Castigat Ridendo Mores

savants, le mensonge des médecins ignorants, la prétention des bourgeois enrichis, Molière aime la jeunesse qu'il veut libérer des contraintes absurdes. Son but a d'abord été de « faire rire les honnêtes gens »4. Il fait donc sienne la devise Castigat ridendo mores (en riant, elle châtie les mœurs) qui apparaît sur les tréteaux italiens dès les années 1620 en France, au sujet de la comédie. Des débuts difficiles : Molière renonce à ses prétentions tragiques, il est une grande vedette comique et redevient

varie très bien du langage polie a celui de traiter son mari de « bon pendard » (Acte I, scène 4). Tous ces comiques sont destinés à provoquer le rire chez les spectateurs qui en est le but d’après la devise de la comédie latine : « Comoedia Castigat Ridendo Mores » qui signifie la comédie corrige les mœurs par le rire. Pourtant, cette comédie comporte des caractéristiques de la farce. En effet, les éléments farcesques sont présents dans en grande quantité dans ce texte théâtrale. Premièrement, les

vocation de faire rire, de détourner l’homme de son quotidien, de le divertir au sens étymologique du terme. Cependant son rôle ne s’arrête assurément pas là et l’on se rappelle la fonction que Molière assignait lui-même à la vis comica : « castigat mores ridendo » : il fustige les mœurs en riant. Le gérondif nous signale ici que le rire est un moyen et non une fin en soi. II Le pouvoir du comique Nous pouvons, en effet dire que le comique est doué d’un véritable pouvoir. A Le propre

morale : quelle décision aurions-nous prise à la place de Rodrigue en proie au dilemme « laisser un affront impuni » ou « venger [son] honneur » ? ou encore à la place d’Antigone ? Les comédies de Molière, conformément à l’expression latine castigat ridendo mores, apportent un enseignement à leur public. Ainsi la pièce donne une vision du monde et de l’homme. Le match, lui, ne prétend pas donner à réfléchir sur la condition humaine. À part tactique et stratégie, le joueur ne communique pas d’enseignement

tragédie doit se présenter en cinq actes et en vers. Opposition tragédie /comédie Genre Tragédie Comédie Ressort purgation des passions par l'émotion (cf. Aristote : catharsis- terreur et pitié) corriger les mœurs par le rire : "Castigat ridendo mores" (mot à mot : corriger par le rire les mœurs) Action aventure extraordinaire éloignée dans le temps (légendes, mythes, histoire de l’Antiquité) aventure ordinaire et contemporaine (argent, ambition sociale, mariage, tromperie conjugale…)

génératrices de souffrances. Cette purgation des émotions se produit aussi dans la comédie grâce à la puissance libératrice du rire. Avec les comédies antiques d'Aristophane ou de Plaute déjà, la comédie se donnait une intention morale : « Castigat ridendo mores », corriger les mœurs en faisant rire. • « Placet et docere », plaire en instruisant, tel est le but que s'assigne encore Molière. La comédie classique, qui se substitue au xvIIe siècle à la farce d'essence populaire, exerce une critique

Ensuite, le valet représente souvent l’auteur et aide le lecteur à mieux comprendre les enjeux de la pièce. Le personnage du valet est celui qui bénéficie de la plus grande proximité avec le public. C’est celui qui accompli le «  Castigat Ridendo Mores  » : corriger les mœurs en riant. En effet, le personnage de Dubois suscite le rire du lecteur et l’aide à suivre les stratagèmes qui conduisent la pièce : à l’aide de didascalies « sortant, et passant auprès de Dorante, et rapidement »

autre angle Puis des œuvres moins noir que celles qui ont été énoncé précédemment existe aussi pour rechercher à améliorer la condition humaine. Le premier principe est énoncé dans la préface de Tartuffe de Molière avec la citation latine « castigat ridendo mores » qui peut être traduit par « corriger les mœurs par le rire ». Cette citation explique qu'il faut rire des défauts de l'Homme pour pouvoir les corriger. Ainsi dans Tartuffe, il dénonce avec une comédie la corruption de la religion et l'oisiveté

plus accessibles les idées abordées en les illustrant par des apologues amusants : la comédie du grand siècle qui prétend châtier les mœurs en faisant rire. C'est le rire de dérision : celui qu'a pratiqué Molière et la comédie classique. Castigat ridendo mores. Elle châtie les mœurs en les ridiculisant. Un vice n'est jamais innocent, pourtant le ridiculiser peut conduire à une prise de conscience salvatrice. - Le rire et la légèreté ne signifient pas pour autant éloignement de la réalité : les

mais les autres lois suivantes font que Charlie soit arrêté pour avoir eu un chien noir ou blanc avant et son ami sera sûrement arrêté après. L’auteur dénonce le fait que les personnes ne réagissent pas face à un régime semblable. L’idée de « castigat ridendo mores » (critiquer les coutumes à travers l’humour) est aussi retrouvée chez certaines œuvres comme le Barbier de Séville de Beaumarchais. L’auteur fait rire son spectateur, mais au même temps critique le Parlement entre autres organisations politiques