Chardon

N° 1195 - JUIN 2008 PRIX : 2,30 € Les familles monoparentales Des difficultés à travailler et à se loger Olivier Chardon, Fabienne Daguet, Émilie Vivas, division Enquêtes et études démographiques, Insee n 2005, 1,76 million de familles sont composées d’enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent, leur mère le plus souvent. Depuis les années soixante, la part des familles monoparentales ne cesse de grandir du fait de la fragilité accrue des unions parentales. Seule la moitié des mères de famille

discours de la littérature au-dessus de la politique. Gide, que son entourage a heureusement retenu de s’associer à Drieu, se désolidarise officiellement de la revue en mars 1941, après avoir lu des extraits de Chronique privée de l’an 1940 de Jacques Chardonne. Mauriac fait de même. Grenier refuse que la NRF publie ses écrits. Camus refuse que L’Étranger y paraisse. Drieu réalise après quelques mois que la « bonne littérature » est éditée dans d’autres revues que la sienne, des revues clandestines. La

désolation. Atmosphère de fin du monde l.1-2 : étendue indéfinie marquée par le vide , répétition de l'adj « grand », le gris est dominant « plaine poudreuse l.1 , poussière l.16 » . Pas de présence humaine ni de végétation sauvage, même hostile ( chardon ortie) . La terre et le ciel se confondent dans un même effet d'écrasement « sol aussi désolé que ce ciel » l.16. L'accablement se traduit dans la position des hommes : 1er détail « courbés » l.2, « les pieds plongés dans la poussière » l.16

cet univers très tranché, fleuris un réseau d’antithèse significative. D’abord consternant le décor, d’un côté on a « un vaste jardin » plein d’agréments et « un jolie château » à l’espace protégé, fermé aux autres. De l’autre une « route entre les chardons et les orties », espace habité par les mauvaises herbes dont le petit pauvre. La lumière aussi fait l’objet d’une antithèse. Le lieu riche est caractérisé par le soleil l. 2, la blancheur l. 1 et « le doré du jouer » l. 5. Opposition également entre

marmots-parias dont un œil impartial découvrait la beauté, si, comme œil du connaisseur devine une peinture idéale sous une vernis de carrossier, il le nettoyait de la répugnante patine de la misère »l.19-21 
= préjugés 
« vaste jardin »l.11 / « chardons et orties »l.18
« frai »l.12 / « fuligineux »l.19
= propreté ≠ saleté
→ Construction basé sur un jeu d'antithèses qui correspondent à leur classe social. Marqué par la grille (« derrière la grille »l.11 + « de l'autre côté de la grille »l.18 + « A

sans prétention qui plairont à monseigneur ; je vais tirer la cloche. (Il sort.) Le choeur. Durement cahotée sur son âne essoufflé, dame Pluche gravit la colline ; son écuyer transi gourdine à tour de bras le pauvre animal, qui hoche la tête, un chardon entre les dents. Ses longues jambes maigres trépignent de colère, tandis que, de ses mains osseuses, elle égratigne son chapelet. Bonjour donc, dame Pluche ; vous arrivez comme la fièvre, avec le vent qui fait jaunir les bois. Dame Pluche. Un verre

voile nuptial antique de couleur rouge se tient près de la pourpre royale et devant l’iris-lys de France. Il s’agit de Marie Stuart, épouse de François II (1559-1560), nouvelle des Dianes mariée par l’entremise de ses oncles les Guise ; la fleur de chardon, emblème Stuart le confirme au premier plan. Le lierre qui couronne l’un des deux satyres le désigne comme le cardinal de Guise-Lorraine. Dans ce contexte, le second satyre est son frère François (1519-1563), le militaire qui a déclaré victoire.

Baudelaire l'utilise constamment pour souligner le contraste énorme entre riches et pauvres. Il fait une description très noire de la pauvreté : les enfants pauvres seraient non socialisés, non éduqués, rustiques et mal-élevés, sauvages (évocation des « chardons et les orties », « marmots-parias » marginaux), il les compare à de petits animaux effarouchés et méfiants envers le monde des adultes (comparaison « puis leurs mains agripperont vivement le cadeau, et ils s'enfuiront comme font les chats qui vont

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rouge Sur mes papiers blancs J’écris ma solitude Mon cœur mort Mon avenir sombre Ma tète vide C’est ma solitude Je suis un diable blanc Je suis un ange mortel Je suis la lettre de l’enfer Vers le monde de paradis Le feu de l’eau Le chardon des fleurs L’irritant du volcan Le suis le noir dans le blanc Le rouge et le noir Le sang et la mort Mon diable et ma vie Mes pensées et mes idées Prés de la porte de mon avenir Avec le soleil de mes yeux Sur les chemins de mes discisions