Charles Le Brun

Château. Les travaux sont entrepris en même temps que ceux du palais et durent une quarantaine d’années. Mais André Le Nôtre ne travaille pas seul. Jean-Baptiste Colbert, Surintendant des bâtiments du Roi, de 1664 à 1683, dirige le chantier ; Charles Le Brun, nommé Premier Peintre du Roi en janvier 1664, donne les dessins d’un grand nombre de statues et fontaines ; un peu plus tard, l’architecte Jules Hardouin-Mansart ordonne des décors de plus en plus sobres et construit l’Orangerie. Enfin, le Roi

C'est encore l'Académie qui détermine l'orientation stylistique et qui insuffle l'élan nécessaire aux activités artistiques et culturelles. Charles Le Brun reste une des personnalités les plus influentes dans le paysage artistique français de cette époque. Avec la galerie des glaces du château de Versailles et son ouverture sur les jardines de Le Nôtre, Le Brun parvient au sommet d'un art qui allie décoration, théâtralité et architecture pour accroître le pouvoir royal. Comme portraitiste, Philippe

(ou Prudence) royale – et par la Gloire. Auprès de la carte principale, on distingue quatre cartes roulées des quatre villes qui seront assiégées en même temps : « Wessel » (Wesel), « Burich » (Büderich), « Orsoy » et « Rimberg » (Rheinberg). Charles Le Brun a très subtilement rendu la hiérarchie des rangs des membres de ce conseil de guerre : Monsieur, frère de Louis XIV, est sur le même degré que le roi ; Condé, prince du sang, a le pied droit sur le deuxième échelon ; enfin Turenne, qui a rang

glorifiera son image et celle de la France. Pour mener à bien cette tâche, il décide de confier le projet à trois personnalités déjà bien connues à l’époque. Il s'agit de Louis Le Vau pour l'architecture, d'André Le Nôtre pour les jardins, et de Charles Le Brun pour la décoration intérieure. C'est sans surprise que Louis XIV décide de prendre le soleil comme emblème et comme thème principal pour la décoration de son Palais. La présence du soleil et du mythe Apollinien est récurrente a Versailles ainsi

occupé par les grands appartements. Ceux-ci comprennent le grand appartement du Roi, le grand appartement de la Reine et la galerie des Glaces. Les appartements correspondent à des enfilades de salons décorés jusqu'aux plafonds par les artisans de Charles Le Brun[réf. souhaitée]. Longue de 73 mètres, la galerie des Glaces se veut la salle la plus majestueuse du château. Elle s'ouvre d'un côté sur le jardin tandis que l'autre est couvert de dix-sept panneaux[réf. souhaitée] de miroirs. Aux Grands appartements

Principaux représentants et oeuvres majeures Auteurs > Pierre Corneille (Le Cid) Molière (Médecin malgré lui ; l'Avare ; le Malade Imaginaire) Racine (Phèdre ; Andromaque) La Fontaine (Les Fables) Boileau (L’Art Poétique) Peintres > Charles le Brun (Le Sommeil de l'Enfant Jésus ; Décoration du plafond de la galerie d'Apollon au palais du Louvre.) Nicolas Poussin (L’Enlèvement des sabines ; L'Inspiration du Poète) Musique > Jean-Baptiste Lully III. Contexte historique La monarchie

situe à 50km de Paris, tout particulièrement en Seine-et-Marne, dans la commune de Maincy, dans un endroit isolé. Ce château est un chef d’œuvre du XVIIème siècle qui réuni trois artistes de grand talent : l’architecte Louis Le Vau, le décorateur Charles Le Brun et le paysagiste André Le Nôtre. Ils s’étaient auparavant associer pour la construction du château classique de Vincennes en 1651. Cette propriété a été construite pour Nicolas Fouquet, le surintendant des finances de Louis XIV. Edifié de 1658

essentiellement par une recherche de perfection, de rigueur, d’harmonie et se fonde sur les bases de l’Antiquité et de la Renaissance Italienne. En France, le classicisme s’épanouit sous le règne de Louis XIV avec Hardouin-Mansart pour l’architecture, Le Brun, Poussin pour la peinture, Girardon pour la sculpture, Malherbe, Boileau, La Fontaine, Bossuet, Racine sont les principaux écrivains classiques dans la littérature. a) Du point de vue historique Classicisme dérive du mot « classique », emprunté

européens et dont il a dirigé la construction. Une cour soumet la noblesse, étroitement surveillée, à une étiquette très élaborée. Le prestige culturel s'y affirme grâce au mécénat royal en faveur d'artistes tels que Molière, Racine, Boileau, Lully, Le Brun et Le Nôtre, ce qui favorise l'apogée du classicisme français, qualifié, dès son vivant, de « Grand Siècle », voire de « Siècle de Louis XIV ». Sa difficile fin de règne est marquée par l'exode des protestants persécutés, par des revers militaires

agrémenté d'un vaste parc. Pour cela, il n'hésite pas à raser complètement le village de Vaux, et le vieux château récemment restauré qui s'y trouve. Nicolas voit les choses en grand : il fait appel à l'architecte Le Vau, mais aussi au peintre royal Charles Le Brun afin de mettre en place sa nouvelle demeure. En moins de trois ans, la plus grosse partie du travail est accomplie et le château est habitable. Le roi Louis XIV vient faire une première visite au château en juillet 1659, puis revient en août 1661