Castigat Ridendo Mores

battent contre le destin ou de personnages ridicules et vulgaires qui sont ridiculisé. Ici Monsieur Jourdain est comme qui dirait « le dindon de la farce » et donc il permet aux spectateurs de se purger de leurs émotions par le rire. 2. « Castigat ridendo mores » : faire réfléchir Le personnage de Monsieur Jourdain a beau être ridicule et vulgaire, il n’en a pas moins un bon côté, il est respectueux et témoigne de la gratitude au maitre de philosophie, comme le prouve le vers 68 et le vers 69

cette pièce, Harpagon est associé au défaut de l’avarice. Il critique ainsi les défauts de la société de son temps en y mettant en scène un personnage au défaut exacerbé qui se méfie même de ses enfants. Molière utilise la fameuse formule « Castigat ridendo mores ». La présence et le charisme d’un personnage dans ce procédé est aussi nécessaire ainsi le lecteur à travers les émotions du personnage peut s’y identifier. Cela permet facilement de défendre une cause ou de dénoncer un fait en transmettant

et de Philinte, mais nous fait aussi comprendre le sujet de la pièce, c’est-à-dire une dénonciation de l’hypocrisie au XVIIème siècle par Molière. la comédie peut ainsi faire réfléchir les spectateurs : didactique dès l’exposition C’est le castigat ridendo mores Ouverture : comédie au XVIIIème/XIXème ( voir doc.complémentaires) 

« Imago veritatis castigat ridendo mores » c'est en ces termes que Patrick Dandrey exprime la poétique de Molière dans son ouvrage L'Esthétique du Ridicule. Peindre le réel, chatier les moeurs en riant, deux objectifs qu'on souhaite atteindre par le biais d'un seul moyen: la comédie. Dans La Critique de l'école des femmes Molière l'exprime clairement comme exigence de la comédie: «  lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. [...] il y faut plaisanter. »(Sc. 6). Cette exigence

spectateurs devraient ainsi pouvoir s'éloigner des défauts représentés en riant du ridicule des personnages. Quand Molière ridiculise l'hypocrisie des faux dévots dans Tartuffe, il espère lutter contre cette hypocrisie. La célèbre formule « castigat ridendo mores » (« le rire qui corrige les mœurs ») est d'origine incertaine mais elle a été reprise par Molière. Elle exprime une idée développée par Horace dans son art poétique et résume cette volonté d'utiliser le rire comme vecteur d'instruction. Le

à la commedia dell’arte (les Fourberies de Scapin) et références directes à ses contemporains (Les précieuses ridicules) se présentent souvent comme des critiques acides de ses contemporains, en cela fidèle à la devise de la comédie qui « castigat ridendo mores », châtie les mœurs en riant. Le Misanthrope qui met en scène comme le titre l’indique, un personnage, Alceste, rebelle à tout contact humain, intransigeant et aux principes de conduite inflexibles est de ces comédies sérieuses. Cet extrait

et réponse à la pb 3 rôles pour cette scène * Plaire au spectateur * Brosser le portrait d’une coquette * Se moquer des coquettes, mais aussi de toute une société mondaine Par là, Marivaux reprend à son compte le célèbre « ridendo castigat mores » : le théâtre corrige les mœurs par le rire. Le jeu de Cléanthis, le portrait qu'elle fait d'Euphrosine joue comme un miroir révélateur des défauts de la maîtresse. (A l'inverse du miroir dans lequel Euphrosine se plaît à se contempler)

bien que ce dernier bénéficie d'une couverture plus ou moins solide, pouvant tenir pour seul responsable son personnage de Figaro. L'auteur, ainsi masqué peut se permettre de jouer son rôle moralisateur, et d'enseigner la vertu par le vice. Castigat ridendo mores, tel était le leitmotiv de l'illustre dramaturge français Molière. Pensant que le théâtre a une grande vertu pour la correction, il s'appliqua à élaborer nombre de pièces destinées à « corriger les mœurs par le rire ». Dans la préface du Tartuffe

numéros. Marivaux va rapidement renouveler la comédie au théâtre, avec des pièces comme ses Surprises de l'amour[->8], La Double inconstance[->9]. Il crée ce que l'on va appeler le marivaudage. Son théâtre reprend la devise de la comédie, « castigat ridendo mores ». Par la suite il se tourne vers la comédie philosophique, pour laquelle il a recours à des cadres utopiques : c'est l'époque de L'île des esclaves[->10] en 1725, ou encore de la Nouvelle Colonie en 1729. Marivaux s'intéresse aussi à la

structure classique : trois ou cinq actes ; exposition, nœud, dénouement. • Une attention portée aux jeux de scènes comiques. • Elle se donne pour but de divertir par la peinture de la société, et de dénoncer les vices et corriger les mœurs (castigat ridendo mores, le rire corrige les mœurs). Les Femmes savantes (1672) de Molière sont une satire des milieux intellectuels féminins et de la préciosité. Le Misanthrope (1664) aborde la question de la sincérité de la cour. - La comédie d’intrigue. À l’aide