Candide Abus De Pouvoir

conflit ne peut se faire via les individus seuls. On peut notamment voir, dans nombre de sociétés si se n’est dans toutes, que de nombreuses institutions sont crées, régis par des lois et autres constitutions, qui visent à réduire les conflits et abus commis et qui essaie de faire respecter les valeurs et normes de la société et qui vise aussi à instaurer une sécurité pour l’ensemble des individus. Si, de tout temps, l’Homme n’a cessé de parfaire ces instituions c’est tout simplement qu’une société

défendue l’exige). Les Lumières s’attaquent principalement aux croyances et aux préjugés infondés, aux traditions, mais également à l’esclavage et surtout à l’intolérance religieuse et à l’Ancien régime (la monarchie absolue). En effet, le pouvoir de l’Église, ses abus et ceux du gouvernement sont clairement critiqués et remis en question. D’après Montesquieu : « Aujourd’hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu’on nous

préromantisme et les idées des auteurs vont étroitement liées à celles de la Révolution. 2.1. Histoire La grandeur du règne de Louis XIV pendant le XVIIe siècle connait sa chute au début du XVIIIe siècle. Les mœurs se « relaxent » et le pouvoir du roi Louis XV se voit affaibli (on le connait comme « le bien-aimé »). Les ministres ont plus d’autorité que la royauté. Après la guerre de Sept Ans, les français ont signé le Traité de Paris, par lequel la France perd l’Inde et le Canada en 1763

liberté", et dénonce avec vigueur tous les abus. Il écrit à propos de l'esclavage: " comme tous les hommes naissent égaux, il faut dire que l'esclavage contre la nature". L'idéal de Montesquieu est la modération et la liberté; le but de ses recherches est le bonheur de l'humanité. Dans son œuvre, l'auteur aborde la Constitution anglaise. Ce régime, monarchique en apparence, républicain en réalité, a une valeur exemplaire car il assure l'équilibre des 3 pouvoirs: exécutif, législatif et judiciaire.

« Il est des œuvres qui vous obligent à voir un monde que nous préférons ignorer, mais aussi à voir en nous, à découvrir nos propres abîmes, nos tentations et nos abus » Yves Bonnefoy Il est dans la nature humaine une caractéristique fondamentale: la capacité à ignorer ce que l’on ne veut pas voir. L’homme préfère se conforter dans ses illusions, plutôt que de faire face à la réalité du monde. Pourtant, la vie en rose n’existe pas. Pour s’en rendre compte, il suffit de s’ouvrir aux moyens

progressive de la société que révèlent les conflits entre le haut et le bas clergé, ou les tensions avec les Jésuites (expulsés du royaume en 1764) ou l’évolution du statut des protestants, admis à l’état-civil en 1787. Mais l’Église catholique reste un pouvoir dominant qui lutte contre les Lumières en faisant interdire leurs œuvres et en obtenant, par exemple, la condamnation à mort du huguenot Jean Calas en 1762 ou, pour blasphème, celle du chevalier de La Barre en 1766, barbaries qui susciteront l’indignation

cruauté et la guerre. Ses Lettres philosophiques sont autant d'informations contre les mauvaises réformes politiques et sociales qui oppriment le « peuple ». Il milite pour un monde meilleur avec son Traité sur la tolérance et ses contes (comme Candide). Rousseau manifeste, lui, un souci d'égalité et de justice sociale. L'homme doit apprendre à se connaître et à s'aimer pour mieux comprendre les autres et la société. Il ne faut rien imposer, mais laisser se développer la curiosité. Selon Condorcet

française et européenne du XVIIIème siècle sont Montesquieu (1689-1755) qui dans les Lettres persanes et De l’Esprit des lois (1748) prône une séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) pour éviter la tyrannie ; Voltaire (1694-1778) est celui qui a le plus marqué son siècle. Notons les « Lettres anglaises » (1734), « Candide » (1759), le « Traité sur la tolérance », le « Dictionnaire philosophique », ... Son principal ennemi est l'Église et son magistère moral, « injustifié » selon

 Voltaire : En 1759, dans Candide, l'épisode du nègre de Surinam, Voltaire dénonce les conditions de vie des esclaves, et notamment les mutilations, il cherche à susciter chez nous la pitié et l’indignation : « En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. […] Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? - Oui

Cette personnalisation du thème va alors de pair avec un changement de registre dans le ton utilisé pour évoquer le personnage. Au XVIIIème siècle, le discours polémique s’indigne des abus inquisitoriaux, les récits insistent sur l’horreur des pratiques… mais, à l’inverse, les fictions de Voltaire ( Candide, Scarmentado ) ou Lesage ( Gil Blas, Estevanille Gonzalès ) raillent l’inquisiteur comme un personnage ridicule ; il est un joyeux hypocrite, un être sans foi qui ne cherche en général qu’à