Britannicus Conflit Néron Britannicus

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Jean RACINE (France) (1639-1699) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Andromaque’’, ‘’Britannicus’’, ‘’Bérénice’’, ‘’Iphigénie’’, ‘’Phèdre’’) Bonne lecture ! Il avait un an quand mourut sa mère, trois ans quand son père à son tour disparut. Ils n'étaient ni riches ni lettrés. Rien ne le disposait mieux que cette entrée difficile sur la scène du monde à en être le

tout temps, et notamment pendant l’Antiquité,  fut source de multiples conflits capables d’animer une famille entière. C’est sans doute pour cette raison qu’il constitue le domaine favori de Racine, comme le montrent Andromaque, Bérénice ou encore Phèdre. Une tirade extraite de Britannicus nous fait part des conséquences des sentiments qu’éprouve l’empereur Néron envers Junie. Dans cette tirade, Racine fait le portrait de Néron qui met en valeur une peinture de l’amour... Cette tragédie est basée

déjà clairement que le conflit est un ressort du théâtre. Beaucoup de sortes de conflits existent dans les textes théâtraux. Les conflits sont donc importants ce qui a fait dire à Eugène Ionesco : « Sans conflit, il n'y a pas de théâtre. » Comment un conflit sur scène entre 2 personnages peut aider à la progression de l’histoire ? Dans un premier temps nous verrons que le ressort de l’action permet d’en apprendre plus puis dans un second nous verrons quelle importance a le conflit sur la psychologie

Chambre et l’Anti-Chambre : la Porte. La franchir est une tentation et une transgression ; elle a un substitut actif, requis lorsque le Pouvoir veut épier l’Anti-Chambre ou paralyser le personnage qui s’y trouve. C’est le Voile, ou Mur qui écoute (Britannicus, Esther, Athalie) ; la paupière, symbole du Regard masqué. L’Anti-Chambre est alors un lieu-objet cerné de tous côtés par un espace-sujet ; la scène racinienne est donc doublement spectacle, aux yeux de l’invisible et aux yeux du spectateur (voir

faut pas chercher à dissimuler les rouages du théâtre, il faut pousser au maximum son pouvoir de monstration. Dans une adaptation de Britannicus de Jean-Louis Martin-Barbaz au Théâtre 14 en 2008, l'acteur jouant Néron (Jean-Christophe Laurier) pousse à son paroxysme la personnalité puérile de son personnage ; à tel point que Britannicus (Antoine Rosenfeld) et Néron se livrent à une bataille d'oreillers lors de la scène 8 de l'acte III. Une bataille d'oreillers dans une pièce ayant lieu sous l'Empire

constaté le double duel engagé par Néron à la scène deux, de l’acte deux. En effet, un premier duel prend naissance entre Néron et Britannicus. Ceci est causé par l’enlèvement de Junie par Néron et Narcisse. Britannicus est alors jaloux car il est passionnément amoureux de Junie. Néron le devient par la suite et un triangle amoureux est formé. Aussi, un autre duel est celui entre Agrippine et Néron. Le conflit est en lien directe avec le choix que prend Néron, celui de répudier la femme avec qui

« jeu », le « concours », la « lutte », le « combat » ; ce terme marquait déjà clairement que le conflit, ainsi que sa concrétisation – l'affrontement – sont primordiaux au théâtre. Pascal, au XVIIe siècle, va dans le même sens quand il affirme : « Les scènes contentes » (c'est-à-dire les scènes où les personnages sont en harmonie) « ne valent rien ». Le texte théâtral exploite une gamme de conflits et d'affrontements très large par la diversité des forces en présence, des enjeux, des champs d'action

narratif traditionnel. L’intrigue désigne au théâtre la série organisée des événements qui mènent de l’exposition au dénouement : une situation initiale, présentée sous forme de scène(s) d’exposition, un conflit (le nœud), des péripéties et des transformations successives, une situation finale où le conflit se dénoue (le dénouement). À retenir Dans le théâtre classique, on distingue donc quatre moments qui permettent à la crise de se dévoiler, puis de se résoudre : - l’exposition : elle précise les

Commentaire Britannicus Acte II scène 2 L’amour est un sentiment pendant l’antiquité fut source de multiples conflits capable d’animer une famille entière. C’est pour cette raison qu’il constitue un domaine important chez Racine. Cette tirade est un extrait de la pièce de théâtre tragique Britannicus écrite en 1669 par Racine un dramaturge français imprégné par le Jansénisme. C’est la première scène ou les spectateurs rencontrent véritablement Néron car jusqu'à présent ils ne le connaissaient

nous le présente dans sa lutte avec la volonté, dans ses hésitations. Nous aurons la possibilité d’entrevoir l’amour en tant que l’émotion qui rend l’homme faible et par conséquent violent. Nous analyserons les tragédies suivantes : Andromaque, Britannicus, Mithridate, Bérénice, Iphigénie et Phèdre ne laissant de côté que Bajazet en raison de son thème exotique. Nous allons omettre les deux premières pièces également, Alexandre le Grand et Thébaïde, puisque nous considérons Andromaque comme une œuvre