Castigat Ridendo Mores

Les fonctions - Le portrait comique divertit en montrant certains défauts (vanité, coquetterie), il a aussi pour but de corriger les mœurs par le rire « castigat ridendo mores » . Le portrait est tonique et vivant du fait de l’emploi du présent, le recours au « on » amène une certaine généralité qui fait rayonner les tirades de Cléanthis Le comique passe par l’élan progressif de Cléanthis qui s’applique à brosser les différents tableaux au point de ne plus vouloir s’arrêter et d’en ajouter

les hommes en les divertissant, j’ai cru que [...] je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle », (MOLIERE, Premier placet présenté au roi sur la comédie du Tartuffe - à propos de ce « Castigat ridendo mores » hérité des latins, voir ci-dessous). « Instruire, c’est former le jugement » ; « Je m’avance vers celui qui me contredit, car il m’instruit » ; « Instruire ce n’est pas emplir un vase, mais allumer un feu. » (MONTAIGNE). « Une âme

suite. Chacun semble être rédigé sous la forme d’un portrait critique de personnage. Les critiques de personnages permettent à l’auteur de mettre en évidence les défauts des hommes ou de la société mais également de les corriger par le rire « Castigat Ridendo Mores ». La pièce de Molière Le Misanthrope met en scène Célimène qui dresse le portrait de trois personnages de la cour, Adraste, Cléon et Damis en mettant en évidence leurs défauts. Le texte de Musset pour sa part, comporte le portrait élogieux

Commentaire écrit : Le jeu de l’amour et du hasard, Marivaux Act III scène 7 Le théâtre de Marivaux reprend la devise de la comédie Castigat Ridendo Mores c'est-à-dire : corriger les mœurs par le rire. Marivaux construit une sorte de pont entre la bouffonnerie et l’improvisation traditionnel de la Commedia dell’arte. Ce dernier est considéré comme le maitre français du masque et du mensonge. Le jeu de l’Amour et du Hasard joué en 1930 met en présence des personnages issus de la

l’ironie… Dans la parodie, il y a souvent présence du burlesque. De plus elle suscite le rire et le grotesque tient une place à part entière. L’objectif est le divertissement mais aussi la dénonciation alors on peut appliquer la phrase de Horace « Castigat ridendo mores » soit « Divertir en corrigeant les mœurs ». Le Marivaudage : A l’époque, cela représentait un style précieux et léger, les critiques ont employé un néologisme. Maintenant c’est un art subtil de l’enchaînement des répliques. Le dramaturge

Molière, la comédie permet d’entrer dans « le ridicule des hommes » et de « rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde ». Le but est de faire rire en écrivant des portraits qui ressemblent, et de critiquer la société (castigat ridendo mores : châtier les mœurs par le rire). Dom Juan est une pièce très différente des autres comédies de Molière mais elle utilise les mêmes sortes de comique : - Comique de geste : fondé sur la gestuelle théâtrale (ex : comique de répétition). Par

Molière 15 Janvier 1622 – 17 Février 1673 XVII Siècle « Castigat ridendo mores » « En riant, elle châtie les mœurs » Molière, né Jean-Baptiste Poquelin, fut l’un des plus grands dramaturges et acteur de théâtre français qui ait jamais existé. Il excellait particulièrement dans l’art de la comédie satirique et à travers ses pièces il s’amusait à critiquer la société de son époque sans épargner personne : bourgeois, médecins, nobles, ... C’est encore l’auteur le plus joué de nos jours. Molière

esclaves : Scène 6, La parodie de marivaudage Intro : L'île des esclaves, Marivaux, 1725, Marivaux : dramaturge, s'inspire de la Commedia Dell'Arte ; son nom a donné ''marivauder'' : tenir des propos courtois. Ecrit des comédies répondant au Castigat Ridendo Mores. Cette île de la Grèce Antique est un lieu utopique sur laquelle l'ordre social maître/esclave est renversé (concept des Saturnales). Jusqu'à la scène 5, Trivelin, gouverneur de l'île, est présent pour faire appliquer l'inversion des rôles

traite de la vanité du projet humain, mais qu'il cherche également à séduire ses lecteurs, et qu'il pousse plus loin ses contes en cherchant à instruire les destinataires de son livre. Voltaire reprend ainsi un grand topos du classicisme : castigat ridendo mores, corriger les mœurs par le rire. → Margot C. Wuhan 2014/2015

morale, personne ne veut être ridicule comme le personnage de la pièce de théâtre à laquelle on vient d’assister, on préfère en rire et corriger ses défauts. Ce principe est résumé par la devise inscrite sur la façade du théâtre d’Angoulême, “castigat ridendo mores”, imaginée par le poète Jean de Santeul, signifiant “corriger les mœurs en riant”. Ainsi, le comique est un outil servant à divertir et à faire rire les spectateurs, mais également à exposer de manière satirique les travers de notre