Bérénice Et Titus

Le corpus proposé à l’étude se compose d’une tragédie Bérénice, de Jean Racine (1670), de deux comédies de Molière, Le Malade imaginaire, une comédie-ballet plus précisément, représentée en 1673, et de Dom Juan ou le festin de pierre, (1665) ; ces trois pièces de théâtre offrent donc une synchronie, ayant été écrite au siècle dit « classique ». La troisième, quant à elle, se nomme drame romantique, dans la mesure où Victor Hugo en composant sa pièce en 1838, entend rompre avec les règles classiques

Ériphile qui les dénoncent à Calchas… Résumé de Bérénisse: L’empereur Titus achève de rendre les honneurs funèbres à son père Vespasien. La rumeur dit que, se sentant libre désormais, il va épouser Bérénice, la reine de Palestine, emmenée à Rome après le siège de Jérusalem. Antiochus, le roi de Comagène, s'apprête, après cinq ans d'amour muet, à lui déclarer ses sentiments, avant de quitter Rome pour toujours. Bérénice reçoit froidement cet aveu, mais sa confidente Phénice lui reproche ensuite

en 1665. A 27 ans, l'auteur triomphe avec 'Andromaque', un modèle de rigueur classique et de poésie tragique. Successeur et surtout rival de Corneille, Racine s'attaque aux sujets romains qui font la renommée du maître : 'Britannicus' en 1669 et 'Bérénice' en 1670 consacrent le nouveau favori des scènes parisiennes. A la demande de Madame de Maintenon, Racine écrit une pièce à sujet biblique, 'Esther', représentée avec succès devant la cour du roi Louis XIV. Désigné historiographe officiel du souverain

l’argumentation. Idée que la pièce n’existe pas en dehors de sa représentation. Avant d’aller voir Bérénice, il ne connaissait pas le texte de Racine. Il a découvert Bérénice au moment de sa représentation. Donc le théâtre n’est pas un texte littéraire : c’est une représentation. Idée d’être charmé : idée d’être ravi. Pour une actrice, « avoir du charme » = elle a du talent. Rien de pervers dedans. Bérénice : étrangère, reine de Palestine. Menace la pureté de la vertu romaine. Ce n’est pas par hasard

Britannicus. Mais, Junie parvient à s'échapper; Bérénice, 1670 Ce livre raconte une longue plainte à trois voix, poignante et déchirante. Celle de Bérénice, reine de Palestine, sommée de retourner chez elle par Titus, l'homme qu'elle aime. Celle de Titus, empereur de Rome, qui s'oblige à sacrifier son amour aux exigences de la raison d'Etat. Et enfin celle d'Antiochus, ami de Titus ,roi de Comagène, éperdument amoureux de Bérenice, et condamné par elle à un silence éternel sous peine de

et le tue, afin défendre l'honneur de la famille. Chimène fait donc partie d’une des héroïnes tragiques de Corneille, puisqu’elle est confrontée à un dilemme cornélien, en devant choisir entre son amant, Rodrigue et sauver l'honneur de son père. Bérénice, reine de Palestine, est un personnage d’une tragédie de Racine, portant son nom. Elle est mariée très jeune à un certain Marcus Alexander. Après son mariage, elle séjourne à Alexandrie jusqu'à la mort de son époux en 46. Elle est ensuite remariée

 Le discours amoureux 1/ ♦ Les trois textes du corpus sont extraits de pièces de théâtre. Le premier est celui de Roméo et Juliette de Shakespeare, œuvre baroque et tragique datant de 1562, le second est une tragédie de Jean Racine, Bérénice, datant de 1670, et le dernier texte est un extrait d' Oswald et Zénaïde, de Jean Tardieu datant de 1966. Ces textes possèdent un thème commun, celui du discours amoureux au théâtre. On retrouve également l'originalité de certains dialogues. Quels sont

Titus, seul TITUS Hé bien ! Titus, que viens-tu faire ? Bérénice t'attend. Où viens-tu, téméraire ? Tes adieux sont-ils prêts ? T'es-tu bien consulté ? Ton coeur te promet-il assez de cruauté ? Car enfin au combat qui pour toi se prépare C'est peu d'être constant, il faut être barbare. Soutiendrai-je ces yeux dont la douce langueur Sait si bien découvrir les chemins de mon coeur ? Quand je verrai ces yeux armés de tous leurs charmes, Attachés sur les miens, m'accabler

TITUS : Hé bien ! Titus, que viens-tu faire ? Bérénice t'attend. Où viens-tu, téméraire ? Tes adieux sont-ils prêts ? T'es-tu bien consulté ? Ton coeur te promet-il assez de cruauté ? ( vers 990) Car enfin au combat qui pour toi se prépare C'est peu d'être constant, il faut être barbare. Soutiendrai-je ces yeux dont la douce langueur Sait si bien découvrir les chemins de mon coeur ? Quand je verrai ces yeux armés de tous leurs charmes, (995)

Voltaire* qui crut pouvoir, mais en vain perpétuer le genre et en être un illustre représentant). Académie française (1673). Bérénice (1670)Titus, empereur de Rome, et Bérénice, reine de Palestine, s'aiment. Antiochus, roi de Comagène, aime sans retour Bérénice. La loi de Rome interdit le mariage de l'empereur avec une étrangère, à fortiori reine.
Titus, puis Bérénice se résoudront à la séparation après divers chantages au suicide. Seule pièce de Racine sans une goutte de sang versée. | Corneille