Bovarysme

Daniel Pennac, dans son essai sur la lecture Comme un roman, qualifie le bovarysme avec humour de « maladie textuellement transmissible » pour désigner l'attitude spontanée des lecteurs recherchant dans les romans « la satisfaction immédiate et exclusive de [leurs] sensations », par le plaisir de l'imagination, l'identification aux personnages et les émotions provoquées par l'intrigue18. Il inclut le « droit au bovarysme » parmi les dix droits imprescriptibles du lecteur qui forment la seconde partie

fruit attaché à mes entrailles comptait seul. " Le peu d'attachement de T.D. pour sa fille peut aussi être mis en opposition avec le lien mère-enfant très fort entre A.D. et son fils qui est aussi un des obstacles à l'aboutissement de sa crise de bovarysme. A.D. a avec Chauvin une échappatoire à l'ennui du quotidien. Elle s'identifie à la victime du crime afin d'échapper à l'ennui, à la réification de la femme, à l'étouffement au milieu de toutes ses conventions. T.D. vit elle aussi dans l'ennui, elle

effet corrupteur s/ lé âmes sensibles. Rousseau => raconte dans les confessions que les « émotions confuse » qu’il a put ressentir en lisant les romans de sa mère => 1 idee bizarre de la vie humaine idéalisée et romanesque + Flaubert exprime le Bovarysme d’Emma / son désir de trouver dans la vie réelle => 1 homme idéal comme ils étaient décris dans ses romans. Pour devenir 1 genre sérieux, respectable et respecté le roman s’est réclamé de la vérité. Av def des réalistes : peinture de la « société »

Pocket). Lecture buissonnière : L’Éveil, de Kate Chopin (Édition 10/18) Lecture de l’image : Madame Bovary, film de Claude Chabrol. Études thématiques : • le titre • la composition (exposé le 18/11) • les personnages • le bovarysme (exposé) • la bêtise (exposé) • le réalisme (exposé) • la femme et la société / l’adultère (exposé) • le procès de 1857 (exposé) Lectures analytiques : • l’incipit p21-23 • la déclaration de Rodolphe • les rêves

croyant vivre des sentiments qu’elle n’éprouve pas. Elle se conçoit toujours autre qu’elle n’est. C’est ce l’on a appelé le bovarysme. Si Emma n’a rien d’un héros au sens classique, si tout au long du roman elle a été enfermée dans une passivité excessive, elle accomplit son destin et se réalise enfin dans une authenticité absolue au moment de son suicide. Le concept de bovarysme établit bien cette singularité donnée à un personnage, a priori commun, voire médiocre. Emma n’est certainement pas une héroïne

bourgeoise, est né de ses lectures quand elle était jeune. Pour Emma, tout se réfère à un modèle : ce qui fait son échec c’est qu’elle se fait une représentation de la vie, créée par les romans, qui ne correspond pas à la réalité : on appelle cela le bovarysme. (II,12) II. La bourgeoisie vue par le narrateur « J'appelle bourgeois quiconque pense bassement. » cette citation de Flaubert révèle son mépris pour la bourgeoisie. En effet, Flaubert ne semble pas apprécier la bourgeoisie. Derrière le regard

laisse se dévider le langage de la bêtise. Tel est le fondement de l'objectivité flaubertienne. Madame Bovary est aussi une étude de femme et, à travers le personnage, l'étude d'une maladie psychologique à laquelle on donnera désormais le nom de « bovarysme » : « bovaryse » tout sujet maladivement porté à se nourrir d'illusions sur lui-même, sur ses talents et capacités, qu'il s'imagine étouffés par la platitude de sa vie. Cette forme dégradée du « mal du siècle » préexistait à la création d'Emma Bovary

coupe de la réalité et peut entrainer l’addiction. Gustave Flaubert à écrit madame Bovary en 1857, Emma s’ennuie avec son mari, elle trouve refuge dans les livres romantiques et dans l’adultère qu’elle s’imagine correspondre à ses fictions. Le bovarysme : comportement qui consiste à fuir par le rêve une réalité insatisfaisante. Elle finit par préféré la vie onirique à la vie réelle. Roger caillois « l’incertitude qui vient des rêves »1956 il est écrivain et sociologue. Il démythifie le rêve en

l’emprise des romans sur l’imagination d’Emma, ce passage contribue à expliquer au lecteur la personnalité de l’héroïne et permet de comprendre son attitude mentale qui attend de la vie ce qu’elle a lu et rêvé et se trouve déçue en permanence, d’où son bovarysme. Flaubert nous apprend à nous méfier de ces lectures en les démystifiant et grâce aux procédés de l’ironie et de l’humour.

tout cela, il vaut la peine de relire un roman. 5. « Le droit de lire n’importe quoi »: on peut lire tout ce que l’on veut, mais cela nous fait aussi prendre le risque de trouver de mauvais romans, pas seulement de bons romans. 6. « Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible) »: droit à la «satisfaction immédiate et exclusive de nos sensations». Daniel Pennac en décrit les symptômes: l’imagination qui enfle, les nerfs qui vibrent, le cœur qui s’emballe. 7. « Le droit de lire n’importe