Centre de musique baroque de Versailles

il fait la distinction entre la prose et la poésie et remarque que, durant le processus de création littéraire, la chose observée devient signe. «L'empire des signes, c'est la prose; la poésie est du côté de la peinture, de la sculpture, de la musique.» (pp.17-18), affirme Sartre. Si pour le poète le mot est un matériau au même titre que la couleur pour le peintre et les sons pour le musicien, pour le prosateur les mots ne sont pas des objets mais ils désignent des objets. Le deuxième chapitre

n°0712C81975 Dépôt légal : avril 2011. Achevé d'imprimer : avril 2011 Numéro hors-série réalisé par Le Monde © Le Monde – rue des écoles, 2011 soMMAire Les mouvements LittérAires p. 5 chapitre 01 – Renaissance et humanisme chapitre 02 – Baroque et classicisme chapitre 03 – Le mouvement des Lumières chapitre 04 – Le romantisme chapitre 05 – Le réalisme et le naturalisme chapitre 06 – Le symbolisme Les genres et Les registres p. 6 p. 12 p. 16 p. 22 p. 26 p. 32 p. 37 chapitre 07 – Le

poursuites judiciaires et aux sanctions pénales prévues par le Code de la propriété intellectuelle. Les reproductions par reprographie de livres et de périodiques protégés contenues dans cet ouvrage sont effectuées par le CNED avec l’autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie (20 rue des Grands Augustins, 75006 Paris). © CNED 2014 SOMMAIRE Général FRANÇAIS Séquence 1 Le roman et la nouvelle réalistes au XIXe siècle ..............................................

une assise). Expliquer, c’est… - d’abord mieux saisir les nuances du sens, après avoir perçu le sens global, en s’aidant des moyens d’expression qui traduisent la vision particulière de l’auteur. - développer notre sensibilité en écoutant la musique de chaque écrivain, en rêvant avec l’auteur. - affiner nos capacités de jugement (savoir critiquer, savoir admirer). - développer notre propre vocabulaire, notre style, bref apprendre à écrire (ce qui pour Boileau revenait à l’imitation des Anciens

pour les aider à tuer la littérature. Le dadaïsme est de courte durée en France: depuis 1920 jusqu'à 1923. 4) surréalisme: mouvement qui connaît une répercussion internationale. Il se manifeste dans le domaine de la littérature, du cinéma, de la musique. Mouvement spécifiquement français à ses débuts, mais il s'est répandu à travers le monde entier. Le surréaliste de nos jours s'associe à ce qui est saugrenu, inhabituel, choquant: dans l'esprit des gens, c'est ce qui contredit la raison, les valeurs

a pas de héros individuel. Retour au collectif ; le peuple est le héros) A l’époque moderne, échec de la tentative de restauration. La renaissance et les lumières sont l’ère de la raison or l’épopée est celle du merveilleux. Roman picaresque : centré sur l’individu qui construit sa vie seul et parfois contre la société : « Le français n’a pas la tête épique. » (Voltaire) La modernité va vers un individualisme étroit, cf. : Joyce, Ulysse, 1922 : anti-épopée, représentation de mentalités

professeur à l’Université de Bourgogne (centre de recherche LEG-CERMAB, UMR CNRS 5118). Ses travaux de recherche portent sur le comportement du consommateur, plus particulièrement dans le domaine des arts et de la culture, sur les études qualitatives et sur le marketing des activités de services (spécifiquement, dans les organisations artistiques et culturelles). Stéphane Debenedetti Stéphane Debenedetti est maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine (centre de recherche DRM-DMSP, UMR CNRS

l’âge d’or du théâtre Le XVIIIe siècle : une apparente légèreté SÉQUENCE 1 – Le « théâtre dans le théâtre », du XVIIe à nos jours • Pierre Corneille, L’Illusion comique (p. 150 ES/S et Techno / p. 152 L/ES/S) • Molière, L’Impromptu de Versailles (p. 154 ES/S et Techno / p. 156 L/ES/S) SÉQUENCE 3 – L’aveu sur scène du XVIIe au XXe siècle • Jean Racine, Phèdre (p. 188 ES/S et Techno / p. 190 L/ES/S) • Pistes de lecture – William Shakespeare, Hamlet (p. 221 ES/S et Techno / p. 223 L/

de leurs deniers aux dépenses publiques, et que leur attente n’était pas vaine : les riches y contribuaient spontanément ou de bon gré » in Veyne Paul, op.cit., p. 43. 42 Voir Francis Haskell, Mécènes et peintres : l’art et la société au temps du baroque italien, Paris, Galimard, 1991. 43 Rozier Sabine, op.cit., p. 57. 44 « Tous protègent, encouragent les arts, la « production artistique. Mais, à l’exception d’Auguste et de quelques empereurs romains, ils ne semblent pas faire de cet encouragement

l’évolution de l’époque moderne, et non une rupture (exercice d’analyse de situations). A. 1453 et la Chute de Constantinople 1. Les faits (entre Moyen-âge et les Temps Moderne) * Constantinople est la capitale de l’Empire romain d’Orient, le centre d’une puissance religieuse orthodoxe (constellation religieuse majeure) et un extraordinaire conservatoire intellectuel (grandes écoles – documents conservés exceptionnellement depuis l’Antiquité). C’est également une puissance militaire, économique