Calas

célèbre et respecté dans l'Europe entière. Cet extrait de l'Histoire abrégée de la mort de Jean Calas se situe dans le chapitre 1 du Traité sur la Tolérance, écrit par Voltaire en 1763, à l'occasion de l'affaire Calas. Dans cet essai, Voltaire ne cherche pas seulement à obtenir la révision du procès mais aussi à combattre l'intolérance et le fanatisme qui ont poussé les juges à condamner Calas par un procès non impartial. Ce texte est donc à la fois un plaidoyer et un réquisitoire, dans lequel

1) Introduction 2) Les faits marquants du XVIII ème siècle 3) Déclaration des droits de l’hommes et du citoyen (1759) a)Vocabulaire b)Etude des articles 4) L’encyclopédie de Diderot 5) L’affaire Calas ➢ Les faits ➢ L’enquête de Voltaire ➢ Une médiation avant l’heure ➢ Epilogue 6) Conclusion 1) Introduction Nous traiterons dans ce dossier le XVIIIème siècle : - nous étudierons le mouvement

emblématiques du siècle des Lumières. 8) L’affaire Calas est une affaire judiciaire qui se déroula au milieu du XVIIIème siècle, elle fut rendue célèbre par Voltaire. La famille Calas habitait au 16, rue des Filatiers (aujourd'hui n° 50) à Toulouse. Le 13 octobre 1761, le fils aîné, Marc-Antoine, est retrouvé pendu dans sa maison, à la poignée d'une porte. Le corps est découvert à 22 heures après le souper qui réunissait le père et la mère Calas, les deux fils Marc-Antoine et Pierre et un invité

L'obscurantisme religieux Problématique Explication de notre problématique Qu'est-ce que l'obscurantisme religieux ? Qu'est-ce que les Lumières ? Qui sont les plus grands philosophes au XVIIIe siècle ? L’Affaire Calas Développement de notre problématique Conclusion Pour les philosophes du XVIIIe siècle, qu'est-ce que l'obscurantisme religieux ? Explication de la problématique L’obscurantisme religieux est la pensée issue de la foi chrétienne

célèbre et respecté dans l'Europe entière. Cet extrait de l'Histoire abrégée de la mort de Jean Calas se situe dans le chapitre 1 du Traité sur la Tolérance, écrit par Voltaire en 1763, à l'occasion de l'affaire Calas. Dans cet essai, Voltaire ne cherche pas seulement à obtenir la révision du procès mais aussi à combattre l'intolérance et le fanatisme qui ont poussé les juges à condamner Calas par un procès non impartial. Ce texte est donc à la fois un plaidoyer et un réquisitoire, dans lequel

soit un système ou une théorie. Voltaire ne croit pas en une religion qui imposerait des rites, des dogmes ou des prêtres, religion qu'il critique ouvertement dans Candide. Il défend donc une religion de tolérance, naturelle. Il prend la défense de Calas, un protestant condamné à mort par intolérance et obtient sa réhabilitation mais ne réussit pas à obtenir celle du chevalier de la Barre. Sa devise est « écrasons l'Infâme », c'est à dire la superstition et toutes les formes de fanatisme. Rousseau

Suisse. Il va y mener un combat pour les Lumières, collaboré à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert et écrit des contes philosophiques. En 1760, de retour en France, installé à Ferney près de la frontière suisse, Voltaire prend la défense de Jean Calas et du chevalier de la Barre, victimes de l’intolérance religieuse. A 84 ans, il est acclamé par le peuple à Paris, et couronné sur la scène du Théâtre-Français comme le génie de son siècle. Il meurt le 30 mai 1778. Ses cendres sont transférées au Panthéon

réhabilitation de Jean Calas. De Ferney (« Aux Délices »), il adresse des mémoires et courriers à tous ceux qui peuvent l’aider dans son entreprise. Ici, il s’entretient avec le Comte d’Argental - personne influente dans les cercles de l’aristocratie - et sa femme (« Mes divins anges ») : le Comte est un de ses amis. Avec son épouse, il s’intéresse aux questions de théâtre. Dans cette lettre, on voit toute la passion et l’émotion de Voltaire quand il parle de l’injustice que Calas a subie. Voltaire

mort. En 1761, c’est aussi un autre procès qui poussera Voltaire à s’engager plus avant dans la lutte contre l’intolérance religieuse : l’affaire Calas. Plutôt timide dans l’affaire Rochette, Voltaire va tout mettre en œuvre pour obtenir la révision du procès Calas, son enquête basée sur des faits et non sur des rumeurs conclura que le père Calas, protestant, était innocent du meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme, religion d’état. Il écrira « Quand les supérieurs font

Affaire Calas : Jean Calas avait trouvé son fils Marc-Antoine, étranglé à l’âge de 29 ans, rue des Filatiers à Toulouse, à son domicile. Croyant à un suicide, le père avait dissimulé le fait pour défendre l’honneur familial, le suicide étant très réprouvé à l’époque. Mais la rumeur fait son œuvre et Jean Calas est rapidement accusé d’avoir tué son fils, ce dernier voulant se convertir au Catholicisme. Quand Voltaire entend pour la première fois parler de l'affaire, Calas a déjà été exécuté. -Il