Britannicus Le Dénouement

et accepte de pardonner à la duchesse, mais, retardé malgré lui par une conférence, il manque le rendez-vous. La duchesse de Langeais, qui se croit délaissée par son amant, disparait du monde et demeure introuvable. CHAPITRE 4 – DIEU FAIT LES DÉNOUEMENTS L’histoire reprend en 1823, à la suite de l’entretien entre Montriveau et la duchesse, devenue sœur Thérèse. Le général a su lire toute l’émotion qui paraissait sur le visage de son ancienne maitresse et ne peut accepter qu’elle sacrifie leur amour

règles : la règle de l’unité de ton (pas de mélange de genres, plus que deux genres reconnus : tragédie et comédie + la farce), la règle de construction (la pièce est composée d’une exposition, d’un nœud de l’action, de plusieurs péripéties et d’un dénouement, tout ça en 5 actes) et enfin la règle du respect de l’application de la mimesis. Cette troisième et dernière règle en comprend elle-même trois autres : La règle des 3 unités : l’unité de temps (l’action se déroule dans la même journée), l’unité

mélodramatique. ( Pathétique => Mélodrame => Comédie. Extrait très petit d’une tirade très composite, lui-même très composite : richesse des thèmes. Changement de rythme, de thème, de registre. Extrait préparant le dénouement. Convaincre, persuader et délibérer Texte I Britannicus Racine 1669 Acte IV Scènes 3 et 4 Au XVIIIème siècle,

différence de l'épopée, qui procède par voie de description et de récit, l'oeuvre dramatique fait agir et parler sous nos yeux les personnages eux-mêmes, conformément à leur caractère. L'action renferme une exposition, une intrigue, un noeud, et un dénouement, qui se fait par reconnaissance ou par péripétie, et qui, s'il est malheureux, prend le nom de catastrophe. Elle est soumise aux règles générales de la vraisemblance, de l'intérêt et de l'unité.  Quant à la forme, le drame de quelque étendue se

« d’un voile d’amitié, j’ai couvert mon amour ». 2 positions paradoxales : avec « découvrir » qui répond à « couvrir ». Ce thème du voile est très présent chez Racine, c’est une forme de topos racinien. A la scène I de l’acte I, au vers 95 dans Britannicus, Agrippine dit : « Et derrière un voile invisible et présente// J’étais de ce grand corps l’âme toute puissante ». La parole prend la forme d’un passage à l’acte. Toute l’action dans la pièce se résume à la parole. 2- le dédoublement d’Antiochus

l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684) : Le Cid (1636) Horace (1640) Cinna (1641) Polyeucte (1643) Racine (1639-1699) : Andromaque (1667) Iphigénie (1674) Phèdre (1677) Britannicus (1669) Bérénice (1670) Mithridate

Hippolyte jusqu’à le faire périr. Pourtant, dès l’orée de la pièce, le fils de Thésée dit sa volonté de fuir : « Le dessein en est pris, je pars, cher Théramène » (v. 1). Vaine parole, réitérée à de nombreuses reprises (« Partons », v. 735) jusqu’au dénouement (« quel lieu prescrivez-vous ? », v. 1140)... sans succès. Le héros échoue toujours à se situer. Il ne parvient pas, contrairement à son père, à investir l’espace politique (« Je vous cède, ou plutôt je vous rends une place / Un sceptre, que jadis

père, et la femme qu'il a épousée, Jocaste, est sa propre mère. Suit le troisième stasimon dans lequel le chœur horrifié déplore ce retournement du sort. L'exodos, la sortie du chœur, commence avec l'arrivée d'un serviteur qui raconte à tous le dénouement. La reine Jocaste s'est pendue dans le palais. Œdipe, arrivé trop tard pour empêcher le suicide, s'est crevé les yeux pour ne plus voir la lumière du jour. Œdipe revient alors sur scène, désormais aveugle. Il se lamente sur son sort horrible, puis

trois dramaturges, chacun présentant trois tragédies et un drame satyrique. Déroulement Des personnages de rang noble sont impuissants face aux forces supérieures (des dieux le plus souvent) qui les manipulent. L’enchaînement des événements et le dénouement nécessairement dramatique relèvent d’une fatalité implacable, qui peut sembler injuste, inique et bien au-delà de l’endurance humaine. La tragédie touche donc le public par la terreur et la pitié (dans le cas d’Œdipe, personnage incestueux et patricide)

basse. Style familier (imitation langage ordinaire), dénouement toujours heureux, univers toujours actuel et proche du spectateur. Elle veut plaire en instruisant. Met en place morale pragmatique, voire cynique. Audace que la comédie bienséante du siècle suivant s’empressera d’oublier. 5. La tragédie : du lyrisme à l’action Elle représente des personnes de condition élevée et de caractère historique. Style haut. Dénouement le plus souvent malheureux (heureux : tragi-comédie)