Casquette De Charles Madame Bovary

La Casquette de Charles Bovary Présenté par Michel Boujut Dans la première partie de Madame Bovary, Gustave Flaubert brosse le portrait du jeune Charles Bovary, et particulièrement son arrivée comme nouveau à l'étude du soir. C'est à cette occasion qu'il décrit l'invraisemblable casquette du jeune élève, dont tous les lecteurs de Flaubert ont imaginé, depuis lors, l'objet insolite, que le professeur – "qui avait de l'esprit", nous dit Flaubert – n'hésitera pas à nommer casque. C'est Michel

Lecture analytique n° 12 : Casquette de Charles Intro : incipit : Charles Bovary dans son collège, occasion pour le narrateur de planter une scène. Le temps du récit est supérieur au temps fictif. C’est une action banale : le personnage central donne une idée de sa psychologie. On entre dans le roman de par sa description : le personnage est médiocre, mais n’est pas celui du titre. Le portrait de Charles Le point de vue, « nous » garantit une certaine authenticité, point de vue typique

FLAUBERT (1821-1880) Père chirurgien à Rouen Enfant délaissé par son père Adolescent aux exaltations romantiques, attiré par l l’écriture 1836 rencontre avec Madame Schlesinger ( inspirera l’Education Sentimentale) 1841 à Paris, pour des études de droit Commence à fréquenter les milieux littéraires et artistiques 1844 épilepsie ; la maladie lui permet/l’oblige de/à renoncer à la carrière de fonctionnaires Retour à Rouen, puis il se retire à Croisset Il se consacre à l’écriture 1832 Mémoires d’un

Madame Bovary Chapitre 1 « Nous avions l'habitude → la posa sur ses genoux » « Montrez que la scène de la casquette préfigure la suite du roman. » I. LA RIDICULISATION DE CHARLES a- Un passage comique b- Charles, un personnage ridicule II. UN PASSAGE QUI PREFIGURE LA SUITE DU ROMAN a- La médiocrité de Charles b- Charles, un anti-héros I. LA RIDICULISATION DE CHARLES a- Un passage comique L41 → 44 : jeu avec la casquette : déclanche le rire des élèves (« toute la classe se mit à rire »)

Incipit Madame Bovary II- Plan du texte Problématique : Quel est l'intérêt du portrait de Charles ?                          Comment le narrateur joue-t-il avec les attentes du lecteur ?                          Comment le personnage est-il introduit dans cet incipit ?   I- Un incipit déroutant A- Le choix narratif Début in medias res assumé par un narrateur ambigu car le texte s'ouvre par le mot « nous », pronom qui est répété et relayé dans la suite du texte par le pronom « on ». Le

supports :Texte1 : Denis Diderot, Jacques le fataliste (1796) (suspensif)Texte 2 : Jean-Marie-Gustave Le Clézio, Désert (1983) (progressif) (confrontation)Texte 3 : Scarron, Le Roman comique (1651-1657) (progressif) (confrontation)Texte 4 : Flaubert, Madame Bovary (1857) (réalisme, incipit statique)GT- L’incipit de romansConsigne : Pour une classe de 1ère année CPGE, vous élaborez une séquence didactique atour du GT suivant dans laquelle vous présenterez votre projet d'ensemble et les modalités de son exploitation

Flaubert, Madame Bovary, 1856 Œuvre appartenant au courant réaliste qui a parcouru une très grande partie du XIXe siècle en France, depuis les années 1830 : étude d’un milieu social contemporain de l’écriture, souci d’objectivité et de précisions des données reproduites, effort de documentation, utilisation de la description, analyse psychologique des personnages. Résumé PREMIERE PARTIE C H A P I T R E I . Présentation de Charles Bovary. Un garçon d'une quinzaine d'années entre au Collège

Charles Bovary à sa mère, Madame Bovary. A Rouen le 17 Octobre 1857. Ma chère mère je vous écris pour vous conter ma première journée de classe. Je ne puis vous cacher que ma nouvelle école s’est imposée à moi comme un lieu austère et étranger et que cette journée me laissa un goût amer. Tout débuta lors de mon entrée dans la classe je n’osais me montrer aux élèves et restais en retrait, ce fut surement là ma première erreur. En prenant place dans la classe j’ai senti les regards moqueurs

Conclusion : Nous avons donc vu que ce texte possédait toutes les caractéristiques díun incipit « in medias res », le lecteur est díemblée plongé au coeur díune action. Cependant, líétonnement provient de líabsence du personnage éponyme puisque cíest Charles Bovary qui est présenté ici dans un épisode de son enfance. Jean Rousset dans Forme et Signification analyse cette absence étonnante díEmma au début mais aussi à la fin du roman ce qui marque líimportance des points de vue chez Flaubert : « Flaubert

Croisset. Son premier roman Madame Bovary (1857) est condamné par l’immortalité. Un voyage en Tunisie lui inspire Salammbô (1862), roman de l’Antiquité, tandis que L’éducation Sentimentale (1869) retrace les échecs de sa génération. Il écrit encore La tentation de Saint-Antoine (1874) et les Trois contes. Sa dernière œuvre, Bouvard et Pécuchet, est un recueil d’exemples de la bêtise humaine. II- Plan du texte Problématiques : Quel est l’intérêt du portrait de Charles ? Comment