Candide L Art Du Conteur

dictionnaire » (ES/S |Question : Quelle est la conception de la poésie qui s’exprime dans chacun de ces| |– juin 2005) |textes ? | |- Boileau, Art poétique, Chant I |Commentaire : Hugo, « Réponse à un acte d’accusation », Les Contemplations, livre| |- Hugo, « Réponse à un acte d’accusation », Les |premier, VII.

s'entraînent les uns les autres. Tous les yeux écoutent, les gestes interrogent et la physionomie répond. Enfin, là tout est, en un mot, esprit et pensée. Jamais le phénomène oral qui, bien étudié, bien manié, fait la puissance de l'acteur et du conteur, ne m'avait si complètement ensorcelé. Je ne fus pas seul soumis à ces prestiges, et nous passâmes tous une soirée délicieuse. La conversation, devenue conteuse, entraîna dans son cours précipité de curieuses confidences, plusieurs portraits, mille

Gueullette. La plupart des œuvres pastiches s’intitulent contes persans, tartares, chinois ou mogols1 ; elles prétendent être des traductions du persan, de l’arabe ou du turc, et reprennent le même principe du prologue qui introduit la figure du conteur ou de la conteuse, producteur de récits emboîtés interminables. Caylus fait partie de ce mouvement, mais son originalité réside dans sa façon de réunir des récits traduits, provenant de sources éparses, en y ajoutant sa part d’inventivité pour les

laisser aller à sa liberté naturelle, au mouvemant du monde pour mieux le comprendre. Sur les traces d’Épicure, de Lucrèce et de Montaigne, Cléobule nous enseigne que « physis » et « ethos » doivent se retrouver dans une philosophie qui est d’abord art de vivre. Promeneur dans le labyrinthe du monde, spectateur attentif et sensible d’une nature multiforme, le philosophe est immergé dans cela même qu’il observe, dont il participe, et qui lui dicte, en une fructueuse analogie où l’observation se fait

il semble prendre plaisir à déjouer l'attente du candide lecteur, à feindre dans sa richesse un air de pauvreté et d'insignifiance. “Carmen” est un modèle de style dépouillé et de composition serrée, mais d'allure négligente. Impossible, pour conter cette aventure de passion, de prendre un ton moins passionné. Ce détachement n'empêche pas le conteur de nous tenir en haleine. La violence est mise en valeur par le ton apparemment détaché du conteur. On a vu que la nouvelle se déroule comme une tragédie

[pic] A) L’intérêt de la poésie : La poésie, qui vient du grec « poiein » veut dire « faire créer », est un art du langage visant à transmettre une ou plusieurs idées autant par l'utilisation harmonieuse du rythme, que par celles des sons et des images. Elle est un genre littéraire qui permet de s’exprimer d’une manière qui se veut différente des autres genres tels que le récit. Elle invite parfois au rêve et permet d’apprendre le véritable sens de la langue. La poésie peut apporter

ravalés au rang de personnages ordinaires. Le rire ~nicit, dans ces oeuvres, de la disproportion entre la noblesse des sujets et la grossièreté voulue de l'expression. Le burlesque, sombrant dans la vulgarité, décline rapidement. Boileau, dans son Art poétique en 1674, condamne le genre. Marivaux, toutefois, continue cette tradition au xvi~iie siècle dans son Homère travesti (1736). Le genre ne survit pas en tant que tel, mais son esprit se perpétue dans le pastiche. ~L'héroi-comique, qui est une

parle d’argumentation indirecte. Celle-ci a pour avantages de séduire le lecteur et de détourner en partie l’attention de la censure. Le genre du conte philosophique connaît son âge d’or durant le siècle des Lumières, en particulier avec Voltaire : Candide (1759) est l’exemple le plus célèbre de conte philosophique. Outre l’Entretien d’un père avec ses enfants (1771), Diderot, pour sa part, est aussi l’auteur des Deux Amis de Bourbonne (1770), qui dénonce le pouvoir judiciaire, et de Madame de La Carlière

des modèles antiques, qui vont à l’encontre de l’esprit baroque. Ainsi, une œuvre ne doit pas procurer un plaisir gratuit mais s’inscrire dans une visée morale et didactique ; le mot d’ordre un ArticLe du Monde à consuLter • « La Fontaine est un conteur. ses fables sont un théâtre » p.15 (Jean-Louis Perrier, 27 janvier 2004) Elle est la première grande « femme de lettres ». Son œuvre représente la perfection du style classique. Elle publie anonymement ou sous le nom de l’un de ses nombreux amis

énigmatiques. ® Mobiliser ses connaissances L’hyperbole L’hyperbole est une figure d’amplification. Elle repose sur l’utilisation de superlatifs, d’adverbes, de comparaisons ou encore de métaphores. Les finalités de l’hyperbole sont variées. Dans Candide de Voltaire, le narrateur manie par exemple l’hyperbole pour mieux ironiser en affirmant à propos du personnage de Pangloss : « Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château