Britannicus Dénouement

Lecture cursive : Fin de partie, Beckett Lectures analytiques : - I, 3 : présentation de Ruy Blas - III, 2 : tirade aux ministres - III, 5 : le retour de Don Salluste -  IV, 2 : l’arrivée de Don César - V, 3 : le dénouement Textes complémentaires : -  scènes d'exposition de Britannicus de Racine et de Ruy Blas  - extrait de la préface de Cromwell d'Hugo Activités complémentaires : - étude du tableau Les Ménines de Vélasquez. - visionnage d’extraits de mises en scène : Ruy Blas (par la Comédie

des imprécisions et c’est la possibilité créative qui est ainsi donnée au lecteur qui confère un plaisir dans la lecture. Diderot dans Jacques le Fataliste, fait même référence explicitement à ce rôle du lecteur par le biais de la narration. Le dénouement en est la parfaite illustration : l’intrigue des aventures de Jacques et de son maitre aboutit à une adresse du narrateur au lecteur, lui disant de faire appel à son imagination pour donner la fin qu’il souhaitera à l’histoire «  Je vois lecteur

et le dénouement paraissent impensables. Le spectateur admet qu’un homme fasse élever une jeune orpheline dans l’ignorance afin de s’en faire une épouse fidèle, et que cette jeune fille sur son balcon tombe amoureuse du garçon que son père lui réserve. La coïncidence est si invraisemblable que le spectateur ne peut y voir l’image d’un évènement susceptible d’arriver dans la vie réelle. Les tragédies soumettent aussi les évènements à un rythme qui n’est pas celui de la vie. Dans ​ Britannicus​ , Néron

de l'amour : - Dans le récit du rapt, position de victime mise en relief par l'expression de la passivité : - tournure passive du vers 13 : " par qui je fus ravie ". Double sens de " ravie " = rapt physique + annonce le rapt du cœur (réf. Britannicus " ravie d'une si belle vue ") ; - verbe d'état et non d'action : " Je demeurai longtemps " (vers 14) ; - tournure passive du vers 16 : " me voyant presser d'un bras … " ; - désignation d'Achille connotant sa passivité et sa position de

etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684) : * Le Cid (1636) * Horace (1640) * Cinna (1641) * Polyeucte (1643) Racine (1639-1699) : * Andromaque (1667) * Iphigénie (1674) * Phèdre (1677) * Britannicus (1669)

où les obstacles apparaissent. Il permet d’enchaîner les péripéties et les coups de théâtre, ainsi que des retournements de situation. 3) L’intrigue Elle regroupe toutes les péripéties qui font progresser l’action ou la ralentissent. 4) Le dénouement Il occupe la plupart du temps les dernières scènes. Il permet de résoudre le nœud dramatique et marque la fin de l’action. 3°) L'évolution du genre théâtral A) Le théâtre antique Dans l’Antiquité, le théâtre s’apparente à un rite religieux

ravissement de l'amour : - Dans le récit du rapt, position de victime mise en relief par l'expression de la passivité : - Tournure passive du vers 13 : "par qui je fus ravie". Double sens de "ravie" = rapt physique + annonce le rapt du cœur (réf. Britannicus " ravie d'une si belle vue ") ; - Verbe d'état et non d'action : "Je demeurai longtemps" (vers 14) ; - Tournure passive du vers 16 : "me voyant presser d'un bras…" ; - Désignation d'Achille connotant sa passivité et sa position de victime : "vainqueur

présente au public les principaux personnages, les relations qu'ils ont, ainsi que les faits qui ont précé dé l'action. Et surtout elle indique quel est le "problème" qui se pose au lever du rideau, donc autour de quoi va tourner l'intrigue.  Le dénouement , dans les dernières scènes, marque l'achèvement de l'action et la résolution du problème.  L'action a u théâtre est généralement découpée en actes (marqués par le tomber du rideau) et en scènes (marquées par l'entrée ou la sortie d'un

Séquence 4 – FR20 1 © Cned – Académie en ligne Chapitre 4 © Cned – Académie en ligne Groupement de textes n° 2. Autour de la tragédie classique A. Cruels dilemmes Texte 1 : Corneille, Le Cid, III, 4 Texte 2 : Corneille, Polyeucte, 1643, IV, 3 B. Un dénouement inhabituel Texte 3 : Jean Racine, Bérénice, V, 7. C. Bilan : tragédie et comédie D. Le devenir de la tragédie aux XIXe et XXe siècles Fiche lecture cursive Corrigés des exercices 2 Séquence 4 – FR20 O Objectifs & parcours d’étude Objectifs • Découvrir

représentation théâtrale peut être violente : physiquement ou mentalement. - Violence des sentiments, des passions (développez un exemple : jalousie de Phèdre, violence de la passion d’Hermione…). Étude de la naissance d’un « monstre ». Cf. Néron dans Britannicus. - Violence physique : fin d’Andromaque (la folie et la mort) => art du langage (et aussi de la litote). • Personnages sont complexes et tourmentés. Ex : le personnage de Phèdre. « Phèdre n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente »