ni les mêmes goûts. Dans cette pièce débute alors un procès à huis clos où chacun des trois personnages juge et est jugé sur les actes qui composent son existence. Jean-Paul Sartre nous décrit ici « son enfer » avec brio dans lequel il n'y a ni bourreau, ni d'instruments de torture physique : « l'enfer, c'est les autres ». Cette phrase, qui a valu à Sartre les pires accusations, explique seulement que la vie « se ressent, se perçoit » à travers les autres ; rien ne vaut les individus qui nous font

et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici : Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici, Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées ; Surgir du fond des eaux le Regret souriant

il ne nous restera que le doute et l'espérance avec laquelle vivre avec. On ne pourra plus jamais ressasser l’histoire puisque le but est sans intérêt, le soit-disant coupable a été guillotiné. En conséquence il y a aussi le problème du bourreau. Devenir bourreau c’est s’infliger l'énorme responsabilité de tuer, d’assassiner des êtres humains tout en sachant qu’il y a toujours un risque, une marge d’erreurs possibles. Ce travail peut atteindre l’individu psychologiquement et socialement, psychologiquement

« une race funeste » v.1, « sang d’Atrée et de Thyeste » v. 2. La métonymie du vers 2 met ainsi en relief la fatalité qui pèse sur cette lignée et que Clytemnestre reproche à Agamemnon. « bourreau de votre fille »v. 3 et « horrible festin » v. 4 seraient le résultat direct de cette fatalité. La périphrase « bourreau de votre fille » montre à quel point Clytemnestre dépossède Agamemnon de son rôle de père pour n’en faire qu’un implacable tueur. Clytemnestre se révolte contre la cruauté des dieux et le

triste princesse ? » (vers 477-478) Mais celui qui est le plus habile à utiliser la coquetterie pour mieux dissimuler sa cruauté est Pyrrhus. Face à Andromaque, il prend la figure de l’amoureux transi alors que la troyenne ne voit en lui que son bourreau et le meurtrier de son peuple. Une des marques les plus visibles de coquetterie dans le discours de Pyrrhus, réside dans l’emploi d’un vocabulaire guerrier pour parler de sentiments. Dans la scène 4 de l’acte I, il se présente comme « Vaincu, chargé