Calas

unseul) L'Eglise catholique = très fortement attaquée par les philosophes, car elle apparaît comme une institution intolérante. Les philosophes prêchent latolérance, comme Voltaire qui défend Calas, un protestant Accusé à tort d'avoir tué son fils pour l'empêcher de se convertir au catholicisme, Calas fut condamné au supplice de la roue par le parlement de Toulouse et exécuté Les philosophes pensent que le pouvoir doit respecter les droits et les libertés fondamentales, comme la liberté d'expression

réussirent à faire évoluer les choses, ou tout du moins à faire réfléchir et parfois agir les lecteurs. Ce fut par exemple le cas de Voltaire qui souhaita faire reconnaître l'erreur judiciaire dont fut victime Jean Calas, exécuté alors qu'il a toujours clamé son innocence. Voltaire a ainsi permis à Calas et sa famille d'être réhabilités. Son œuvre devint d'ailleurs un véritable plaidoyer pour la tolérance, à la portée universelle. Ce fut également le cas de Zola qui permit la réhabilitation d'Albert Dreyfus

siècle de Louis XIV en passant par l‘histoire des colonies de l‘Orient. Mais il s’essaya aussi a l’essai philosophique comme par exemple dans le Traité sur la Tolérance en 1763 qui un texte de notre corpus. Cet essai écrit a la suite de l’affaire Calas, réclame une plus grande tolérance religieuse. Autre aspect intéressant de l’œuvre de Voltaire, il écrivit aussi des essais scientifiques, les Eléments de la philosophie de Newton furent alors un des premiers fruits de sa retraite en1738. Admirateur

ce cas, on dit que son art est engagé. Il invite ses lecteurs à la réflexion ou à l’action. La naissance de l'écrivain engagé commença avec Voltaire. En effet, il imposa cette nouvelle forme d'écriture entre 1763 et 1765 avec l'affaire Calas (Jean Calas fut condamné et exécuté injustement pour infanticide ). Voltaire avait lui-même connu l'intolérance du fanatisme. Il décide donc de prendre position face aux injustices des tribunaux en interpellant l'opinion publique. C'est alors que

le jardin de Candide : Un repaire de 40 sauvages est devenu une petite ville opulente habitée par 1 200 personnes utiles. La lutte contre l'intolérance religieuse (1761- 1765) est marquée par la défense et la réhabilitation du protestant Jean Calas qui, accusé sans preuves du meurtre de son fils, avait été déclaré coupable et exécuté parce qu'il était protestant, épisode dans lequel on peut voir une pratique française de l'autodafé. Le çhapître 6 de Candide évoque l'intolérance des Inquisiteurs

de lettres : il possède trois cent cinquante mille livres de rente à sa mort. * Bientôt, Voltaire se décide à prendre la défense d'autrui, activité désintéressée nullement obligatoire, ceci jusqu'à la fin de sa vie : songeons aux affaires Calas ou Sirven. Il agit d'abord pour une idée utile, celle du bien des hommes : ici apparaît le Voltaire philosophe. C'est en Angleterre qu'il écrit Les Lettres philosophiques. Le jeune exilé y est accueilli chaleureusement, d'autant que tout ce qu'il

son domaine en y créant des fabriques, correspondant avec toute l’Europe et rédige ses derniers contes, son traité sur la tolérance et son dictionnaire philosophique. Il intervient aussi dans diverses affaires politique notamment l’affaire Calas en 1762, Jean Calas ayant été supplicié et mis à mort pour un crime dont il était innocent, et celle du chevalier de La Barre en 1766, ce dernier ayant été torturé, décapité et brulé pour le blasphème. Revenu à Paris en 1778 assister à la représentation de sa

lui témoignent également leur soutien : Choiseul (alors Ministre des Affaires étrangères), d’Alembert, Richelieu, Turgot, Condorcet… 1762 Voltaire défend Calas, un huguenot condamné sans preuve pour avoir tué son fils, qu’il soupçonnait de vouloir se convertir au catholicisme 1763 Traité sur la Tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas Ce Traité sur la Tolérance est une protestation contre l’injustice faite à l’accusé et contre le fanatisme d’une accusation née de la rumeur et de la haine

écrivains des Lumières afin de détourner la censure peut en entraîner une mauvaise interprétation. Voltaire, par exemple, dans la « Lettre au Jésuite Le Tellier, par une bénéficier », publiée dans le Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas, fait l'inventaire des méthodes les plus efficaces pour exterminer tous les protestants. Pour qui n'est pas coutumier de l'ironie voltairienne, l’anticléricalisme de l'auteur peut être perçu, au contraire, comme du fanatisme. La Fontaine emploie la

Suisse, où sera publié Candide (janvier 1759) et, enfin, dans un village français près de la frontière suisse, Ferney (décembre 1758-février 1759). Dernière partie de sa carrière : devenu l'« hôte de l'Europe », il intervient dans des « affaires » (Calas, Sirven, La Barre). Il poursuit son combat en faveur de la tolérance (Traité sur la tolérance, 1763 ; Dictionnaire philosophique portatif, 1764) sans toutefois abandonner le conte (l'Ingénu, 1767). Il meurt le 30 mai 1778. Treize ans plus tard, en