Chantal Mbazoo

La Princesse de Clèves est un roman publié anonymement par Marie-Madeleine de La Fayette en 1678. Le roman prend pour cadre la vie à la cour des Valois « dans les dernières années du règne de Henri Second », comme l'indique le narrateur dans les premières lignes. Il peut donc être défini comme un roman historique, même s'il inaugure, par bien des aspects (souci de vraisemblance, construction rigoureuse, introspection des personnages) la tradition du roman d'analyse dont se réclamera une partie

I - LE GRAND SIÈCLE ET LA CORRESPONDANCE Le XVII° siècle manque de moyens d'information rapides. Si La Gazette de Théophraste RENAUDOT apparaît comme l'ancêtre de la presse d'information et de distribution, comme tous les autres journaux qui vont emboîter son pas, c'est surtout une presse polémique, presse d'échos, comportant des informations littéraires et scientifiques, dont la périodicité est loin d'être assurée.Les moyens de communication se développent, il faut cinq jours pour aller de Paris

Madame de SEVIGNE Lettres, Lettre 203, 1672 Le genre littéraire qui regroupe des réflexions sur la vie et sur la mort est, au XVIIè siècle, celui des éloges funèbres. Dans ces oraisons, qui permettent d'amples développements rhétoriques et qui appartiennent à l'éloquence épidictique, on trouve de nombreuses interrogations, mais aussi de nombreuses réponses, dictées par la foi chrétienne, sur le sens de la vie et de la mort. À l'époque de Madame de Sévigné, le spécialiste de ces œuvres oratoires

Pour les articles homonymes, voir Hyperbole. L'hyperbole (substantif féminin), vient du grec hyperbolê, de hyper (« au-delà ») et ballein (« jeter ») est une figure de style consistant à exagérer l'expression d'une idée ou d'une réalité afin de la mettre en relief. C'est la principale figure de l'exagération et le support essentiel de l'ironie et de la caricature. L'hyperbole correspond le plus souvent à une exagération qui tend vers l'impossible. C'est un procédé proche de ceux de l'emphase et

Marie de Rabutin-Chantal (marquise de Sévigné) Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné, est née le 5 février 1627, au château de Bourbilly, près de Saumur, en Bourgogne. Son père meurt alors qu'elle n'a que 5 mois; sa mère meurt elle aussi quelques années plus tard; orpheline a 7 ans, elle est alors élevée sous la tutelle de son oncle, Mr de Coulanges, qui veille sur son éducation avec bonté et grand soin. En 1644, elle épouse Henri, marquis de Sévigné, de l'une des plus anciennes maisons

Madame de Montespan Cette fable est adressée à Madame de Montespan, c'est une femme favorite de Louis XVI. Elle est écrite au discours direct. La fable a pour but de faire l'éloge de Madame de Montespan, afin qu'elle accede à sa requete. Françoise de Rochechouart de Mortemart, dite Mlle de Tonnay-Charente, est née le 5 octobre 1640 à Lussac en Poitou, son prénom d'Athénaïs, elle ne le prendra que bien plus tard lorsqu'elle sera sous l'influence de la préciosité. Elle arrive à la cour en

Il est donc vrai que depuis cette sueur, ensuite de plusieurs autres petites, je me trouve sans fièvre et sans douleur, à la réserve de celle que donne la lassitude du rhumatisme. Vous savez ce que c’est pour moi que d’être seize jours sur les reins, sans pouvoir changer de situation. Je me suis rangée dans ma petite alcôve[3], où j’ai été très-chaudement, et parfaitement bien servie. Je voudrois bien que mon fils ne fût pas mon secrétaire en cet endroit, pour vous dire ce qu’il a fait dans cette

dfgdfgdfhsdgshdffhktyi7hnfhjfjkfgjfgjsfgjsdgjfgfdhksfÀ Paris, vendredi 6 février 1671. Ma douleur serait bien médiocre si je pouvais vous la dépeindre ; je ne l’entreprendrai pas aussi. J’ai beau chercher ma chère fille, je ne la trouve plus ; et tous les pas qu’elle fait l’ éloignent de moi. Je m’en allai donc à Sainte-Marie toujours pleurant et toujours mourant : il me semblait qu’on m’arrachait le cœur et l’âme ; et en effet, quelle rude séparation ! Je demandai la liberté d’être seule ; on me

FICHE BIOGRAPHIQUE Madame de Sévigné (1626-1696) Marie de Rabutin-Chantal (nom de jeune fille) Sa vie Son œuvre Lieux de naissance et de vie. -Née à Paris et a vécu aux Rochers, près de Vitré en Bretagne et à Grignan (Provence). -Morte à Grignan de la petite vérole à 70 ans. Études, métiers, activités. -Elle reçoit une excellente éducation grâce à son oncle l'abbé Christophe de Coulanges. -Elle est marquise -Épistolaire.

La préciosité au XVIIème siècle. Définition: L'adjectif « précieux » vient du latin « pretosius » signifiant « qui a du prix ».C’est un mouvement culturel et un courant littéraire français du XVIIe siècle qui repose sur la volonté de se distinguer par la pureté du langage, par l’élégance de la tenue, par la dignité des mœurs et un amour idéalisé. C’est une étape décisive dans le progrès de la « civilisation des mœurs ». La préciosité se développe en France dans la première moitié du XVIIème siècle