Chateau De La Vaubyessard

très heureux qu’Emma était enceinte. A mesure que le terme en approchait, il la chérissait davantage. Elle souhaitait un fils, mais a accouché une fille. Emma a choisi le nom Berthe pour sa fille, parce que c’était le nom de la marquise au château de la Vaubyessard; et comme le père Rouault ne pouvait venir, on a prié M. Homais d'être parrain. Un jour, Emma a été prise tout à coup du besoin de voir sa petite fille, qui avait été mise en nourrice chez la femme du menuisier ; et, sans regarder à

riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officier de santé et veuf récent d'une femme tyrannique. Elevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l'eau de rose qu'elle y a lu. Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu'un tel monde existe, mais le décalage qu'elle découvre avec sa propre vie déclenche chez elle une maladie nerveuse. Son mari décide alors de s'installer dans une autre bourgade, siège de comices agricoles renommées, Yonville-l'Abbaye

coquet, s'entendait à poser sur des feuilles de vigne les pyramides de reines-claudes » (Ch.7 partie 1). Emma fait également attention à sa toilette et joue au piano, privilèges généralement réservés aux gens riches ou aux nobles. Le bal au château de Vaubyessard lui permet brièvement de réaliser son rêve. Pendant une soirée, elle a l'occasion de vivre comme une noble. « elle faisait des efforts pour se tenir éveillée, afin de prolonger l'illusion de cette vie luxueuse qu'il lui faudrait tout à l'heure

riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officié de santé et veuf récent d'une femme tyrannique .Elevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l'eau de rose qu'elle y a lu. Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu'un tel monde existe, mais le décalage qu'elle découvre avec sa propre vie déclenche chez elle une maladie nerveuse .Son mari décide alors de s'installer dans une autre bourgade, siège de comices agricoles renommées, Yonville-l'Abbaye

flacons à bouchon d’or tournaient dans des mains entr’ouvertes dont les gants blancs marquaient la forme des ongles et serraient la chair au poignet. » p.65 Il y a aussi des descriptions sur des lieux qui ont réellement existé tels que le château de Vaubyessard (p. 62), l’hôtel de Boulogne (p.241), la ferme des Bertaux (p.30), l’auberge du Lion d’or à Yonville-L’Abbaye (p.84) ou bien la foire Saint-Romain (p.27) à Rouen. Ces descriptions nous donnent l’impression de vivre l’animation lors de la

Madame Bovary – chapitre huit : réalité et fantasmes. "Le château, de construction moderne, à l'italienne, avec deux ailes avançant et trois perrons, se déployait au bas d'une immense pelouse (...) Une rivière passait sous un pont ; à travers on distinguait des bâtiments à toit de chaume (...) et par derrière, dans les massifs, se tenaient, sur deux lignes parallèles, les remises et les écuries, restes conservés de l'ancien château démoli." Ainsi débute et finit le premier paragraphe du chapitre

qu'elle a passées au couvent , croit pouvoir satisfaire par le mariage son désir d'une vie autre et réaliser les rêves nés de ses lectures. Elle ne tarde pas à être déçue par la médiocrité de son mari ,qui l'aime pourtant. Invitée à un bal au château de la Vaubyessard, elle sent s'aviver son amour du luxe et de la vie brillante. Après cette fête, elle s'étiole. Alarmé par son état, Charles pense qu'un changement d'air lui fera du bien,et il accepte un poste à Yonville-l'abbaye. Emma est enceinte quand

enchanté auquel elle a tant rêvé lui fait oublier un instant ses origines paysannes. Hélas , le rêve est éphémère et le retour à Tostes, silencieux et triste. Dès le lendemain, il lui faut subir les conversations banales de Charles. " Son voyage à la Vaubyessard avait fait un trou dans sa vie, à la manière de ces grandes crevasses qu'un orage, en une seule nuit, creuse quelquefois dans les montagnes". Emma se réfugie dans "le souvenir de ce bal". deuxieme partie:Les époux Bovary arrivent à Yonville. A

romantique pour l’envolée lyrique, la violence, le grandiose, l’exotisme. Elle témoigne aussi, comme dans Madame Bovary. Madame Bovary : une jeune paysanne, Emma Rouault, épouse Charles Bovary, officié de santé et homme médiocre. Un bal au château de la Vaubyessard lui donne le goût de luxe et des amours romanesques. A Yonville, Emma fait la connaissance de Léon, clerc de notaire, avec qui elle vit un amour platonique, et de M. Homais, pharmacien amateur d’idée reçues. Elle devient la maitrisasse de

briquet qu’on astique n’est-il pas symbole phallique ? Mais aucune « étincelle » n’en sort plus ; Charles n’a plus rien d’exorbitant, c’est-à-dire qu’il n’a plus rien en lui qui soit véritablement excité et qui éjacule. Et au retour du bal à la Vaubyessard, Charles, donnant au harnais un dernier coup d’œil, vit quelque chose par terre, entre les jambes de son cheval ; et il ramassa un porte-cigares tout bordé de soie verte et blasonné à son milieu, comme la portière d’un carrosse. (I, 8, p. 115)