Chandelle

personnages grossiers, violents, arrivistes, vantards, peureux. Père Ubu est désigné comme « fort grand voyou » (l. 3), « pauvre malheureux » (l. 28), « gueux » (l. 48) par Mère Ubu. - Grossièreté : « merdre » (néologisme) (l. 1), « de par ma chandelle verte » (l. 7) (connotation phallique), « cul » (l. 30), « bougre de merdre, merdre de bougre » (l. 40-41), « vrout, merdre » (l. 54) - Violence : « Que ne vous assom'je » (l. 4), « Tu es si bête ! » (l. 20), « Qui t'empêche de massacrer toute

destinataire du poème à se plonger dans son futur d'où la présence du temps futur : "Quand vous serez bien vieille". Cette description est réalisée par le poète comme un tableau réaliste de la vieillesse. La rime embrassée en (L) "chandelle" et "belle" est symbolique de la chandelle qui se consume en brûlant comme la beauté de la femme qui est moindre sous les traits de la vieillesse. (Dans les poèmes sur Marie , la femme aimée est comparée à une fleur qui se fane). Les thématiques de la femme, la beauté

Ronsard. Dans un premier temps, nous pouvons observer le champ lexical de la mort à travers des termes comme: «vieille» v.1, ou «sous la terre» v.9, ainsi que «fantôme» v.9 ou encore «os» v.9. Les expressions «au soir» et «à la chandelle» v.1 peuvent elles aussi nous faire penser à l'approche du sommeil éternel. De plus, «repos» v.10 est un terme qui peut faire penser à la quiétude que le défunt connaît lorsqu'il disparaît. Enfin, nous pouvons noter que la répétition du mot «vieille»

Quelle panse! Qu'elle pense Au saigneur! J'ai mi-saoule Gémi sous le  Faix nouveau. Aide ! Grâce ! Et de grasse Fais-nous veau ! Pierre de RONSARD   (1524-1585) Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise aupres du feu, devidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant : Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle. Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Desja sous le labeur

Ubu, vous estes un fort grand voyou. PÈRE UBU : Que ne vous assom'je, Mère Ubu ! MÈRE UBU : Ce n'est pas moi, Père Ubu, c'est un autre qu'il faudrait assassiner. PÈRE UBU : De par ma chandelle verte, je ne comprends pas. MÈRE UBU : Comment, Père Ubu, vous estes content de votre sort ? PÈRE UBU : De par ma chandelle verte, merdre, madame, certes oui, je suis content. On le serait à moins : capitaine de dragons, officier de confiance du roi Venceslas, décoré de l'ordre de l'Aigle Rouge de Pologne et

amours (1555) : - Marie que je sers en trop cruel destin, - Quand je pense à ce jour, ou je la vey si belle - Marie, baisez moi ; non, ne me baisez pas Sonnets pour Hélène (1578): - Quand vous serez bien vielle, le soir a la chandelle François de Malherbe (1555-1628) Sonnet pour la vicomtesse d’Auchy (1608) : - C’est fait, belle Caliste, il n’y faut plus penser Jean de Sponde (1557-1595) Essai de quelques poèmes chrétiens (1588) : - Mais si mon foible corps

| 2013 | | BAUMAN Jessica | [Le temps d’un regret] | Anthologie poétique (aidée par un ami de PREPA) | Sommaire Préface : 3 La pléiade : 4 Les regrets 5 Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle 6 Le baroque : 7 Liberté douce et gracieuse 8 Mais si faut-il mourir 9 Le classicisme : 10 Epitaphe 11 Le siècle le plus anti-poétique : 12 La jeune Tarentine 13 Le romantisme : 14 L’enfant 15 Recueillement 16 Le parnasse : 17 La mort d'un lion 18

mort, d’Alphonse de Lamartine (1790-1869) car il a le pouvoir de s’exprimer et de faire agir ses lecteurs à travers ce poème. En quatrième poème, j’ai choisi une œuvre de Pierre de Ronsard (1524-1585), Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle afin de montrer le pouvoir de persuasion. Ensuite La grasse mâtiné de Prevet (1900-1977) dans le recueil de poème Paroles. Dans ce poème, nous pouvons remarquer que l’auteur a une visée polémique. Puis dans un registre plus lyrique, j’ai ajouté le

regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vit, rêve la vie, souffre la vie. Par delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre

c’était le rossignol. Roméo : C’était l’alouette messagère du matin Non le rossignol ; vois mon amour comme de jalouses lueurs ourles les nuages là-bas à l’est et les séparent, Les chandelles nocturnes viennent de s’éteindre ; Et l’aube joyeuse effleure du bout de son pied les brumeuses collines. Il me faut partir et vivre - ou rester et mourir Juliette : Cette lumière