Canut

administration départementale et locale sous la direction de commissaires du gouvernement provisoire. Le plus souvent, les autorités locales restent bourgeoises. Mais les ouvriers, comme à Lyon, s’en prennent parfois aux patrons et brisent les machines. Les canuts se livrent en plus à des manifestations anticléricales. Le gouvernement provisoire : les difficultés Difficultés en politique extérieure : les nouvelles de l’étranger sont discutées avec passion dans les clubs et dans les journaux. Question

l’emploi (quantitatif). A court terme. Le progrès technique est destructeur d’emploi car il a pour vocation de remplacer des hommes par des machines (substitution du capital au travail). Le progrès technique a toujours fait peur (peur des canuts à Lyon ; mécanisation de l’agriculture en France vers 50-60 a supprimé massivement des emplois ce qui explique l’exode rural ; la troisième révolution industrielle portée par l’introduction des tics dans les entreprises a supprimé des activités et

des premières révoltes des ouvriers tisserands sous l’ancien régime. Soral ne peut évidemment ignorer les premières grandes révoltes ouvrières du 19ième siècle, celles des canuts en France et des luddites en Angleterre. Mais il veut alors les associer page 37 à un « conservatisme de gauche » ! Pourtant lorsque les canuts se rendent maîtres de la ville de Lyon en novembre 1831, il paraît plus juste de parler d’une action « révolutionnaire » que d’une action « conservatrice ». Mais Soral s’emploie

ouvriers parmi lesquels 8 hommes. «le reste (était) des femmes et des enfants». (A.D. Haut-Rhin). Si les mineurs et les métallurgistes travaillaient 275 à 300 jours par an, les tisseurs de Lyon n'avaient du travail que pour 220 à 270 jours et les canuts lyonnais moins de 200 jours. Bien entendu, les «journées sans travail» n'étaient pas des «journées de vacances», elles n'étaient pas payées et pouvaient devenir des «journées sans pain». Par contre, en période d'expansion, les patrons réclamaient

des ouvriers de la soie, la révolte des Canuts de 1831. La cause de cette révolution est une décision du préfet du Rhône qui avait décidé de limiter la baisse de leurs salaires avec un salaire fixe, imposé. Le gvt de Casimir Perrier va décider d'annuler cette décision contraire à la lbt contractuelle. D'où la révolte, sur la colline de la Croix-Rousse, quartiers modestes de l'époque, une espèce de commune insurrectionnelle, l'armée est battue par les Canuts et ils se retrouvent maîtres de la ville

révoltes à Lyon chez les Canuts (travaillent chez eux mais qui dépendent totalement dépendants des marchands et des négociants en tissu), en 1830 ils vont s’insurger des prix trop faible que les négociants leur accordent et ils vont s’organiser malgré l’interdiction, et réclamer l’intervention des pouvoirs publics pour réclamer des prix décents : ils se fondent sur la dignité du travail et sur une bourgeoisie marchande qui s’enrichit sur leur dos (poly chanson des canuts qui montre le climat de l’époque

est un mouvement ouvrier d'origine anglaise qui s'oppose à l’introduction du machinisme dans l'industrie textile de 1911 à 1916. Organisés en bandes, les luddistes brisent 169 les machines et se mettent en grève spontanément. La révolte des Canuts était un mouvement insurrectionnel des ouvriers de la soie provoquée par le refus des fabricants de respecter les tarifs de salaire précédemment acceptés. Les principaux conflits du travail sont à l'origine des principales avancées sociales en France

langue du peuple Ubik d’Asie centrale dont il ne restait à sa connaissance qu’un seul locuteur, octogénaire. Et même si, avec le recul du temps et le détachement de l’observateur, on peut conclure que les Luddites anglais, ou leurs homologues, les Canuts lyonnais, ou les nécessiteux faméliques qui hantèrent les workhouses17 anglaises et les Armenhâuser allemandes18, ou bien encore les cinquante cinq millions d’Européens qui se sont embarqués pour le nouveau monde, tous victimes de la destruction massive

: loisirs nouveaux Les gratte-ciels lyonnais du centre-ville : le renouveau de l’entre-deuxguerres Architecture et Développement contemporain : Part-Dieu La Fabrique Lyonnaise Des lettres patentes de François Ier aux robes de Marie-Antoinette Les canuts dans la ville La soierie lyonnaise au XIXe et XXe : art et industrie Hommes et passions Pauline Jaricot et les missions religieuses Guimet et l’Asie Lacassagne et les criminels Rochet-Schneider, les automobiles et les camions De Carret à Bocuse, la

1547, il y avait déjà 18.000 métiers à tisser. Au début du XIXè est inventé le métier à tisser de Jacquard, à cartes perforées. Le passage à l’ère industrielle est marqué par les soulèvements populaires de 1831-1832 des ouvriers de la soie, les canuts, contre leurs conditions de travail. A partir de 1875, l’introduction du métier mécanique et les nouvelles tendances de la mode précipitent le déclin de la soierie, accentué par la découverte de la soierie artificielle. Lyon célèbre le 8 décembre