Peinture au 17ème siècle
Tous les discours entamés par la société civile et le monde religieux tentent d'éclaircir les rapports entre la grâce, et le libre-arbitre, entre la volonté et la prédestination. On assiste à l'opposition entre les jansénistes et les jésuites.
En littérature, l'oeuvre de Pascal et le théâtre de Racine présentent parfaitement cette opposition entre la raison et la passion.
En peinture, le goût des artistes qui ont vécu sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, s'est porté sur la raison, l'ordre et la quête d'idéal au détriment du réalisme et du naturalisme. C'est dans ce contexte qu'est fondée l'Académie royale de peinture à Paris en 1648. Cette création a pour objectif d'asseoir encore davantage l'absolutisme de la cour et de la monarchie. C'est encore l'Académie qui détermine l'orientation stylistique et qui insuffle l'élan nécessaire aux activités artistiques et culturelles.
Charles Le Brun reste une des personnalités les plus influentes dans le paysage artistique français de cette époque. Avec la galerie des glaces du château de Versailles et son ouverture sur les jardines de Le Nôtre, Le Brun parvient au sommet d'un art qui allie décoration, théâtralité et architecture pour accroître le pouvoir royal.
Comme portraitiste, Philippe de Champaigne réussit la fusion de l'élégance et de l'expression psychologique, particulièrement visible dans ex-voto, réalisé en 1662, actuellement au Louvre.
Hyacinthe Rigaud, est principalement reconnu comme portraitiste du roi Louis XIV. Dans ces portraits, l'artiste mêle de manière subtile la description analytique d'un Van Dick avec un goût prononcé pour la théâtralité et le baroque.
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