Chant Du Ciel Desnos

texte 2. Nom : Prénom : 2°1 12/10/09 Test SQ2 : la versification « Croquis parisien » La lune plaquait ses teintes de zinc Par angles obtus. Des bouts de fumée en forme de cinq Sortaient drus et noirs des hauts toits pointus. Le ciel était gris. La bise pleurait Ainsi qu’un basson. Au loin, un matou frileux et discret Miaulait d’étrange et grêle façon. Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866. Voc : Zinc = métal. Obtus = larges. Bise = vent. Basson = instrument. Grêle =

donc un créateur, un inventeur de formes expressives, ce que révèlent aussi les termes du Moyen Âge, comme trouvère et troubadour. Dans l’Antiquité grecque toute expression littéraire est qualifiée de poétique, qu’il s’agisse de l’art oratoire, du chant ou du théâtre : tout « fabricant de texte » est un poète comme l’exprime l’étymologie. Les philosophes grecs cherchent à affiner la définition de la poésie et Aristote dans sa Poétique identifie trois genres poétiques : la poésie épique, la poésie

.......................................................................................... 28 Piste 6 : Chants d'en bas....................................................................................................................... 28 1. Le choix du bas ........................................................................................................................ 29 2. Chanter le bas .................................................................................................

trouve le terme de cadavre exquis5  pour définir le jeu littéraire auquel ses amis et lui se livrent. En 1925, il épouse Simone Dienne, son amie d'enfance devenue violoncelliste. Dans leur maison ils avaient des réunions des surréalistes comme Breton, Desnos, Aragon etc. La même année les trois amis décident de rejoindre le mouvement surréaliste. Son collaboration avec les surréalistes dure jusqu'à 1928 quand il rompt avec Breton. Toute sa vie, Jacques Prévert témoignera d'un engagement politique

Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil ? je n’attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ; Je ne désire rien de tout ce qu’il éclaire ; Je

dans l’ombre épaisse. Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse ; Les astres rayonnaient, moins que votre regard. Moi, je parlais tout bas. C’est l’heure solennelle Où l’âme aime à chanter son hymne le plus doux. Voyant la nuit si pure, et vous voyant si belle, J’ai dit aux astres d’or : Versez le ciel sur elle ! Et j’ai dit à vos yeux : Versez l’amour sur nous ! « Les ténèbres », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857 Dans les caveaux d’insondable tristesse Où le Destin m’a déjà

d’âme: - Forme du pantoum (introduite par V. Hugo dans les Orientales) et place donner à la nature : « s’évapore » suggère la chaleur. - Thème du soleil couchant ; alliance de la beauté et de la tristesse (« Le ciel est triste et beau » oxymore -> pureté (ou simplicité) de ce ciel qui suscite la mélancolie traduite par l’emploi de monosyllabes dans ce vers (vers 8) – fait exception le mot à la rime, sur lequel nous reviendrons bientôt). - Une description où nature

choqués »; d’autres, au contraire, ont trouvé « ça plutôt drôle ». Louise, 20 ans, en 3e année d’ostéopathie. « Le bureau des élèves avait loué une maison dans l’Aisne. Le bizutage a commencé dans le car : on devait se mettre en sous-vêtements et chanter une chanson paillarde. Moi c’était Bali Balo dans son berceau… Arrivés sur place, on nous a bandé les yeux puis attachés deux par deux, toujours en sous-vêtements. On devait courir tout en étant ligotés. Ceux qui arrivaient derniers devaient boire

donc un créateur, un inventeur de formes expressives, ce que révèlent aussi les termes du Moyen Âge, comme trouvère et troubadour. Dans l’Antiquité grecque toute expression littéraire est qualifiée de poétique, qu’il s’agisse de l’art oratoire, du chant ou du théâtre : tout « fabricant de texte » est un poète comme l’exprime l’étymologie. Les philosophes grecs cherchent à affiner la définition de la poésie et Aristote dans sa Poétique identifie trois genres poétiques : la poésie épique, la poésie

volonté de trouver un nouveau langage par lequel l’image est au centre et donne naissance à toute la littérarité ou non-littérarité de l’œuvre. Nous sommes face à une nouvelle conception du beau, qui s’appuie sur la définition de Lautréamont dans Les chants de Maldoror : « Beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection », ils découvrent qu’un assemblage de sujets quotidiens peut donner une image à exploiter. Cet univers prend totalement forme dans