Cas Julien

ensuite pour le héros une recherche de son identité. Après la conquête du monde, c'est à la conquête de soi que se consacre le roman. L'individualisation du personnage s'accentue jusqu'à la révolution industrielle. Dans « Le rouge et le noir », on voit Julien Sorel revendiquer la liberté d'être ce qu'il veut être, un sujet psychologique, autonome, et ambitieux. Ce héros stendhalien est énergique et passionné, avide de bonheur et prêt à surmonter tous les obstacles qui se dressent devant lui, y compris

importance, peut il être médiocre? Ou doit il avoir toutes les qualités requises pour servir de modèle? Pour que le lecteur s'intéresse au roman, on peut penser que son héros doit être exemplaire, susciter une admiration chez le lecteur. Comme exemple, Julien Sorel, personnage de Stendhal dans son oeuvre "Le Rouge et le Noir." , héros qu'on voit franchir une par une les échelles sociales, jusqu'à arriver au sommet, alors qu'il n'était au début de sa vie qu'un simple paysan. On peut aussi citer La princesse

personnage principal, le fil conducteur. Dans la majorité des cas, il est un être hors du commun, soit par son destin exceptionnel, soit par sa bravoure et son courage, soit par l’amour qui l’amène à accomplir de tels actes. Tout d’abord, le héros a souvent un destin hors du commun, inévitable, créant jalousie et suscitant le désir du lecteur de lui ressembler. Dans Le rouge et le noir de Stendhal, par exemple, le héros, Julien Sorel possède un destin extraordinaire. Le roman se compose de

et très incomplète où une cloche ressemble à un chaudron. C'est-à-dire les mêmes formes extérieures, la même apparence, mais l’une utilisée uniquement pour répondre aux exigences pratiques de la vie, l’autre seulement pour en dégager la musique. (Julien Gracq, Entretiens, p.146) La matière première du roman est la vie. Sans la vie, le roman ne pourrait exister. Il prend sa source dans le langage mais aussi dans l’expérience de la vie humaine et en retrace les étapes comme dans Madame Bovary

romans de gare. Le lecteur peut lire naïvement ces romans et voir son rapport au réel altéré par eux : c'est le cas de Madame Bovary, qui trouve le réel trop fade par comparaison avec le monde décrit dans les romans de Walter Scott, et qui échoue à reconstituer dans sa vie ce qu'elle a lu dans les romans, si bien qu'elle échoue finalement à vivre. On pourra aussi penser à l'exemple de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir, exalté par ses lectures et s'attachant, en y échouant, à mettre dans le réel

Des Grieux qui « avai[t] le défaut d’être excessivement timide et facile à déconcerter (…) [s’avança] vers la maîtresse de [son] cœur. » L’antithèse entre le portrait morale et l’action du narrateur souligne sa complète transformation. De même pour Julien qui « oublia une partie de sa timidité » ou bien pour Colin : « Je n’oserai pas ! » dit Colin. Et puis, il lâcha Alise et alla inviter Chloé. » Ici, Boris Vian souligne ironiquement grâce au contraste entre le discours de Colin et ses actes, les efforts

personnage par le lecteur. Puis nous verrons grâce à quels autres procédés les auteurs peuvent présenter un personnage. Les romans s’inscrivent dans une multitude de genres littéraires (fiction, biographie, roman historique..), mais dans chaque cas, le récit se construit autour de personnages auxquels on attribue un univers, une profondeur. Les personnages sont amenés à être considérés de différentes façons par le lecteur. C’est dans cette optique, que l’utilisation du « je » influe beaucoup sur

le rythme... rendre exemplaire le destin de personnages pourtant médiocres. Le roman met en scène des personnages qui ne sont pas sans éclat, des personnages qui, au contraire, ont du tempérament ou une histoire étonnante – et si ce n'est pas le cas, l'écriture se charge de renforcer l'épique, l'extraordinaire de sa situation Bilan : Le héros traditionnel sert à faire rêver le lecteur, lui fait vivre par procuration des aventures et des émotions extrêmes qu’il ne rencontrera jamais vraiment

Condamné, montre le récit de son dernier jour par le condamné. b) Mais aussi en incarnant ses défauts : * Maupassant, Bel Ami, Duroy est un arriviste qui s’élève dans la société grâce aux conquêtes féminines, tout comme l’hypocrite et ambitieux Julien Sorel dans Le rouge et le Noir (Stendhal). c) En s’inscrivant juste dans un milieu social précis : * Zola, La bête humaine, est la représentation réaliste du statut des ouvriers de l’industrie ferroviaire, avec certes, un certain engagement

Noir de Stendhal, à quel point la candeur et l'enthousiasme du jeune Julien Sorel peuvent nous toucher. En effet, le narrateur semble avoir beaucoup de sympathie pour son personnage et le lecteur peut se sentir dans les mêmes dispositions vis-à-vis de Julien. Nous pouvons lire dans l'extrait : '' […] il se troue debout sur un roc immense et bien-sûr d'être séparé de tous les Hommes ''. Commentaire : Le lecteur peut, dans ce cas, osciller entre l'amour du personnage, dans la mesure ou sa candeur