Bérénice Grandeur D âme

un personnage burlesque et satirique universel, affligé d'une certaine noblesse (usurpée pour le père Ubu), mais la ressemblance s'arrête là: alors que le géant, comique, guide le lecteur sur la voie de l'humanisme en l'impressionnant par la grandeur de son âme et la sympathie qu'il en émane, le « dictateur d'opérette » qu'est Ubu est ,au contraire, un contre-exemple, un personnage ridicule montrant ce qu'il ne faut pas faire. Ainsi, dans Gargantua, nous suivons l'éducation humaniste du géant,

au risque de sa vie, Cyrano envoie chaque jour à Roxane, au nom, et parfois à l'insu, de Christian, deux lettres passionnées. Bouleversée par l'esprit et l'ardeur des lettres, elle vient rejoindre Christian à Arras et lui déclare qu'elle adore son âme bien plus que son apparence. Mais celui-ci vient de découvrir que Cyrano est, depuis le début, amoureux de Roxane ; il supplie Cyrano de révéler leur subterfuge, au risque de perdre son amour, puisqu'il n'est plus désormais l'objet de la passion, que

au risque de sa vie, Cyrano envoie chaque jour à Roxane, au nom, et parfois à l'insu, de Christian, deux lettres passionnées. Bouleversée par l'esprit et l'ardeur des lettres, elle vient rejoindre Christian à Arras et lui déclare qu'elle adore son âme bien plus que son apparence. Mais celui-ci vient de découvrir que Cyrano est, depuis le début, amoureux de Roxane ; il supplie Cyrano de révéler leur subterfuge, au risque de perdre son amour, puisqu'il n'est plus désormais l'objet de la passion, que

au risque de sa vie, Cyrano envoie chaque jour à Roxane, au nom, et parfois à l'insu, de Christian, deux lettres passionnées. Bouleversée par l'esprit et l'ardeur des lettres, elle vient rejoindre Christian à Arras et lui déclare qu'elle adore son âme bien plus que son apparence. Mais celui-ci vient de découvrir que Cyrano est, depuis le début, amoureux de Roxane ; il supplie Cyrano de révéler leur subterfuge, au risque de perdre son amour, puisqu'il n'est plus désormais l'objet de la passion, que

voulu faire, avec ce conte fantastique, un pendant à l'étrange histoire de Chamisso, que nous supposons connue de nos lecteurs. Entre ces trois histoires existent de nombreux traits de ressemblance. Comme Balduin et Spikher, Schlemihl abandonne son âme au diable. Lui aussi devient un objet de dérision et de mépris. Ces contes présentent aussi une autre analogie : l'admiration de son image dans l'un; l'auto-admiration de son ombre dans l'autre. (Du reste la vanité est un des principaux caractères de

musicalité particulières découlent de la prédominance des liquides et des sifflantes. Texte : Verlaine, « Art poétique », Jadis et naguère (1884) 13 2 • Un texte dans son époque et son contexte les vers, chose envolée / Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée (v. 30-31). C’est enfin le caractère propre d’un art qui privilégie les vertiges de l’instant : la bonne aventure / Éparse au vent crispé du matin (v. 33-34) ; le mystère et la suggestion dans l’évocation de paysages entre rêve et réalité :

tombe malade. Brouillé avec Lousteau, humilié par d’Arthez, honni et abandonné de tous, brisé, tous ses espoirs de connaître la gloire évanouis, Lucien connaît une profonde détresse. Avec seulement vingt francs en poche qui lui ont été donnés par Bérénice, une gentille prostituée qui a eu pitié de lui (« Cet argent lui brûlait la main, il voulait le rendre ; mais il fut forcé de le garder comme un dernier stigmate de la vie parisienne. »), il revient à Angoulême. Troisième partie “Les souffrances

tombe malade. Brouillé avec Lousteau, humilié par d’Arthez, honni et abandonné de tous, brisé, tous ses espoirs de connaître la gloire évanouis, Lucien connaît une profonde détresse. Avec seulement vingt francs en poche qui lui ont été donnés par Bérénice, une gentille prostituée qui a eu pitié de lui (« Cet argent lui brûlait la main, il voulait le rendre ; mais il fut forcé de le garder comme un dernier stigmate de la vie parisienne. »), il revient à Angoulême. Troisième partie “Les souffrances

"un sentiment vif et intime des choses", "un sens à part" (Sainte-Beuve, Les Pensées de Joseph Delorme, cité par A.); plus loin, thèmes de l'isolement du vates devenant paria (cf. cette note de Mon coeur mis à nu, XL, Pl. I, p. 703: "De la vraie grandeur des parias", rédemption par la souffrance et sacre du poète prophète (voir P. Bénichou, Le Sacre de l'écrivain 1750-1830, Corti, 1973; Le Temps des prophètes, Gallimard, 1977; Les Mages romantiques, Gallimard, 1988). Sur le rôle de l'"indispensable

SGANARELLE – C’est une chose qui m’est impossible. Tout ce que je puis faire pour votre service est de vous rendre sourd, si vous voulez. GÉRONTE – Je vous remercie. (À Lucinde) Penses-tu donc… LUCINDE – Non. Toutes vos raisons ne gagneront rien sur mon âme. GÉRONTE - Tu épouseras Horace dès ce soir. LUCINDE – J’épouserai plutôt la mort. SGANARELLE, à Géronte – Mon Dieu ! Arrêtez-vous, laissez-moi médicamenter cette affaire. C’est une maladie qui la tient, et je sais le remède qu’il faut apporter. GÉRONTE